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Rêve - Sewis

Je m'amuse à montrer ma main, celle où je porte ma bague, et à la placer bien en évidence à hauteur de mon visage.

_Laissez-moi aller voir mon mari !

Je dis en continuant à avancer.

La foule se pousse un peu, même si je dois donner plusieurs coups de coudes pour me frayer un chemin à travers les gens.

Beaucoup ne m'entendent pas, il y a bien trop de gens pour que l'endroit soit calme de toute manière.

Plus je m'approche, plus je souris.

La distance entre nous deux se réduit pour mon plus grand bonheur.

J'ai traversé la planète pour venir le retrouver ici.

Pour venir le voir, le soutenir, le féliciter.

Il ne sait pas que je suis là.

Enfin, il n'est pas sensé le savoir. Mais en étant Sebastian Vettel, c'est compliqué de passer inaperçu, encore plus quand ma présence sur un circuit est désormais relativement rare.

Cependant, les gens n'ont pas l'air de trop me reconnaître.

Le sweat et la casquette Mercedes, peut-être. Je ressemble à un parfait fan quand je baisse la tête avec ça. Et, franchement, tant mieux.

Ce sont ses affaires que je porte sur moi, et je n'ai aucune envie de les enlever.

Le sweat a encore son odeur.

Je continue à me frayer un chemin parmi la foule. Personne ne semble me reconnaître, en même temps, personne ne me regarde. Tout le monde a les yeux rivés sur l'autre côté de la grille.

Parce qu'il est là.

Cette même personne pour qui j'ai traversé le globe pour lui dire en face à quel point j'étais fier de lui.

Quelques fans me bousculent, s'agglutinants devant la grille. Certains semblent contrariés par le fait que j'avance en dépassant tout le monde. Quelques uns me le reprochent ou m'insultent même.

Mais je les ignore. Si il savait qui j'étais, je pense bien qu'ils ne l'auraient pas fait.

Si ils savaient la raison pour laquelle je suis ici aussi.

J'avance et arrive enfin au niveau de la grille.

Je l'y vois, en train de signer les objets que les fans lui tendent à bout de bras, sourire en continuant en essayant de satisfaire un maximum.

Tous scandent son nom, le crient, mais quand moi, je le prononce, il tourne la tête.

Il me cherche des yeux dans la foule, sans doute pour vérifier qu'il a bien entendu ma voix et qu'il n'a pas rêvé.

Puis, son regard croise le mien.

Un immense sourire étire alors ses lèvres, encore plus que celui qu'il avait déjà, pendant que son regard chaud et plein d'amour fait fondre mon cœur.

_Seb ! Viens !

Il escalade un peu plus la grille, et se penche en avant.

Il me tend sa main, que j'attrape, en me hissant à ses côtés.

C'est plus complexe de ce côté pour se percher au sommet, à cause du haut de la grille orienté pour que les fans ne puissent pas l'escalader.

Mais, j'y arrive tant bien que mal et me retrouve de son côté.

Nos regards plongent à nouveau l'un dans l'autre et le temps s'arrête.

_Qu'est-ce que tu fais ici ? il me demande du bout des lèvres.

_Je suis venu féliciter mon mari pour son huitième titre de champion du monde, voyons.

Je n'ai jamais vu autant de joie sur son visage.

Incapable de résister plus longtemps, je l'attire à moi et l'embrasse avec fougue.

Ma main qui l'a tiré contre mes lèvres empoigne le col de son tee-shirt, alors que ma bague bien visible brille à la lumière des projecteurs.

Nous sommes comme coupés du monde, je ne sais même pas combien de temps on reste ainsi, à s'embrasser.

Mais, les cris des fans me parviennent encore à l'oreille, alors qu'ils célèbrent le champion du jour.

Le champion du monde.

Le champion de ce sport, le maître, le roi.

"LEWIS !"

Je me réveille brusquement.

L'adrénaline de mon rêve coule encore dans mes veines, mon cœur bat vite.

Je mets un moment avant de reprendre mes esprits.

Desuite, quand je suis assez lucide pour le faire, je cherche ma bague.

Je regarde mes mains, mais d'autres sont déjà posés dessus.

D'autres ornées de la même bague.

Mon regard remonte le long du bras de cette personne, jusqu'à arriver au maximum que je puisse atteindre dans cette position et se perdre dans mon dos.

Je bouge dans les bras qui m'entourent et me retrouve face à la personne qui partage mon lit.

Lewis.

Le visage calme, apaisé, et surtout heureux, qui dort encore profondément.

Son torse est nu, à l'instar de ses bras qui me serrent contre lui.

Ma peau frissonnante m'indique que moi aussi, je suis torse nu.

Après quelques minutes à regarder l'ange en face de moi, mes yeux parcourent la pièce.

J'en profite pour vérifier ma main, et, comme prévu, j'y trouve ma bague.

Mes yeux quittent mon mari et j'observe la pièce.

Des vêtements au sol, laissés là, gisants par terre.

Parmis ses vêtements, je retrouve le sweat Mercedes de mon rêve.

Je continue de balayer la pièce des yeux jusqu'à arriver au pied du lit.

Outre la bouteille de lubrifiant mal fermée qui gise aussi là, j'ouvre grand les yeux en voyant ce qu'il y a.

Un trophée massif est posé sur le sol.

Et pas n'importe quel trophée.

Celui de champion du monde.

Et, alors, je comprend.

Je comprend que ce n'était pas un rêve.

C'était des souvenirs.

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Coucou tout le monde !

Je suis sincèrement désolée du retard, j'ai pas pu écrire ce week-end, j'étais privée de téléphone.

Pour me faire pardonner, voici déjà le Sewis que vous avez voulu, ou que NellaLuu vous a forcé à voter, ça dépend, et un autre chapitre qui devrait arriver ce soir !

Et si il n'arrive pas ce soir, de 1, je suis une grosse merde, et de 2, vous avez le droit de m'insulter en commentaire.

Mais SI JAMAIS je ne le sors pas ce soir, ça sera pour demain.

Mais, en attendant, qu'avez vous penser de ce Sewis ?

Je le trouve mignon à souhait perso, même si il est un peu court.

Bisous, bonne lecture !