- Djιᥣsι ; Esmée & Sidjil.
« C'est pas fini même si la mort nous frôle
Parce que t'es là et t'es comme une boussole
T'es comme les étoiles, la nuit tu m'accompagnes
J'te laisserai fouiller dans mes rêves indomptables »
09.06.2023 - 16.08.2023
cett...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
ESMÉE
– Alors Esmée, tu nous quittes bientôt.
Je tourne la tête vers la voix qui porte juste derrière moi. Ma tutrice de stage me sourit, les bras croisés contre son ventre. Je retire mon casque que je laisse autour de mon cou et me tourne légèrement sur le siège de bureau.
– Oui, dans deux semaines.
– C'est ce que j'ai cru voir sur mon planning, je t'avoue que je suis un peu triste de savoir que tu nous quittes. Tu as été un très bon élément dans notre petite équipe. J'espère que ces derniers mois ont été agréables pour toi.
Je souris et hoche doucement la tête.
– Oui, j'ai apprécié ces derniers mois auprès de vous. Je dois avouer que ça va me faire bizarre de retourner à Paris et dans mon école, de ne plus venir ici.
– Tu pourras revenir nous voir, notre porte est grande ouverte et ça nous ferait plaisir de te voir. D'ailleurs si tu as besoin de travail, tu sais vers qui te tourner.
– Merci Laurence.
Elle me sourit et tapote doucement mon épaule. Je retiens une petite grimace et me tourne vers l'écran de mon ordinateur lorsqu'elle quitte la pièce. Je passe mes doigts sur mon épaule dénudée par mon top sous la veste de mon blazer. La douleur se dissipe maintenant que l'hématome est sorti. Rien de bien grave, juste un petit souci musculaire et sincèrement... je préfère mille fois ça.
Je range mes affaires une demi-heure plus tard. Je salue mes collègues et ma tutrice en passant devant la salle de réunion où elles sont réunies. Je sors des locaux avec mon sac sur la bonne épaule.
Je sors à l'extérieur des locaux, tourne la tête vers la gauche. Je m'attendais juste à voir Maxime, lui qui m'a promis de venir me récupérer après sa journée de travail mais je suis surprise de voir mon frère, appuyer tous les deux sur le devant de la voiture de mon cousin, en train de fumer. Ils ont eu vent de ce qu'il s'était passé il y a quelques jours pour moi en rentrant du boulot.
Maxime voulait savoir pourquoi je grimacer à chaque mouvement alors je n'ai pas pu m'empêcher de leur cacher plus. Ils ont tous été énervés. Mathias n'a rien dit mais j'ai bien vu que la situation l'a énervé aussi. En partant, il a embrassé mon front et m'a dit de lui envoyer un message, en cas de problème. Chose qu'il n'a jamais faite avec moi. Ce qui m'a énormément surpris mais en même temps, m'a beaucoup rassuré.
Je m'approche d'eux. Maxime expire sa fumée en écartant son visage sur le côté. J'embrasse sa joue et je regarde mon frère en tendant mes lèvres vers lui, sur la pointe des pieds, il grogne en repoussant mon visage avec sa paume de main. Maxime rigole.
