Chapitre 33: Emma.

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Je profite d'une petite pause dans the voice pour sécher mes larmes et vous remettre un chapitre. Oui je pleure pour rien, même devant the voice 🤧🫣🤭
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Attention ! Ce chapitre contient de la violence !

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Je me réveille en sentant ma joue brûlé. Ah oui, normal, je viens de recevoir une claque. Putain, ça faisait longtemps.
J'ouvre les yeux, doucement, mais sûrement. Je suis dans une cave. Devant moi se trouvent trois personnes.

Et là, ma respiration se bloque. Comment ? Pourquoi ? Qu'est ce que j'ai fait pour mériter une vie pareille. J'étais enfin heureuse avec un homme que j'aime, des enfants que je considère comme les miens.

Devant moi se trouve le gars qui m'a enlevée et mes parents, que je croyaient morts, je nomme Muriel et Eric Parmentier. Je porte le nom de jeune fille de ma mère. Muriel Russo.

- Vous ? Mais vous n'étiez pas mort ? Dis-je à mes parents.

- Non, nous avons orchestré notre mort, mais tu seras les raisons plus tard.

- Et vous ? Qui êtes-vous ? Dis-je au gars que je n'ai pas encore vue, il est dans l'ombre.

- Oh, oui pardon. Ou avais-je la tête, je me présente, monsieur Dalk, Benoît Dalk. Et accessoirement, le cousin de ta chère mère. Enfin mère est un bien grand mot, n'est-ce pas ma soeur ?

Benoît, le fameux Benoît, celui qui a violé ma Giu, putain j'ai envie de le tuer !

- Pourquoi ? Pourquoi m'avoir amenée ici alors que ça fait des années que je vous croyais morts, pourquoi ? Pour me tuer ? Ou bien pour me violer comme tu l'as fait pour Giulia ? Hum ?

Des moments comme celui-ci, je devrais apprendre à fermer ma gueule. Vraiment, Emma, tu devrais te taire.

- Oh, mais en voilà une bonne idée, Muriel, tu n'y vois pas d'inconvénient à ce que je viole ta chère fille ?

- Non, aucun problème. Mais avant, on va te raconter une histoire. Tu verras, une très belle histoire. Elle marque une pause et prend une chaise. Tu m'en voudras pas, je prends une chaise, ça risque d'être long. Mais pendant que je t'explique l'histoire, Éric ici présent et Benoît vont se faire un malin plaisir de continuer ce que nous avions pas fait pendant quatre ans.

Là je sais de quoi elle parle, ils vont me battre. Jusqu'à me tuer. Je le sais. Je prends une claque, puis deux, puis trois, puis un coup de poing, puis deux, et ensuite des coups de pied. Les coups pleuvent. Pendant qu'elle, elle commence son histoire.

- Il était une fois, une famille qui se nommait la famille Parmentier, composée de Muriel, moi même, Eric, mon époux, et Emma, notre fille. Je ne réponds rien, les coups fusent et je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme là.

- Un beau jour, au mois de novembre, Emma avait seulement un an et demi, elle allait avoir deux ans en décembre, nous étions tous les trois en train de faire les magasins. Nous avions fermé la pharmacie tôt car nous voulions profiter de notre fille, Emma. Oui, moi j'étais en train de me dire. Nous avions passé une très bonne journée. Ça oui. Mais voilà, comme tu le sais, nous ne sommes pas vraiment des tendres, Eric et moi. Et, notre fille Emma, on la frappait, tout comme toi. Là, je ne comprends plus rien. Ou alors c'est à cause des coups et je commence à délirer, j'en sais rien. Je la coupe dans son récit.

- Si... Si tu veux ... que j'entende la.. la suite de ton récit, dis leur d... d'arrêter les coups ... je ne vais pas survivre jusqu'à la fin ... Lui dis-je avec difficulté. Je n'arrive plus à respirer, ma tête saigne et j'ai mal à la tête.

- Arrêtez ! Je veux qu'elle entende toute mon histoire. Elle marque une pause. Donc ou est-ce que j'en était. Notre fille, Emma, voilà, on la frappé avec Eric. Et ce soir-là, cette faible, n'a pas supporté les coups et elle en est décédée. Qu'est ce que je disait, une faible, voilà tout. Alors nous l'avons enterré dans notre jardin, en dessous des rosiers. Dit-elle avec un sourire de psychopathe. Après l'avoir enterré, nous avons fermé la pharmacie quelques semaines, prétextant un problème familial et nous sommes parties en Italie. A la recherche d'une petite fille qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à notre Emma. Tu sais, même si on la battait, on l'aimait. Plus que tout. Drôle de façon de montrer à leur fille qu'il l'aimait, pensais-je. Et puis nous sommes allées dans un parc Italien, en Sicile. Et c'est là qu'on t'a vue, Anna.

Attendez, stop, elle à dit Anna ? Oh de putain de bordel de merde. Donc, si je comprends bien, j'ai été enlevé à mes vrais parents ? Parce que cette famille Parmentier, alias famille de psychopathe, ont tués leur fille sous leur coup. Réveillez moi, c'est un cauchemar !

- Quand nous t'avons vue, nous sommes restés pendant près de quatres mois en Italie pour faire un plan, fallait pas qu'on échoue. Alors on a attendu quatre mois, on a surveillé tes parents, à la limite de connaître leur emploi du temps par cœur. Puis un jour, ou tu étais au parc avec ta mère, elle avait le dos tourné, elle cherchait un truc dans son sac, alors on en a profité. C'était le moment idéal. Tu avais le même âge que notre vraie Emma, brune, yeux vert. Parfait. Ont a mis du temps à t'apprivoiser, Et puis un an après nous avons commencé à te battre. Mais nous le faisons petit à petit. Nous ne voulions pas que tu meurs comme notre vraie Emma. Bon après tu connais la suite hein.

- Mais alors, pourquoi avoir simulé votre mort ? Et surtout, qui était les deux cadavres dans le canapé ? Et qui sont mes vraies parents ?

- Et bien, figure toi que nous avons simulé notre mort à cause de toi. Ma chère Emma, au lycée, ton professeur à vu tous tes bleus. Comment ? J'en sais rien. Il était venu à la pharmacie le jour même. Il nous a sermonné comme quoi que c'était pas bien de tapper son enfant. Non mais tu l'aurais vue. Alors pour ne pas éveiller les soupçons, nous l'avons laissé en vie. Aussi, surtout parce que nous, nous ne frappons que les femmes et les enfants. Les hommes ont trop de forces pour nous, même pour Eric. Et puis, les deux corps ce n'était que des SDF, qui allaient manquer à personne.
Et pour tes parents, tu connais très bien ta mère biologique. Si je te dis Maria ?

Maria.
Donc Maria recherche sa fille biologique et je suis devant elle depuis des mois sans qu'elle ne le sache.

C'est un cauchemar. Je vais me réveiller ce n'est pas possible.

- Une dernière chose, comment vous m'avez retrouver ?

- Oh, c'est simple. Grâce à Benoît, le jour où il t'a tabassé, il y a quelques mois. Depuis, on peaufine nos retrouvailles.

C'est vrai que le jour où Benoit m'a tabassée, il avait une cagoule. Je ne l'ai jamais vue.

J'y crois pas, je vais me réveiller c'est un cauchemar. Pincez moi, je vais me réveiller dans les bras de l'homme que j'aime, avec des enfants que j'aime. En vingt minutes, j'apprends que mes parents ne sont pas mes parents, que mes vrais parents me recherchaient pendant onze ans, bah oui, je me rappelle de ce que Maria m'avait dit. Putain. Et pendant tout ce temps, j'étais devant ses yeux.

- Bon, on va te laisser cogiter pendant que tu te vide de ton sang.

J'ai pas le temps de me demander pourquoi elle dit ça, qu'elle me tire deux fois dans l'abdomen. J'ai mal, j'ai du mal à respirer et trou noir.

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Hello !

Alors qu'en pensez vous?

Je tien à féliciter les lecteurs qui ont trouvé depuis le début qu'Emma était en réalité la fille de Maria.

A bientôt !

- Jessie.

La nounou des enfants Costa - MafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant