Partie III. Vérité

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Je ferme la porte pendant qu'on se jette dessus, l'une sur l'autre. Je la déshabille puis pars à mon armoire, je prends trois cordes et utilise le même processus, que pour Victor. Elle se retrouve nue, ligotée. Je repars dans mon armoire, et sort une piqûre du tiroir, c'est juste un anesthésiant.
Je repars ensuite dans l'autre chambre passant par l'autre porte. Je me place derrière Victor et lui chuchote :

« - C'est ton moment.

- Qu'est-ce qui t'a pris autant de temps.

- Anna avait un problème, tu as de la chance que je suis perspicace. »

Je commence à toucher ses épaules pour descendre sur ses abdos, ça l'excite, j'empoigne son membre et fait des vas et viens de plus en plus rapides. Sa tête vacille en arrière, sur ma clavicule droite. Je lâche toute emprise sur lui et part prendre des fouets dans l'armoire.
Je me place devant lui, la peur le submerge. J'interviens :

« - Alors c'est quoi ce complot avec Anna ?

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

Mauvaise réponse.

- Mais bordel ! Tu es complètement taré ! Me cri-t-il

- Tu n'as qu'à pas mentir. Alors ?

- Je lui ai proposé un marché pour qu'elle rentre dans ta vie, qu'elle entreprenne toute cette relation.

Bande de connards.

- Et elle avait quoi en échange ?

- De l'argent. Me répondit-il

- Combien ?

- Dix mille.

L'énervement me prend, je le fouette.

- Mais tu es complètement folle !

- Tu l'as connu comment ?

- C'est ma sœur.

À cet instant, je le roue de coups de fouet.

- Tu savais ce que je faisais, tu savais que je tuais des gens ! Et toi, tu envoies ta sœur ! Tu es complètement inconscient !

C'est lui, il l'a manipulé.

- Pourquoi ? Pourquoi tu m'as manipulé comme ça, Victor ?

- Une manipulatrice manipulée. »

J'empoigne mon fouet, et me défoule sur tout son corps, toute ma haine sort.
Il est proche de la mort, alors j'arrête. Je sais qu'il m'aime, il n'a pas su me résister.
Je pars de la chambre, pour arriver dans celle d'Anna.
Elle est réveillée. Je commence :

« - Tu as sacrifié ta vie pour dix mille ? As-tu accepté de toi-même ?

- Oui.

- Très bien. »

Je pars dans la pièce vitrée, où l'on voit les deux parties de la grande pièce. J'appuie sur le fameux bouton pour que le mur se retire. Je découvre ensuite l'horreur dans leurs yeux quand ils voient l'un et l'autre, nus, ligotés à une chaise. Je projette ensuite les vidéos. Victor peut apercevoir mes ébats avec sa sœur, face à lui, et sa sœur assise, dos à la vidéo. Anna voit également une vidéo, où Victor me donne du plaisir, sa vision se trouble, les larmes coulent sur ses joues, elle ne détourne pas les yeux, cette vision d'horreur, l'empêche de regarder ailleurs, elle veut tout voir, malgré le mal que ça lui donne. La vidéo s'arrête et j'apparais entre les deux traites. Anna me regarde, le visage rempli de larmes. Elle me crie dessus :

« - Putain, Maria ! Tu t'es tapé mon frère !

- Oui, et c'était excellent d'ailleurs.

- Comment as-tu pu faire ça !

Foutage de gueule.

- Tu as eu mon corps contre de l'argent.

- Mais bordel ouvre les yeux, Maria ! Certes, c'était de la comédie, mais je suis tombée amoureuse de toi ! »

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