La vie est un jeu

Partie II. Première Fois

Je ne réponds pas, mais elle entre, nue. Cette femme n'a aucune gêne avec la nudité. Elle va dans la douche, l'eau goutte sur son corps magnifique.

La vue qu'elle m'offre m'excite d'autant plus, j'intensifie mes mouvements. Elle me regarde, la baie vitrée nous sépare, mais il y a une tension sexuelle, qui s'est installée.

Elle touche son corps lentement. Elle atteint sa poitrine, et caresse lentement son téton.

Elle éteint l'eau, puis sort de la douche. Elle se rapproche de moi, toujours le corps trempé, elle glisse sa main dans ma nuque puis m'embrasse sauvagement. Je descends du meuble pour intensifier le baiser. Elle retire l'ensemble de mes vêtements puis m'emmène dans la douche. L'eau chaude parcourt rapidement l'ensemble de nos deux corps. Elle me plaque contre la paroi de la douche. Elle embrasse mon cou, ses lèvres me procurent une sensation indescriptible. Elle pose sa main gauche sur mon sein droit, et joue avec mon téton. Elle descend sa main droite au niveau de mon entrejambe.

Elle commence par quelques mouvements irréguliers au niveau de mon clitoris, puis en continuant son mouvement, insère un doigt dans mon vagin, sa coordination entre son pouce, son index, son autre main et sa bouche est parfaite. Je penche ma tête en arrière, elle me procure un plaisir excellent. Des gémissements sortent de ma bouche, malgré moi. Je me mords la lèvre pour les camoufler, en vain.

Je ne sens plus rien, mon corps ne m'appartient plus, c'est l'extase. Elle se baisse et se retrouve à genoux.

Anna prend ma cuisse et la pose sur son épaule. Elle amène sa tête entre mes jambes, elle fait un parfait mouvement sur mon clitoris à l'aide de sa langue. Ses mouvements me procurent un tel plaisir que je me plaque contre la paroi de douche, je tremble, et lâche de nombreux gémissements.

L'orgasme me vient, je ne bouge plus, comme paralysé. Elle se relève et m'embrasse délicatement. Elle sort de la douche, et amène une serviette à son corps. J'éteins l'eau pour me sécher également.

Vingt-cinquième jour

Les parties de jambes, sont nombreuses depuis quelques jours. Et j'ai envie d'Anna, de plus en plus, je ne pense qu'à elle. Je ne pense quasiment plus à tuer.

Je pars de la maison, laissant une note à Anna. Je vais chez le fleuriste et je découvre Véronique, j'adore cette dame, elle est très aimable, et gentille.

Elle me salut, surprise :

« - Maria ! Bonjour ! Comment tu vas ma belle ?

- Je vais bien merci beaucoup, et toi ?

- Ça va, ça va, dis moi ce qui t'amène ?

- J'ai donné un rendez-vous à Victor. »

Elle me laisse passer derrière la caisse pour aller dans la salle, la salle interdite au public.

Je m'installe sur l'un des nombreux fauteuils rouges.

Victor est devenu l'une des meilleures rencontres que j'ai faites dans ma vie, il est là pour moi et donne toujours de très bons conseils.

Ça fait depuis dix minutes que j'attends, Victor, bordel qu'est-ce qui fout ?

Je fais les 400 pas, l'attendant. Anna, est-elle réveillée ? Que fait-elle ? J'espère qu'elle va voir la note que j'ai laissée.

En plein dans mes pensées, j'aperçois une silhouette :

« - Qu'est-ce que tu voulais me dire, Maria ? »

Victor.