Partie I. Sous-catégorie

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L'homme se présente, il s'appelle Victor. Il me dit de m'installer et que les autres vont arriver. Je m'assois dans un fauteuil rouge, près de lui, à sa droite exactement.

Quelques minutes, plus tard, une petite femme blonde arrive dans la pièce, Victor m'informe qu'il s'agit de Camille.

Un homme la suit de près, il a les cheveux bouclés roux, il s'assoit et commence :

« - Bonjour, je suis Lucas, c'est avec moi que tu as parlé Maria. Il faut savoir que les autres membres ne viennent pas aujourd'hui. Alors si vous avez des questions, allez-y.

- Vous faites comment pour gagner des points, avec de mauvaises actions ? Commençai-je

- Personnellement, lorsque je dois prendre une décision, je fais exprès de prendre la mauvaise pour finir en faisant de mauvaises actions, reprit-il.

- Moi, je frappe, ou je suis mauvais verbalement, interrompt le grand brun.

- Et moi, je méprise les personnes, intervient la blonde. »

D'accord, je ne suis absolument pas dans le même délire qu'eux. Ils font du mal, mais ce n'est rien, il ne gagne quasiment rien. Et puis même je trouve qu'il n'y a rien de plaisant, car la personne en face baisse les yeux. Alors que quand tu les tues, tu te sens important et leurs regards sont très satisfaisants à regarder. Je ne comprends pas ces personnes, leurs vies doivent être terriblement nulles.
Le grand brun reprend :

« - Et toi ? Comment fait tu du mal ? Maria ?

- Je manipule des personnes afin de les utiliser à mon avantage.

- Pourquoi tu les utilises ?

- Pour gagner des points, voyons. J'arrive à gagner 50 à 200 points par personne suivant leur importance face à la société.

- Qu'est-ce que tu leur fais ?

- Je les tue, voyons. C'est logique. »

Choqué, il ouvre la bouche, et les autres le suivent. Je pense que s'ils seraient debout, ils tomberaient dans leurs fauteuils. C'est bon ce n'est pas la pire chose au monde. Ils ne parlent plus, silence complet.

Comme si l'art de l'assassinat n'existait pas, ça me déprime. Ils sont là comme des enfants venant d'apprendre que le Père Noël n'existait pas.

Je me lève, pour partir, je ne suis pas venue pour entendre des mouches voler. Je traverse le long couloir qui nous emmène à la boutique. Je remercie une nouvelle fois Véronique, et je pars en lui laissant un mot d'au revoir.

Je marche dans la rue pour atteindre ma voiture. Mais je suis vite rattrapé par Victor, il prend la parole :

« - Je suis désolé d'avoir réagi comme ça, c'est juste que je m'attendais pas à ça de ta part.

- Les apparences sont trompeuses. Tu devrais essayer, c'est très, comment dire, passionnant.

- Tu restes dans le groupe ?

- Je pense, je vous raconterai mes plus belles victoires. »

J'entre ensuite dans ma voiture, pour rentrer à la maison. Une fois chez moi, je me pose dans le canapé, cette journée m'a complètement épuisé. Je décide donc de mettre un film, je m'allonge puis je me met un plaid doux et chaud sur mon corps. Quelques minutes, plus tard, je m'endors. Demain, une nouvelle journée m'attend.

La vie est un jeu, soit, tu meurs, soit tu crèves, et tu n'as pas vraiment le choix, moi, je meurs, eux, ils crèvent.

La vie est un jeu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant