Chapitre 49

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Bonjour à tous!! Me revoilà! Pardon pour cette attente et bonne lecture!

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Nous continuons d'échanger ainsi par téléphone en toute discrétion, tous les jours à toute heure. Je m'enferme constamment dans ma chambre pour ne plus voir mon « ravisseur » et ne sort que si nécessaire, préférant passer mon isolement en compagnie de Clarke plutôt que mon idiot de frère. Je sais que mon silence le frustre bien qu'il soit résolu à me pourrir la vie, mais j'ai une idée derrière la tête et j'attends que la proie tombe dans le piège, ce qui arriva plus tôt que je ne le pensais. Un soir, alors que je continuais à parler avec Clarke, également recluse dans sa chambre pour éviter ses colocataires, quelqu'un toque à ma porte. Je cache promptement le téléphone sous mon oreiller avant de me lever pour retirer le verrou. J'entrouvre à peine pour voir Lincoln devant, droit comme un piquet. Je ne dis rien et le foudroie du regard attendant de savoir ce qu'il me veut.

Lincoln (hésitant) : Lex'.... Tu viens manger avec moi ?

Lexa (sèchement) : Non.

Et sur ce simple mot, je claque la porte sous son nez. J'entends celui-ci grogner entre ses dents, ce qui fait naître un sourire satisfait sur mon visage. Il retoque à nouveau, et je réitère la même action que précédemment.

Lincoln : Lexa.... S'il te plait, je peux rentrer ? Parlons.

Lexa : A chaque fois que nous parlons, ça finit en discussion de sourd. Quel intérêt ?

Lincoln : Je peux ?

Je souffle, mais ouvre cette fois ci en grand pour le laisser passer. Je bloque cependant le passage quand Titus tente de faire de même. Il comprend le message et reste devant la porte. Pas question que cet idiot vienne près de moi sur mon terrain.

Lincoln : J'aimerai retrouver ma petite sœur que j'aime. Tu restes cloîtrée ici, seule. Et moi j'ai le sentiment de te perdre.

Lexa : Actuellement je ne suis pas ta petite sœur, je suis ta prisonnière. Et je ne t'ai jamais autant détesté, alors oui je te confirme, tu me perds.

Lincoln : Heda arrête c'est la colère qui te fait dire ça, mais tout ceci, c'est pour toi.

Lexa : Pour moi ? Arrête, tu sais très bien ce que j'en pense. Tu dis faire ça pour me garder en vie, mais je n'en ai plus depuis que je suis là. Et non ce n'est pas des paroles en l'air. Tu me prive de tout ce que j'aime, tout ce qui fait ce que je suis, et tu espères que je te considère encore comme mon frère ? Tu me déçois Lincoln : tu dis que l'amour est une faiblesse mais regarde-toi, le seul faible ici, c'est toi. Même ma passion, mon travail, notre lien avec papa, tu m'en prive. Je ne suis qu'une coquille vide, un légume en boite que tu gardes sagement dans ton placard jusqu'à ce qu'il pourrisse.

Lincoln : C'est toi qui décide de t'enfermer dans ta chambre, tu pourrais faire du télétravail depuis le pc du bureau, venir dans le salon regarder la télé, te détendre sur le balcon... On pourrait sortir tous les deux.

Lexa : Oh mon dieu quelle superbe idée ! Je te remercie de m'ouvrir tout ce terrain d'exploration ! Mieux lotie qu'un poisson dans son bocal !

Celui-ci souffle et regarde ses pieds. Moi je me relève du lit et viens lui indiquer le chemin de la sortie.

Lexa : Bon... Si tu as fini ? Je n'ai pas besoin d'un camarade de prison. Reste loin de moi.

Lincoln : Et si ... Je te permettais de retourner au travail ?

Je réprime mon sourire de vainqueur en gardant mon air froid et dur et me retourne face à lui qui, je le vois, n'aime pas l'idée qu'il vient de proposer.

Wanheda (Clexa)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant