- Djιᥣsι ; Esmée & Sidjil.
« C'est pas fini même si la mort nous frôle
Parce que t'es là et t'es comme une boussole
T'es comme les étoiles, la nuit tu m'accompagnes
J'te laisserai fouiller dans mes rêves indomptables »
09.06.2023 - 16.08.2023
cett...
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SIDJIL
Paris, troisième arrondissement. Nous sommes arrivés il y a un peu plus d'une heure à Paris avec les gars, je suis complètement fracassé par le décalage horaire mais après une bonne douche, des vêtements propres et une bonne hygiène buccal récupéré, j'ai rapidement récupéré une voiture de location réservé pour mon séjour de quelques jours à Paris et ensuite me diriger vers le centre de la capitale.
Je pousse la porte du petit commerce, qui se retrouve à être pris d'assaut par quelques personnes qui flânent devant les grandes vitrines. La file d'attente se raccourcit petit à petit, j'arrive à capter l'endroit où la brune se trouve.
Ce n'est pas si compliqué, sa voix est beaucoup plus enjouée et serviable que l'autre femme qui s'occupe des clients.
– Bonne journée monsieur Richard, au plaisir de vous avoir revue, saluez votre femme de ma part.
Je retiens un sourire. L'homme passe à mes côtés lorsqu'il termine de saluer la brune en souriant lui aussi, je le suis des yeux avec un faux air menaçant puis je tourne la tête vers le comptoir. Esmée m'observe avec des grands yeux puis un énorme sourire longe ses lèvres brillantes de gloss.
– Bonjour. Vous désirez ?
– Un peu compliqué de répondre, toi, j'imagine, dis-je en me penchant légèrement pour chuchoter. Alors, deux tartelette à la framboises.
Ses sourcils se haussent légèrement. Elle se retient de glousser, je le vois à la manière dont ses lèvres se pincent, le teint de son visage un peu plus bronzé qu'à mon départ, se mets à légèrement rougir au niveau de ses pommettes.
– Ça sera tout ?
– Oui, enfin je ne l'espère pas.
Elle craque et pouffe de rire.
Elle s'éloigne en récupère une boîte en carton, je la suis des yeux et elle récupère une pelle à tarte pour servir les deux tartelettes dans le carton. Elle revient au niveau du comptoir et referme la petite boîte. Elle retire les gants qu'elle avait enfilé et les jette plus loin dans un bac, et se dirige vers un écran.
– Ça vous fera trente euros.
– Par carte.
Elle tend le boîtier dans ma direction et je paye sans contact. Elle sort le ticket et me le tend, avant de glisser la boîte sur le comptoir, elle regarde vers sa droite un instant puis me glisse :
– Je termine dans cinq minutes. Je te rejoins et on ira se balader pas loin, je connais un endroit sympa.
– J'imaginais plus finir ça chez toi. Mais ça me va.
