La vie est un jeu

Partie I. Révélation et Manipulation

Les hommes se sentent supérieurs à une femme, sauf qu'ils se trompent. Une femme sait utiliser ses charmes pour dompter n'importe quel homme.

Je choisis un film, qui a pour but de l'excité, ce sera beaucoup plus facile de le manipuler dans ces conditions. J'ai de la chance, il ne le connaît pas.

Le film commence, et dans une vingtaine de minutes l'action va commencer.

Comme prévu, deux acteurs s'embrassent langoureusement. Lui entre l'accoudoir, et moi à sa droite, le plan se passe comme prévu. Je place ma main gauche sur sa cuisse, lentement, je caresse celle-ci. Une bosse se forme rapidement au niveau de son entrejambe. Les hommes sont stupides. Je balance ma jambe droite au-dessus de lui, afin d'être assise sur ses cuisses. Je me penche vers lui, pour l'embrasser, quel débile. Il agrippe ma nuque à l'aide de ses mains, ma main gauche se place dans ses cheveux. L'autre empoigne mon arme placée au préalable sur le côté de l'accoudoir. Je mets fin au baiser pour me replacer sur ses cuisses, et ainsi placer la pointe de ce merveilleux poignard sous son menton. Je remonte le poignard pour l'obliger à lever la tête, s'il la baisse, il meurt. Je commence :

« - Idiot, je n'ai quasiment rien fait, tu t'es fait avoir, par une simple poitrine. J'ai une question, as-tu des êtres chers ?

- Tu ne toucheras pas à ma famille, compris ?

- Je n'en ai pas l'intention, pour l'instant, j'appuie légèrement sur le poignard.

- Je t'en supplie ne fait pas ça ! »

Ses yeux s'agrandissent, et son regard se remplit de peur. C'est donc ça, leurs regards me suppliant, c'est ça qui me procure du plaisir, un plaisir intense.

En un mouvement, je me retrouve derrière lui. Le jeu va commencer, je vais m'amuser :

« - Maintenant, tu vas exécuter exactement ce que je te dis de faire.

- Sinon qu'est-ce qu'il se passera ?

- Je pense que tu n'es pas en position de parler. »

Je replace mon arme à l'horizontale, et lui fait une légère incision, dans son cou. Quel demeuré. Je chuchote à son oreille :

« - Sinon je me ferai un plaisir de t'attacher, en prenant soin de te laisser les yeux ouverts. Pour torturer chaque membre de ta famille, sous tes yeux. Alors désormais, je serai toi, je me laisserai faire sans rien dire. »

Je le fais s'asseoir sur une chaise et l'attache à l'aide de cordes, chaque poignets, ainsi que ses chevilles. Je pars chercher de l'eau pour qu'il ne se déshydrate pas jusqu'à demain. Au début, il refuse, et je le convaincs en lui disant qu'il ne savait pas la prochaine fois que je lui en donnerais. Je vais l'achever physiquement puis mentalement.

« - Je suis gentille, je ne vais pas te scotcher la bouche tout de suite. Je préfère t'entendre commenter mon joli spectacle. »

Je reprends mon poignard que j'avais posé sur la table. Et je m'approche de lui lentement. Je commence à lui faire plusieurs entailles partout sur le corps.

Chaque cri m'encourage à reporter un nouveau coup. Je repose le poignard, loin de lui. Maintenant, je prends le derrière de sa tête de la main gauche pour l'approcher davantage vers moi, et la main droite, roue de coups-de-poing.

« - Demain sera un meilleur jour, je te le promets. »

La vie est un jeu, et savoir jouer est un art, la torture est également un art.