Anna a gâché mon seul plaisir de la journée, alors je vais jouer avec ses nerfs. Je me promènerais, désormais, nue, complètement nue. Pour la voir, avoir envie de sexe toute la journée sans pouvoir le pratiquer.
Elle me suit du regard, non, je dirais plutôt qu'elle me fixe. Je l'observe droit dans les yeux, son regard est rempli de désir et de frustration : elle ne peut pas toucher.
Je vais dans ma chambre et m'allonge sur mon lit, complètement nue. Anna me rejoint dans la chambre, elle a envie de me sauter dessus. Je vais jouer davantage avec ses nerfs.
Mes mains parcourent mon corps, allant de mes épaules à ma poitrine, de ma poitrine à mon bas-ventre et de mon bas-ventre à mon entre-jambes.
Elle est en face de moi, face à elle, moi, les jambes écartées, en train de me donner du plaisir, de me masturber. Ça doit être horrible d'assister à cette scène sans pouvoir y participer. J'insère lentement un doigt en moi. Anna est folle de rage, mais veut se jeter sur moi, elle se mord la lèvre, ce qui lui fait couler du sang sur le menton, ça m'excite davantage alors j'accélère mes mouvements. Je place d'une voix tremblante, mais tout de même provocante, entre deux gémissements :
« - Qu'est-ce tu as ? Tu es jalouse ? Tu aurais préféré être à la place de mes doigts ?
- Oui, j'en meurs d'envie.
- Tu peux toujours voir mon corps, mais tu ne peux toucher, ne serait-ce qu'un centimètre, ça doit être extrêmement frustrant.
- Absolument. Elle emprisonne sa lèvre entre ses dents, je suis en train de la pousser à bout.
- Qu'est-ce que tu as ? Tu as la rage ? Tu as envie de moi ? Si seulement tu étais compétente. »
Je penche ma tête en arrière et me cambre suite à mon plaisir qui se décuple.
C'est trop pour elle, elle se jette sur moi et m'embrasse sauvagement, j'accepte son baiser, elle me manque, bien qu'elle me dégoûte. Elle descend sa main pour rejoindre la mienne, sauf que mon autre main retient son bras, je reprends :
« - Pas touche, je te l'ai déjà dit, et je ne veux pas que tu me touches. »
C'est totalement faux. Que je le veuille ou non, je la désire encore. Je ne sais pas ce qu'elle complote, mais le fait de savoir qu'il se passe quelque chose me créer un blocage.
Anna s'enlève d'au-dessus de mon corps, totalement frustré, puis part de la chambre. Je finis mon affaire en quelques minutes, j'étais proche de l'orgasme.
Je retourne dans le salon, et la vois sur son téléphone, les mâchoires serrées. Je me place devant elle, elle soulève sa tête, et me découvre, nue, encore. Son énervement se lit dans son regard. Je la coupe entre deux regards noirs, avec, comme toujours, une voix provocante :
« - Qu'est-ce que tu as ? Tu es énervé ?
- Si t'es venue pour m'exciter et rien me donner, tu peux partir, j'ai eu ma dose aujourd'hui.
- Frustrée à ce que je vois. »
Elle sert des dents, elle perd son contrôle, c'est fascinant.
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La vie est un jeu
RomanceLa vie est un jeu, un jeu qui se gagne à l'aide de points, les points s'accumulent en faisant de bonnes actions. Les bonnes actions s'accumulent afin d'avoir un monde meilleur. Mais lorsque des personnes ne gagnent pas les points, leur vie est en da...