La vie est un jeu

Partie I. Homosexualité

Ça fait désormais plus d'un an que je joue, et exactement un an que je sais qu'il faut que je fasse du mal pour rester dans le jeu. J'ai énormément tué, des hommes, très peu d'enfants, et des femmes depuis quelques mois. J'ai d'ailleurs découvert mon homosexualité. Étant donné que c'est accepté par tous, cela ne me complique pas la tâche.

La gendarmerie n'a pas réussi à trouver le coupable du meurtre, qui date d'un an. L'affaire est classée sans suite. Les gens pensent que les femmes n'ont aucun pouvoir.

Je me suis également tatoué un M sur l'omoplate gauche, pour la muscade, je ne me suis pas tatoué des noix de muscade, au cas où, ils retrouveraient le coupable, cet à dire moi.

Je suis actuellement dans un bar gay, une fille me drague, et à vrai dire, elle est vachement lourde, et elle n'est pas de mon goût, je n'en ferai qu'une bouchée.

La vie est un jeu, et à force de jouer, on devient un expert dans la matière.

Je rentre dans son jeu, je la drague, simple manipulation. Qu'est-ce qu'elle est pénible ! Je lui dis :

« - Je sais que c'est un peu tôt, mais ça te dirai de passer le reste de la soirée chez moi ? »

Bien évidemment, elle accepte, alors on finit nos verres et ensuite, on part du bar.
On monte dans ma voiture, et quelques minutes après on arrive chez moi.

On passe la porte et elle se jette sur moi pour m'embrasser, c'est quoi cette folle ? Avant que sa bouche ne touche la mienne, je mets ma main à son cou :

« - C'est moi qui décide ici. »

Je l'emmène, la main au cou, au salon. Je la jette sur le canapé. Elle n'a pas compris ce qui lui attend, elle rigole. Je me mets à califourchon sur elle. Elle tente de m'embrasser, mais je repousse pas avec mon doigt :

« - Je viens de te dire que c'est moi qui décide, qu'est-ce que t'as pas compris »

Son regard change, il passe de désir, à l'inquiétude, et qui a peur d'avoir fait quelque chose de mal. Je lui ordonne de me suivre. Je vais donc dans la chambre en face de la mienne, entièrement carrelé, c'est plus facile pour nettoyer. Je lui montre la chaise, à l'aide de la pointe de mon doigt, elle s'assoit et se retrouve donc au milieu de la pièce. Je me place, pour être dans son dos :

« - Laisse moi faire, ça fera juste un petit peu mal. »

Elle tente de se relever, sans succès. Je l'ai déjà attaché, stupide comme elle est, elle ne s'en est pas rendu compte. Je me mets en face d'elle, son regard, rempli de peur, me satisfait davantage. Je déboutonne sa chemise, puis sors mon précieux poignard.

Je commence à dessiner les noix de muscade sur son magnifique ventre, elle crie de douleur, ce qui me fait hurler de rire. Je lui fais une entaille allant de son œil droit à sa bouche. Elle hurle, je rigole de plein fouet, je commence à lui donner des coups de poignard, à des points stratégiques afin qu'elle ne meure pas et qu'elle sente toutes les sensations. Je ris à chaque coup que je porte, c'est une énorme partie de plaisir. Je lève la tête pour la regarder, son regard vide, elle est déjà morte. Mes rires ont camouflés ses cris que je n'ai même pas remarqué qu'elle arrêtait de crier.

Après mettre débarrassé du corps et avoir fait un bon coup de ménage, je prends ma douche, et me couche.