Adela et le royaume perdu ( tome 1 et 2)

Chapitre 18

N'hésitez pas à voter pour les chapitres, pour me donner de la force. 💪🏻
Je suis en préparation du tome 2.

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On atterrit dans une position assez délicate, moi au-dessus de lui. J'ai eu la honte de ma vie, je dois être aussi rouge qu'une tomate, lui ça n'a pas l'air de le gêner, il se marre. Il m'aide à me relever.

— J'avais oublié la sensation de voyager.
— A parce que tu as déjà fait ça?
— Oui, tu es ma quatrième?
— Il y a eu trois victimes avant moi?
— Oui, mais toi, tu es championne dans les emmerdes.
— Une championne? Pourtant, ils m'ont tous adoré là où je suis passée.
— N'importe quoi!
— Jaloux!

On regarde autour de nous.

— Comment reconnaîtrai-je le royaume perdu?
— Tu le sentiras. Tu seras comme aimanté.
— Et le but de ma mission, c'est de trouver ce royaume?
— Oui
— Pourquoi?
— Pour ajuster l'équilibre entre toutes les dimensions.
— Vous le faites tous les combien de temps?
— Cela dépend de la situation économique, écologique, des guerres ect. On peut intervenir tous les ans comme tous les 5 ans.
— Et si je ne réussis pas?
— On va avoir de gros problèmes.
— Comme?
— Des royaumes vont disparaître.
— Il n'y a que maintenant que tu juges opportun de m'en parler? Ma terre pourrait disparaître?
— Oui, vous êtes les prochains.

Je respire un bon coup, j'ai pris ma mission avec trop de légèreté. Je ne savais pas que j'avais ce poids sur les épaules.

— Tu n'étais pas prête à l'entendre.
— Qu'est-ce qui a changé en quelques semaines?
— Beaucoup de choses.
— Mais il ne s'attarde pas sur le sujet.

Nous marchons depuis vingt minutes selon l'espace-temps de Caleb et  deux heures selon moi. Caleb rit.

— Tu adores lire en moi hein?
— Je crois que c'est la quête la plus atypique que j'ai fait.
— Elles étaient comment les autres? Avec un soupçon de jalousie dans la voix.
— Sûrement pas comme toi.
En se marrant.

— Je vais finir par me vexer .
Je fais la moue.

— Allez viens par là petit monstre.
Il me prend par l'épaule.

Nous longeons une plaine, mais il n'y a pas de végétations.

— Nous sommes dans quel monde?
— Un monde très moderne, plus moderne que ton monde.
— Tu es déjà venu?
— Oui, avec mes anciennes compagnes de voyages.

Nous arrivons sur un chemin de fer, il me demande de le suivre, il se pose sur le chemin de fer.

— Tu as l'intention de mettre un terme à ta vie?
Lègue-moi au moins ton royaume et tes trésors.
Il pouffe de rire.

J'entends un bruit qui se rapproche de plus en plus. Un train très moderne apparait, s'arrête et ouvre ses portes. Il me dit de monter, la sncf n'a qu'à bien se tenir. Le train redémarre, pas une secousse ou un freinage brutal comme la ligne une du métro, qui adore jouer avec nos boyaux.
Caleb se marre. J'en peux plus de lui.

— C'est réciproque petit monstre...

Nous sommes dans ce train depuis dix minutes. Il s'arrête devant une ville aussi futuriste que les films de science-fiction.Et moi qui croyais que notre Terre était moderne, je me sens honteuse. Voyons voir ce que ce monde nous réserve.
Nous descendons du train, il repart . Je suis de près Caleb qui a l'air de savoir où il va.

— Oui, je sais où je vais.
— Tu n'es pas obligé de confirmer mes pensées.
Il tourne sa tête, exaspéré.

— Cinq fois.

Une voiture automatique s'arrête, nous montons dedans.

— Tu comptes payer comment?
— Je reçois la facture directement à mon royaume. Et j'ai pris ce qui fallait pour le reste du voyage.

Je regarde à l'extérieur, tout est trop moderne, aucun charme. Les bâtiments se ressemblent tous, des tours de verre. Les hommes et les femmes sont habillés de vêtements qui se rétractent en fonction de leur humeur. Je ne vois aucun sourire, aucune émotion.

— Et tu n'as rien vu encore.
— C'est si grave que ça?
— Oui, ils font partie des royaumes condamnés à disparaître.

La voiture finit par s'arrêter. Nous mettons les pieds-à-terre et une force cinétique nous entraîne jusqu'à l'intérieur d'un de ces immeubles. Qu'est-ce que c'est ce bazar. Caleb n'a pas l'air étonné, il continue son chemin.