Adela et le royaume perdu ( tome 1 et 2)

Chapitre 14

Coucou
La suite !!!
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J'atterris sur de la terre, tant que ce n'est pas de la gadoue. Gérard parle à Caleb.

Ma mère est perturbée par le voyage, elle regarde dans tous les sens. Ce royaume est pour le moment assez similaire au nôtre. Mais vu le visage grave des deux non guideurs, c'est un terrain hostile.
Je me rapproche de Caleb.

— Où sommes-nous?
Il met quelque temps à répondre.

— Chez les barbares.
— Et c'est si grave?
— Nous n'avons aucun accord avec eux. Ils ne reconnaissent pas nos royaumes.
— Et Gégé est déjà venu?
Caleb sourit.

— Oui, il est déjà venu.
— Bien, on va lui faire confiance.

Nous nous mettons en route. Sur le chemin, des drapeaux de tête de mort flottent au gré du vent.
Hostile a-t-il dit? Je vais finir dans un cercueil les fesses plates par les atterrissages. Caleb rit, ma mère le fusille du regard.
Nous marchons deux heures, avant d'atterrir dans le parc d'attractions version horreur. Le village est sinistre, des haches et des armes sont fièrement accrochées sur les maisons. Une affiche indique la date de la prochaine exécution.

— Caleb, tu es sûr qu'on doit passer par là, il n'y a pas un itinéraire bis?
Caleb esquisse un sourire. Gégé répond à sa place.

— Oui, il faut passer par là, leur monde est menacé. Il y a trop de violence. Il n'y a pas une once d'humanité dans ce village.
— Merveilleux.

Nous franchissons le seuil de leur portail. Un homme, habillé en Conan le barbare, fait irruption avec une épée, prêt à en découdre. Mon dieu, je vais finir sur leur poteau d'exécution, et ce ne sont pas les poteaux de Koh Lanta, Caleb rit.
Il vient se placer devant moi. Oh, il est mignon, il me protège. Puis, il se replace derrière moi, mauviette. Il rit de plus belle et se remet devant moi. Ma mère a les yeux braqués sur Caleb, alors qu'un barbare nous menace d'une arme. Caleb pose les yeux sur ma mère.

— Que nous vaut la visite de Romains?
— Hé chéri, ton calendrier n'est pas à jour!

Caleb se marre et Gégé est choqué par mon audace.

— Vous êtes ?
Je fais une révérence.

— Adela de Vercingétorix.
— Voyez-vous ça! Vous savez ce qu'on fait des grandes gueules?
— Vous leur donnez une médaille?
Il rit.

— Non, on leur coupe la langue.
J'ai des sueurs froides.

Gégé s'avance vers le barbare.

— Gérard, tu t'es décidé à reprendre tes rondes?
— Barox, plaisir non partagé.
— Tu viens pour la traversée?

D'autres barbares, hommes et femmes, sortent armés et nous encerclent. L'ambiance change, nous ne sommes pas les bienvenus.

Une barbare me lance un regard féroce.
— J'adore ta tenue digne d'un défilé Balenciaga.
Caleb se marre.

— Quand ta tête roulera sur mon sol, on verra si tu adoreras encore.

Je me tourne vers Caleb.
— La barbare m'adore, je sens qu'on va être BFF.

Barox s'adresse à nous.
— Vous n'êtes pas les bienvenus! En revanche, je vous autorise à séjourner dans nos cellules. Demain, vous traverserez .
— Merci Barox.
— Ne me remercie pas, la soirée va être longue.
J'en ai la chair de poule.

— Xanax accompagne-les.

Elle a le nom d'un anxiolytique , mais son regard est tout sauf soporifique. Caleb rit.

— Chérie, ton ami a des troubles de la personnalité?

Je me marre, je ne lui dirai pas qu'il peut lire dans mes pensées.