Partie III. Liaison

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Cinquante-cinquième jour

Le plan fonctionne à merveille, la mort d'Anna approche, un vrai plaisir, la voir morte m'excite déjà.

Je me trouve devant la porte de Victor, lui aussi, c'est qu'un abruti, un homme sans cervelle, qui a qu'une seule chose qui l'intéresse, le sexe.

Il m'ouvre la porte et me fait entrer. Il me demande la raison de ma venue, je lui réponds :

« - J'ai envie de sexe, Victor.

- Pourquoi es-tu venue ici ? Tu as Anna à ta disposition.

- J'ai envie de toi, Victor. J'ai envie que l'on soit pas juste des amis, je veux une liaison avec toi. »

Comment manipuler un homme ? Lui faire croire qu'on veut de lui, peut-importe les conditions. Ce sont des animaux qui ont soif de sang, de viandes, en l'occurrence, les femmes, le sexe.

Il ne fallut que quelques secondes pour qu'il se trouve torse-nu, il empoigne mon t-shirt et le jette au milieu de la pièce, mon soutien-gorge vole quelques secondes après. Mes lèvres se plaquent sur les siennes.

Je devais faire quelque chose, le dégoût me venait.

Ma vengeance sera froide, tellement froide que certains finiront congelés de peur.

Je détache sa ceinture, pendant que nos langues se mélangent, sauvagement. Je me lève, pour me mettre à nu. Il faut de même, et enfile un préservatif. Je cours vers lui, et plaque mon corps contre le sien, cette action le fait tomber sur le fauteuil. Je me retrouve assise sur lui, faisant des allers-retours sur sa verge afin de l'exciterez davantage. Il ne résiste pas longtemps, car il empoigne mes fesses et enfonce son pénis en moi. Cette action nous vole un cri de satisfaction et de surprise. Sa respiration s'accélère, il plaque sa bouche dans mon cou pendant que nos peaux claquent entre elles. Il empoigne mes hanches pour l'aider dans son mouvement, pour rendre cet acte plus intense, plus brutal, plus bestial.

Je l'avais dit, les hommes ont soif de sexe.

Ses gémissements fusent, il emprisonne ma peau entre ses dents, je lui retire la tête de mon cou, et l'embrasse passionnément.

Il a failli gâcher mon plan, si Anna remarque que j'ai une liaison, le plan et complètement souillé. Je m'empare ensuite, moi-même de son cou, sa tête vacille en arrière, pendant que ses gémissements sont de plus en plus présents. J'avoue que je me dois de gémir, sinon le plan tomberait à l'eau. Il jouit. Je mis quelques instants pour jouir à mon tour. Il se retire de mon emprise et enlève le préservatif. Je l'embrasse et pars de chez lui.

Cette situation lui plaît, ça se lit dans son regard. Dois-je le tuer ? Lui aussi ? Est ce un potentiel danger ?

J'arrive à la maison, Anna est sur le canapé, pendant que moi, je suis dans la cuisine, me faisant un café. Mon téléphone se met à sonner. Enfin, le plan marche à merveille, il manquait plus que cet élément pour achever ma vengeance.

Je décroche, et entant une voix grave, masculine. Cet homme a été un pion dans cette partie.

Ernesto.

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