Adela et le royaume perdu ( tome 1 et 2)

Chapitre 14

Coucou!!!😊😊😊
J'espère que mon histoire vous plaît!!!
N'hésitez pas à me laisser des coms.

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On déambule par un labyrinthe, mon collier reste désespérément éteint. Il tourne à une intersection. Je le suis de près. Caleb est silencieux, il ne parle plus, il s'est totalement refermé sur lui.

— Est-ce que tu peux marcher sans parler de moi?
— J'essaye de comprendre ton changement d'attitude.
— Laisse tomber!
Il disparaît. Mais qu'est-ce qu'il a ?

Mon collier chauffe et s'illumine enfin.
Il ouvre une porte et me fait entrer. Je fais le tour de la pièce, il n'est pas dans la pièce principale. Je rejoins une pièce et j'ouvre la porte. Il y a un miroir dans la roche. Je vais pouvoir partir.

— Dites-moi, Apollon, pourriez-vous m'offrir « l'hospitalisé » dans votre chambre?
Le guerrier est décontenancé.

— C'est que nous... enfin. Vous et moi, nous ne sommes pas liés.

Ah, il pensait que je voulais partager son lit. Je deviens rouge écarlate.

— Non, non pas vous et moi dans le lit. Mais me prêter votre chambre pour la nuit.
Il est soulagé et moi vexée.

—Je n'y vois aucune objection. Je vous laisse vous rafraîchir. Quelqu'un viendra vous fournir de quoi vous laver et habiller.
Il quitte la pièce.

— Caleb!
Pas de réponse.
— Caleb, je dois partir?
Il apparaît le visage toujours aussi fermé.

— Tu vas devoir dormir ici et partir demain matin.
— Mais pourquoi?
— Le monde qui t'attend connaît quelques bouleversements.
— Bien.
— Profite de ton « guerrier ». Je repasserai plus tard.

Quelques minutes plus tard. Une guerrière m'apporte de quoi me laver et une tenue en cuir qui me rappelle celle de Xena. Le guerrier vient me chercher pour aller manger . Je suis de retour dans cette salle commune et pour une fois je respire, les plats ont l'air similaires à mon monde. Je mange avec appétit et je dévore des fruits. Le guerrier me lance quelques regards, mais je suis dans les nuages. Je repense au comportement de Caleb.
J'essaye de faire abstraction et j'essaye de profiter de la soirée. Le guerrier me reconduit à sa chambre et me souhaite une bonne nuit. Quand j'entre, Caleb est là.

— Tu t'es décidé à revenir?
— Comme tu vois.
— Comment c'est chez toi?

Il me fixe intensément. Et je crois que mon cœur rate un battement.

— Comme dans les contes de fée.
— Avec les châteaux et les princesses?
— Oui sauf que la princesse n'est pas aussi agréable à regarder.

Je viens de rougir. Je change de conversation.

— Tu connais la destination du prochain voyage?
— Oui, mais je ne peux pas te la divulguer.
— Encore un de tes principes de non-guideur?
Il sourit.

Et je crois que mon cœur vient de s'arrêter pour la deuxième fois.
Qu'est ce qui me prend? Je n'ai jamais ressenti ça avant. Je dois avoir un problème cardiaque. J'aurais dû accepter de faire les tests que ma mère m'avait prescrits. Je vais sûrement clamser . Oh Sainte-Marie-José, je suis condamnée.

Caleb rit.

— Tu devrais aller te reposer. Ta dernière nuit remonte au château.
Je hoche la tête.

— Est-ce que tu peux encore rester un peu?

Il hoche la tête. Je m'allonge sur ce lit. Nous discutons quelques minutes avant que je m'endorme, épuisée par ces derniers jours.

Je me réveille en forme, le lit était confortable. J'en profite pour faire ma toilette. Je bois un peu d'eau et croque dans une délicieuse pomme.
J'attends que Caleb apparaisse pour franchir ce miroir. Je n'ai pas attendu longtemps. Il revient toujours aussi soigné, mais il a coupé quelques mèches blondes. On voit la repousse de ses cheveux noirs.

— Si tu fais un commentaire sur mes cheveux, je vais te mettre dans des situations très embarrassantes!
— Bien, bien . Je lève mes mains.
— Allons-y ne traînons pas. Il risque de venir pour t'emmener déjeuner. Tu as dit au revoir à ton Apollon?
— Pas besoin. Et je saute dans le labyrinthe.