Chapitre 7

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Coucou
La suite.
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♥️♥️♥️
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J'atterris de nouveau sur mon derrière, je viens de me casser le coccyx. Adela est déjà debout, Caleb est toujours aussi indifférent.

Nous nous mettons en route dans cette dimension ou règne une ambiance apaisante.  Il y a de grandes plaines, des arbres fleuris, j'aime beaucoup ce que je vois. Adela est fatiguée au bout de trente minutes de marche, elle commence à se plaindre. On s'arrête faire une pause, j'en profite pour engager une conversation avec Caleb.

— Votre majesté, dans quel royaume sommes-nous?
— Ma reine, nous sommes dans un royaume où les femmes sont indépendantes. Elle s'occupe de toutes les tâches masculines et les hommes s'occupent des enfants.

Adela se redresse.
Dites-moi pas que je vais labourer les champs?
Caleb se marre et s'adresse à elle.

— Labourer les champs, construire des logements, couper du bois etc...
Elle est dépitée.

Je regrette Damon et sa clique.
Je ris à mon tour.

Nous reprenons la marche sous les plaintes de Adela du passé. Au bout de deux heures interminables de marche, nous débouchons sur une ville assez moderne. Il y a des habitations similaires à nos maisons, il n'y a pas de bâtiments. Nous entrons dans la ville, les femmes vaquent à leurs occupations, quelques hommes baladent leurs enfants.

Nous sommes assez surpris par les rôles inversés.
Caleb n'est pas emballé par ce mode de vie, il regarde chaque homme qui passe avec un porte-bébé. Adela a les yeux qui vont dans tous les sens. Elle passe des femmes qui portent des charges lourdes, aux hommes qui donnent le biberon à leurs enfants.
Nous approchons d'une habitation de ce qui semble être leur chef, la maison ressemble à un manoir. Elle sonne, quelqu'un vient lui ouvrir. Une femme, habillée en tenue de travail, vient à elle.

— Bonjour étrangère.
Bonjour.
— Que faites-vous dans notre royaume?
Je cherche l'hospitalisé.
Caleb sourit.

Elle ouvre le portail et nous laisse entrer.
— Suivez-moi!

Nous arrivons dans son salon, un homme avec un enfant dans les bras vient nous saluer.

Tu penses que ton Caleb s'occupera de vos enfants?
Je rougis légèrement, Caleb la fusille du regard.

— A qui parlez-vous voyageuse?
A un non-couple!
Je secoue la tête.

— Nous acceptons de vous offrir l'hospitalité, mais il faudra donner de votre personne pour en bénéficier.
C'est-à-dire?
— Tout travaille mérite un salaire.
Comme Charles Ingalls dans la petite maison dans la prairie?
Caleb se marre de plus belle.

— Suivez-moi!

Nous ressortons de la maison, on se dirige vers l'arrière-cour.Elle nous conduit dans son jardin où une montagne de bûches est entreposée.
Adela commence à avoir des sueurs froides.
Adela nous snobe et se saisit de la hache, elle tombe en arrière.

Je lâche un rire communicatif.

Adel si tu continues à rire, j'arrête ta quête pourrie. D'accord!

Elle retente l'expérience, cette fois-ci, elle tient debout, mais la hache tombe en avant. Caleb se tourne pour se marrer.
La dame a assisté à la catastrophe, elle met un terme à ce cirque . Elle ramène Adela dans la grange attenante à la maison. On entre, Adela a des hauts le cœur, à cause de l'odeur de fumier.

Caroline Ingalls faisait des gâteaux et vendait ses œufs.

Je me retourne pour rire.

Nous la regardons nourrir les bêtes, elle a placé un bandana sur son nez, pour atténuer l'odeur de fumier. La dame la regarde choquée par ce cache-misère.  Après avoir fini, cette femme conduit Adela dans une des chambres du manoir, son collier reste éteint.

— Adela, il va falloir que tu explores le manoir.
Caleb disparaît de nouveau.

Oui, mais après une douche. J'ai encore l'odeur de fermier.
— De fumier.
Oui, oui.

Adela et le royaume perdu ( tome 1 et 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant