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Australian air - Carlando (1)

_Est-ce que le champion du jour m'accorderait une danse ? 

Lando s'est approché de moi avec un sourire, et c'est comme ça que tout a commencé.

Son sourire a fait fondre mon cœur, et la possibilité de dire non n'était même pas envisageable. J'ai pris la main qu'il m'avait tendu sans hésiter.

Je me souviendrai toujours de son odeur enivrante, de son sourire en coin et de ses mains sur mon corps.

Ce qui devait être une simple danse entre amis est vite devenue un collé-serré dès l'instant où l'air d'une musique latine et plus sensuelle a empli la boîte de nuit.

Son regard joueur m'avait rendu fou, faisant embraser tout mon corps en un seul coup d'œil. 

Les notes défilaient, l'air se diffusant en même temps que l'ambiance changeante. Les corps se rapprochaient, et les nôtres n'y ont pas échappé. 

Vite, tellement vite, nos bassins collés bougeaient ensemble. Je ne savais plus qui s'était rapproché en premier, ou qui initiait les mouvements incessants, mais c'était tellement bon. 

Je perdais un peu plus la tête à chaque coup de bassin, rendu définitivement trop fou par mon ancien coéquipier.

Lando avait toujours eu un effet sur moi que je n'ai jamais su expliquer. 

Mais pourtant il était bien là, faisant retourner mon ventre à chaque rapprochement, faisant battre mon cœur un peu plus fort à chaque sourire éclatant.

Cependant, ce soir, c'était plus que ça.

Bien plus.

Chaque cellule de mon corps était en feu sous ses mains, et ses lèvres frôlant ma peau auraient pu mener à ma perte tant c'était bon.

Mais, plus les choses avançaient, plus quelque chose au fond de moi criait que ce n'était pas bien.

Ce n'était pas bien, parce que j'avais Rebecca qui attendait que je rentre, parce que chaque instant aux côtés de Lando me donnait envie de tellement plus, parce que le moindre mouvement contre lui me rendait encore plus dépendant.

La sensation de l'avoir contre moi ainsi était à se damer, et j'aurais pu rester là des heures encore, s'il ne m'avait pas arrêté.

_Carlos...

Un frisson avait parcouru mon corps en l'entendant murmurer mon prénom ainsi, mais j'avais ignoré ce détail. Je m'étais plutôt concentré sur la plainte mêlée à du désir présents dans sa voix.

_Si on continue, je te jure que je ne pourrais pas m'arrêter, il avait continué.

Sauf que ce qu'il n'avait pas compris, que je n'avais strictement aucune envie qu'il s'arrête. 

Alors, j'ai continué. J'ai repris nos mouvements, prenant cette fois le contrôle. J'ai fait le rythme plus lent, un peu plus sensuel même.

Et c'était toujours aussi bon.

J'avais entendu la respiration de Lando s'accélérer encore, me poussant à ne surtout pas m'arrêter. 

Les musiques s'enchaînaient, de moins en moins adaptées à notre danse, mais aucun de nous deux ne semblait en avoir quelque chose à faire. C'était nous deux, c'était lui et moi, c'était moi et lui, et personne d'autre.

Une musique latine avait résonné à nouveau, et j'en avais profité pour aller encore plus loin.

Mes mains sur ses hanches bougeaient pour parcourir les courbes de son corps, nos visages étaient définitivement bien trop proches pour qu'un retour en arrière soit possible ou envisageable.