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Ayden
Nina vit chez moi depuis maintenant une semaine. Le frère de David a sécurisé la maison avec deux de ses hommes, postés à l'entrée et nous n'avons pas eu de nouvelles menaces.
– Regarde ! Encore un qui m'insulte.
Nina s'approche de moi avec son téléphone pour me montrer un énième commentaire insultant. J'en rigole. Elle pose ses coudes sur le plan de travail tandis que je découpe les légumes pour le repas de ce soir.
Elle continue de scruter les commentaires sous son nouveau post Instagram, mais elle ne s'arrête que sur les avis négatifs.
– Nina, c'est le revers de la médaille. N'en tiens pas compte.
– Mais pourquoi les gens sont aussi méchants ?!
Son attitude me fait sourire, je me vois il y a quelques années, quand je prenais encore à cœur tout ce qui se disait sur moi.
– Parce-qu'en tant que personnalité publique tu es un cible facilement atteignable pour déverser leur haine.
Elle soupire et continue son investigation dans ses messages Instagram. Les avants bras posés sur le plan de travail à côté de moi, elle est concentrée sur son téléphone. Quant à moi, je suis concentré sur sa cambrure, accentuée par sa position.
Lui résister est de plus en plus difficile. Je me suis promis de ne plus craquer pour son corps tant que je n'aurais pas fait craquer son cœur. Mais je me demande si son cœur en béton armé ne sera pas plus résistant que ma queue avide de son cul.
Mes yeux s'aventurent sur ses fesses et je m'écarte du plan de travail pour avoir une meilleure vue. Nina est bien trop concentrée avec son téléphone pour faire attention à moi.
– Hé Nina ?
– Hum ?
Elle ne relève même pas les yeux de son téléphone. La cohabitation entre nous se passe toujours aussi bien, mais j'ai envie d'accélérer les choses. Elle finira par tomber dans mes bras de toute façon, alors autant briser la carapace qu'elle s'est forgée.
– T'es bonne.
Avec un air ahuri sur le visage, elle se retourne vers moi. Je me contente d'esquisser un sourire. Je me rapproche d'elle, prêt à jouer à un jeu dangereux. Je pose mes mains de part et d'autre de son corps sur le plan de travail et penche ma tête vers la sienne.
– Arrête de te préoccuper de ces commentaires. Les gens t'aiment comme tu es.
Elle me lance un regard suspicieux, attendant certainement mon prochain geste. Mais je me contente de reculer et de lui laisser un peu d'espace. Son regard m'analyse, décrypte mon comportement et elle finit par me demander :
– À quoi tu joues ?
– Tu ne veux plus de moi ? Je réponds sur un ton amusé.
– Je ... Je ne veux pas de toi, je te rappelle. Mon but était de m'éloigner de toi.
