Feels like love {Drago MalefoyXAléana Morisson}

{41} Rébellion

18 Novembre 1997, 20h00

Les deux jours et demi sont enfin terminés, je vais pouvoir sortir de cette prison. Durant ces deux jours j'ai heureusement eu la visite de mes amis et ils me faisaient le point sur les cours et les potins du château. Elliott est même venu me rendre visite une soirée pour me demander comment j'allais, je l'ai vu inquiet pour moi et il s'est même excusé de m'avoir crié dessus la dernière fois. Je me suis aussi excusée sur tout ce que j'ai pu lui faire car tout était de ma faute en réalité...

Toutes les personnes qui sont venues me voir m'ont demandé ce qui s'était passé, mais je ne m'en souviens toujours pas et personne ne sait non plus à part le blond qui n'est pas venu d'ailleurs.

Je suis dans les couloirs, le dîner est terminé et je me rends dans notre salle commune, quand je passe la porte je vois de grands sourires se dessiner sur le visage de mes amis.

- Regardez qui est de retour ! Dit Blaise

Quelqu'un arrive alors à grands pas et ce n'est d'autre que Parkinson. Elle s'arrête net lorsqu'elle me voit.

- Tu es si heureuse de me voir Parkinson ? dis-je avec sarcasme

- Non ce n'est pas toi que j'attendais face de mandragore. Je pensais que c'était Drago.

Il n'est alors toujours pas présent en cours, je fais comme si cela ne m'atteignait pas mais ce n'est pas le cas, j'aimerais savoir où il est. Nous nous asseyons tous ensemble sur les canapés près du feu et nous faisons un jeu de cartes pour passer la soirée.

Même si nous passons un bon moment et que les garçons me font bien rire, je ne peux m'empêcher de penser à lui, j'aimerais tellement aller lui parler.

Il est vingt-deux heures et nous décidons d'aller nous coucher. Nous montons les escaliers pour rejoindre notre dortoir et Lise me dit qu'elle va aller rejoindre Adrien dans son dortoir. Elle prend alors quelques vêtements, des produits de toilettes et file dans la salle commune adverse, elle n'a peur de rien.

De mon côté j'enfile un mini short et un sweat large puis je vais sur mon lit. Je suis allongée à fixer le plafond et impossible de fermer un œil, j'ai tellement dormi durant les jours précédents que je ne suis pas du tout fatiguée. Je repense à lui, à tout ce qu'il a pu me faire subir et pourtant je meurs d'envie de le voir, j'ai envie de sentir son regard posé sur moi comme j'en avais l'habitude. Ni une ni deux, je me lève et sors de ma chambre en espérant le croiser. Cela fait un moment que je ne suis pas sortie la nuit et je ne vais pas mentir au vu des récents événements je ne suis pas trop rassurée, l'ambiance est vraiment pesante.

Au loin je crois entendre des voix, mais je suis presque sûre que ce n'est pas des jeunes sorciers. Je m'approche un peu plus et me cache derrière une statue. J'essaie de reconnaître ces grandes silhouettes dans la pénombre, je ne mets pas de temps avant de reconnaître Rogue et Lucius Malefoy, je penche alors l'oreille.

- Quand va-t-il le faire ? Le seigneur s'impatiente.

- Bientôt Lucius, ce n'est pas aussi simple.

- Rappelle-toi du serment Severus... il ne t'oublie pas.

- Drago doit le tuer si nous ne voulons p-

Une main se place sur ma bouche et je suis tirée vers quelqu'un en arrière. Un gémissement s'échappe de ma bouche, je suis prise de panique et commence à m'agiter dans tous les sens.

- Chut, tais-toi Ana ! Il me retourne doucement et nos yeux se croisent, c'est lui.

Ce n'est que moi.

Il prend mon visage entre ses mains, et me caresse doucement les joues.

Tu as le don pour te retrouver aux mauvais endroits. chuchote-t-il

- Comment tu m'as trouvé ? je réponds en prenant ses mains

- Tu n'es pas très discrète avec ta chevalière, je savais que mon père était dans le château et j'ai vu une silhouette cachée et tu avais une légère lumière verte autour de toi.

Je ne m'en étais même pas rendu compte.

Dépêche-toi de partir avant qu'ils te voient. continue-t-il

- Mais-

- Reste pas là, tu te mets en danger.

- Mais Drago j'ai besoin de te parler, j'ai besoin de t-

- S'il te plaît, pas en ce moment.. j'ai beaucoup de problèmes.

Il met une main autour de ma taille, des frissons parcourent mon corps, il a l'air paniqué.

- Laisse-moi t'aider... dis-je en posant ma main sur sa joue délicatement.

Des pas s'approchent de nous à toute vitesse, ils sont de plus en plus forts.

- Qui est là ?

A ce moment-là, nous savons que nous sommes finis, nous n'avons pas le temps de nous échapper.