3. GRAND PRIX.

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2022 — Reuf, Nekfeu.

ESMÉE

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ESMÉE

J'ouvre un œil, me rend compte que je suis allongée sur le ventre et que le soleil tape directement dans ma chambre, signe que les stores n'ont pas été fermés hier soir lorsque je me suis couché. Les sourcils qui se tortillent dans une expression de questionnement, une musique lointaine dans les lieux me rappel vaguement les détails de la soirée dernière. Les muscles de ma nuque se relâche, ma tête se repose sur mon oreiller.

Je n'ai pas bu d'alcool. Je me suis juste contenté de beaucoup d'Ice Tea framboise, ça c'est mon essence pendant les soirées. Je ne fume pas non plus, je ne supporte pas la fumée de cigarette à vrai dire.

– Il est quelle heure ? Grogne une voix dans mon dos, celle de Eloïse. Putain les stores !

Un bruit de gorge m'échappe, de son côté du lit, elle est face aux fenêtres qui longe ma chambre. Je sens le matelas bouger derrière moi, signe qu'elle s'est tournée vers moi dans le lit. Je tends ma main vers la table de nuit pour récupérer mon téléphone.

– Il est bientôt onze heures, soufflé-je en reposant mon téléphone sur ma table de chevet.

– On s'est couché à quelle heure ? Demande-t-elle en marmonnant.

– Toi vers cinq heures je crois, moi six, j'ai voulu débarrassé le plus de bordel avant d'aller dormir.

J'ouvre les yeux en entendant quelqu'un frapper à la porte de ma chambre. Je donne l'autorisation et la porte s'ouvre en grand sur deux têtes en particulier : mon frère Mathias et Sofiane, le frère de Alix, qui est donc mon cousin. Je reconnais l'expression sur leurs visages, je secoue la tête en me relevant.

– Laissez-moi tranquille ! Dis-je en sortant du lit, je fonce jusqu'à la salle de bain et referme la porte derrière moi.

J'entends Eloïse hurler dans la pièce à côté puis rire à gorge déployée, elle insulte mon cousin, moi ça me fait sourire car j'ai échappé aux méchants loups. Enfin ça, c'est ce que je pensais car en me tournant vers l'autre côté de la pièce, la seconde porte de la salle de bain qui mène à la chambre de Alix s'ouvre d'un coup sec sur mon frère. Mes yeux s'ouvrent grands, je réfléchis un court instant et décide d'être stratégique.

Je fonce jusqu'à lui, l'entoure de mes bras en enfonçant ma tête contre son torse. Il grogne comme un ogre, moi ça me fait sourire car je sais qu'il a du mal avec les contacts physiques, surtout lorsqu'il s'agit de son microbe de sœur. Je l'ai eu à son propre jeu !

– Lâche moi maintenant tas de microbes, grogne-t-il à mon encontre.

– Bonjour à toi aussi mon grand frère d'amour ! Dis-je d'une voix pleine de second degré. J'espère que tu as bien dormi.

COMME UNE NUIT D'ÉTÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant