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Seul - Piarles

Pierre était seul dans sa chambre d'hôtel. Desespérement seul. Il lui manquait quelqu'un, une présence, une chaleur à ses côtés. Et il savait précisément qui il aurait aimé dans cette pièce avec lui.

Il ferma les yeux, la douce image de Charles envahie son esprit. Il l'imagina avec lui, torse nu, faisant sa vie dans la chambre. 

Il visualisait ses yeux émeraudes se balader dans la pièce, son torse développé avec ses muscles qui se contractaient à chaque mouvement. 

Il descendit lentement sa main, commençant à se sentir trop à l'étroit dans son boxer. 

Empoingnant son érection naissante, il fit de petit vas et viens, tentant de se convaincre que sa main appartenait à son meilleur ami, un monégasque de 25 ans. 

Quand sa main ne fit plus partie de son corps d'après son cerveau, Pierre accélèra. Allant toujours plus vite, toujours plus fort, et voulant ne serais-ce qu'essayer de reproduire la sensation qu'il aurait eu si vite si c'était bel et bien Charles qui lui procurait autant de plaisir. 

Il se mordait la lèvre alors que du liquide pré-séminal badigeonnait sa main -non pardon, la main de Charles- et son boxer noir. Pierre était bientôt à son point d'extase, il en tremblait quasiment. Le prénom de celui qui lui faisait tant d'effet franchi ses lèvres, tandis qu'il était toujours à quelques mouvements de son apogée. 

Son sexe était douloureusement dur, il y était presque.

_Donc tu te branles en pensant à moi... 

Il ouvrit les yeux et se retrouva nez à nez avec ceux émeraudes, qui cette fois ci étaient vraiment là. Il s'apprêtait à retirer sa main, cherchant quoi dire et quoi faire, mais son ami l'en empêcha. Il vint se mettre à califourchon au dessus de lui, alors que Pierre était perdu. 

_Pourquoi tu veux t'arrêter ? Il faut finir ce que tu as commencé. Et puis, j'adore la façon dont tu cris mon nom...~

Le monégasque saisit le sexe dur sous lui, incitant son ami à retirer sa main pour le laisser faire. 

_On va voir si je suis à la hauteur de tes fantasmes, chuchota le plus jeune à son oreille. 

L'interessé gémit, le brun venait de commencer des vas et viens qu'il faisait exprès de faire durer, histoire de le faire languir encore un peu. Pierre poussa de nouveau des gémissements, le suppliant d'aller plus vite. 

Charles ne l'écouta pas, il profita de cette vision. Cette vision du blond, totalement sous son contrôle, il avait tellement de pouvoir sur lui à cet instant. De pouvoir, de puissance, d'emprise. Son ami était entièrement dépendant du moindre de ses gestes. 

Pierre le supplia toujours plus, il était atrocement proche de son high. C'était une douce et lente torture. Le plus jeune retira sa main, faisant grogner sa victime, insatisfaite. 

Puis, il descendit sa tête et fini.par prendre la longeur dure et massive en bouche. Sa langue retraçait des veines, puis il suçait, allait toujours plus profond.

Pierre devait se rappeler de respirer alors que ses mains empoignaient les draps. Dans un dernier gémissement il se déversa dans la gorge du plus jeune. Charles se redressa et avala le liquide. Il lécha ensuite ses lèvres, où se trouvait encore des résidus de traces blanches. 

_Ça fait combien de temps que tu te branles sur moi Pierre ? Hein, depuis combien de temps tu me caches ça ?

Les yeux du concernés étaient encore clos, son esprit était embrumé par le plaisir, sa tête penchée en arrière. 

_T-toujours, il arriva à articuler. 

_Et c'était mieux que dans ta tête ? demanda Charles en se rapprochant de son oreille. 

Encore haletant, le blond hoche simplement la tête cette fois. 

_Bon garçon... 

Le monégasque déboucla doucement sa ceinture, toujours à califourchon sur Pierre. 

_Maintenant, passons aux choses sérieuses, veux-tu ? 

Aucun mot ne sorti de la bouche du blond, encore, mais il hocha frénétiquement la tête.