La vie est un jeu

Partie III. Rester de marbre

Son regard est rempli de désir, d'excitation, quel con. Je suis nue, sur ses cuisses, il a enlevé son pantalon. Son caleçon est le seul tissu qui nous sépare. Je sens sa verge sur ma vulve, ce qui me procure un frisson d'excitation. Victor place ses doigts sur mon clitoris, et exécute un doux mouvement sur celui-ci. Je me tords de plaisir, nos corps sont collés, ma poitrine contre son torse, sa tête dans mon cou, ma tête en arrière. Il empoigne mes hanches pour placer mon vagin sur sa verge.

Il entre en moi, à ce moment précis un gémissement nous sort de la bouche. Sa respiration est complètement irrégulière. Je déteste que l'on fait du bruit pendant une partie de jambes en l'air, mais ses vas et viens de plus en plus rapide et sauvages m'excite davantage. De plus, ses gémissements graves, me confirment qu'il prend du plaisir, c'est parfait.

Ses mains sur mes hanches, pour faciliter le mouvement, me permettent juste d'acquérir le plaisir qu'il m'offre. Je gémis de plus en plus fort.

Il jouit, sa tête se penche en arrière, il se retire de mon corps. Victor replace ses doigts sur ma vulve, et procède à un fabuleux mouvement sur mon clitoris et de merveilleux vas être viens à l'aide de deux doigts bien humidifiés. Je jouis en quelques minutes.

Nous ramassons nos vêtements éparpillés partout, et nous nous rhabillons. Nous discutons un peu, puis je décide de partir à la maison.

Comment vais-je faire ? Dois-je faire celle qui ne sait rien ou l'affronter ? Le choix est vite fait, faire l'inconsciente pour mieux la manipuler.

J'arrive à la maison et je la retrouve sur le lit, à moitié nue, elle a mis de la lingerie qui met en valeur son corps. Son corps m'ensorcelle, et elle le sait très bien, mais le dégoût que j'éprouve actuellement me permet de rester de marbre. Elle me dit de la rejoindre, ce que je fais. Je m'allonge à ses côtés, dans le lit. Elle se met au-dessus de moi, et m'embrasse, je lui rends son baiser. Je n'ai aucune envie de m'envoyer en l'air actuellement, mais c'est bizarre si je refuse, alors je la laisse faire. Elle retire mon t-shirt ainsi que mon pantalon, elle place ses doigts sous mon sous-vêtement pour atteindre mon clitoris. Mais aucune once d'excitation ne me vient, je l'interrompt:

« - Flemme de simuler, actuellement. Donc fait en sorte de me faire jouir, réellement. »

Elle me regarde, choquée, elle plonge ensuite sa tête entre mes jambes. Elle arrache mon sous-vêtement. Je ne sais pas ce qu'elle fait avec sa langue, mais ça ne me procure aucun plaisir, qu'est-ce qu'elle fout ?

À cet instant, j'imagine sa tête accrochée au mur, cette vision me procure du plaisir, le dégoût marche sur le désir que j'éprouvais pour elle. Je m'imagine en train de la torturer, ce qui me procure de nombreux gémissements, et cette idiote qui pense que c'est elle qui me procure ce plaisir alors que c'est juste le fruit de mon imagination. Je ferme les yeux pour bien vivre la scène, et surtout ne pas voir cette femme, la tête entre mes jambes.