Partie III. Se faire pardonner

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Suite à ce regard, mon cœur s'emballe. Je me relève, elle se retrouve donc assise. Je fixe ses lèvres rosées, j'amène ma bouche sur la sienne. Ce moment est magique. Elle est si irrésistible que je n'arrive plus à me contrôler. Elle embrasse ensuite mon cou, lentement, tendrement. Les papillons viennent à moi, et s'enflamment dans mon ventre, elle retire mon haut, je suis complètement à sa merci. D'un instinct sauvage, je la déshabille en un rien de temps, c'est à moi de me faire pardonner, c'est hors de question, son plaisir avant le mien.

Anna reprend rapidement le dessus et m'enlève le pantalon. Elle embrasse mon bas-ventre puis retire mon sous-vêtement, elle me sourit. Elle s'abaisse et la tête devant ma vulve, la baisse et ensuite elle exerce un parfait mouvement sur mon clitoris à l'aide de sa langue. Je me tords de plaisir, je me cambre davantage quand elle accélère le mouvement, je lâche quelques gémissements que je tentais de camoufler, en vain.

C'est à moi de me faire pardonner, je lui ai fait trop de mal, je veux lui donner ce plaisir, ce plaisir que j'ai rêvé, tellement de fois.

Alors je l'allonge et embrasse tendrement son cou, je descends jusqu'à sa poitrine et amène ensuite ma bouche entre ses jambes. En quelques mouvements de langues, son corps se tord, et elle gémit, elle s'empare de la couverture, pendant que son dos ne touche plus le sol. Je lui murmure quelques phrases avec une voix déformée suite à l'excitation, je veux qu'elle prenne son pied. Alors j'insère lentement mon doigt dans son corps, humide, suite à l'excitation. Ses gémissements s'intensifient suite à cette action. Les doigts entremêlés à la couverture, sa tête en arrière, le corps luisant. Cette vue qu'elle m'offre est magnifique, est infiniment magique.

L'orgasme lui vient, elle s'est mise à trembler, et crier de plaisir, mais désormais elle ne bouge plus. Je m'allonge à ses côtés, puis elle pose sa tête sur ma poitrine dénudée.

Quelques minutes, plus tard, on prend l'initiative de se rhabiller, puis on se remet en place. Je lui caresse lentement les cheveux, elle fait un bruit qui paraît être satisfait.

On s'endort, dans les bras, l'une de l'autre.

Quarante-cinquième jour

Je me réveille, et à mes côtés, je ne retrouve personne, Anna n'est pas là. L'inquiétude me monte en une fraction de seconde, pourquoi n'est-elle pas là ? Que fait-elle ? Où est-ce qu'elle est ?

Soudainement, j'entends l'eau couler, elle prend sa douche, ce son me rassure, ça me prouve qu'elle va parfaitement bien. J'avais oublié que cette femme adorait prendre sa douche, je meurs d'envie d'aller la rejoindre, mais un son me coupe dans mes idées perverses.

J'entends son téléphone sonner, par curiosité, je m'approche de la table de nuit sur laquelle il est posé, en train de charger.

Comment est ce possible sur l'écran un homme lui a écrit, un homme qu'elle n'est pas censé connaître.  Un homme qui est un bon ami à moi, mais dont je ne lui ai jamais parlé.

Victor.

C'est littéralement impossible, je lis le message, et à chaque mot lu, je me sens pitoyable et humiliée.

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