Anime - Vieilles fanfic

BNHA - ce que je suis devenu • 5'048 mots

Résumé: villain deku je pense? Je blâme le fait que je me souvienne pas sur le fait que ça faiT FUCKING 3 ANS?!

Chapitre 1: Faux espoirs

Et si je l'écoutais? Et si je faisais ce qu'il me disait? Je n'ai pas d'alter. Je ne suis qu'un déchet. Un rejeter de la société. Je ne sert à rien. Ah si. Une chose. Être le souffre-douleur de Kacchan. Je ne sert qu'à ça. J'ai aucun amis, personne sur qui compter. Je passe pour la énième fois cet objet sur mes poignets. Un couteau, tout ce qu'il y a de plus simple. Mes bras sont couvert de cicatrices, tout comme mes jambes , et même mon torse. J'ai toujours encaissé, tout pris sur moi. J'aidais les autres en sachant qu'ils ne ferait jamais pareil pour moi. Je les ai défendu pour qu'ils m'insultent des heures après. Les héros sauvent les victimes. Où il est, moi, mon héros? Celui qui doit me sauver? Celui qui doit me remonter le moral? Celui qui se promène avec le sourire? Tout ce que je sais, c'est qu'il n'est pas là. Il n'est jamais venu m'aider. Pas une fois. Il est 17h24. Maman va bientôt revenir. Je nettoya le couteau et le rangea à sa place. Je couvris mes blessures avec un bandage, remis mon chandail, et plaça un sourire sur mon visage. Il était faux. Bien sûr qu'il était faux. Comment vouliez-vous que je puisse sourire sincèrement avec la vie qu'on m'a imposer, hein? J'entendis les clés, puis la porte s'ouvrir et se refermer. Elle venait de rentrer. Je sortis de ma chambre, le sourire aux lèvres.
- Bonjour maman! Tu as passé une bonne journée?
- Oh, mon chéri. Oui, une excellente journée, merci de demander. Je vais commencer le repas. Aide-moi.
J'acquiesça et vint la rejoindre. Elle n'avait, évidement, pas demander comment je me portais. À la fois elle s'en fichais, et elle savait déjà la réponse. Oui. Ce sera toujours un oui, même dans les moments où je suis au plus bas. « Oui ça va très bien. J'ai rien fais de particulier aujourd'hui, juste l'école et parler avec des amis haha. » C'était toujours ce que je disais, peut importe à quel point c'était horrible comme journée. Peut importe combien de nouvelles cicatrices se trouvaient sur mon corps. On fini de préparer le souper, et on mangea dans le silence. Après quelques minutes, je le brisa.
- Euh... maman?
Elle leva les yeux vers moi.
- Je... je voulais savoir... tu ferais... tu ferais quoi si j'allais étudier à Yuei?
Yuei. La plus grande école de super-héros qui existe. Mon idole, All Might, y avait étudier. C'était mon rêve, mais pour un sans-alter comme moi, c'était tout bonnement impossible.
- Oh chéri.. tu veux encore y aller? On en a déjà parler, non? Tu ne peux même pas passer le test d'admission, et tu le sais. Il faut juste trouver une autre école où tu pourras étudier en sécurité. Tu pourrais créé des gadgets pour les héros sinon!
Elle le disait si innocemment. J'en rirais presque. Je voulais être un héros, celui qui est connu, pas celui qui se fait petit à côté, et qui ne sert qu'à faire le costume. Je lui souris, disant que c'était vrai, m'excusant, et alla dans ma chambre. Elle était couverte de posters de All Might, avec plusieurs figurines. Un jour. Un jour je serais aussi connu que lui et deviendrais le numéro 1. Je pris une douche et, avant de me changer, regarda mon corps. Bien que je m'entraîne presque chaque jour, il était frêle et, évidemment, couvert de cicatrices. Quelques unes plus anciennes que d'autre. Sur mon corps il n'y avait que deux endroit où il n'y en avait pas. Sur ma tête (et la gorge) et autour de mon épaule droite. Pourquoi ? Parce que je garde cet endroit libre, là où je me suis couper pour la première fois, et je veux que la dernière y soit. Le lendemain fut comme les autres jours. École, dîner, harcèlement, école, insultes, maison, mutilation, souper, douche, dodo. Le matin, avant l'école, je m'entraînais et je faisais mes devoirs à l'école. Kacchan continuais perpétuellement de m'insulter. « Idiot », « imbécile », « bon à rien », « déchet », « rejeter », « sans-alter », « tu es inutile au monde » , « on se porterais mieux sans toi », « va te suicider », « tu l'as pas d'alter le faible » ou encore « peut être dans ta prochaine vie ». Dans un monde où 80% de la population avait des super pouvoir, je faisais partis des 20% restant. Les 20% qui devait se faire protéger, ceux qui n'était rien au yeux des autres. C'est toujours avec cette mentalité qu'un jour, en revenant d'une bagarre à sens unique, un vilain m'attaqua. Il tentais de rentrer par ma bouche, bloqua mon système respiratoire. Au début, je me débattais, puis j'arrêta. Et si je l'écoutais? Et si je faisais ce qu'il me disait? Peut être que le monde se porterais vraiment mieux sans moi? Je choisi de ne plus résister. Si le destin en avait décidé ainsi, peut être que je devais vraiment mourir. Que je ne méritais pas de vivre. Ma vue commençait à se brouiller. Adieu maman. Mes jambes ne bougeaient plus. Adieu Kacchan, je t'aurais au moins écouter une fois. Mes bras ne bougèrent plus. Adieu ma vie de sans-alter. Alors que je n'entendais progressivement plus rien, une voix puissante atteint mes oreilles. « TEXAS SMASH! » J'ouvris doucement mes yeux. Qui était-ce? Un héros? Non. Aucun n'était jamais venu, alors pourquoi maintenant? Tout devint noir, puis lumineux. J'ouvris les yeux, et vie mon héros devant moi. All Might m'avait sauver la vie.
- Mon garçon, c'est une chance que j'aille été dans le coin, haha! Le fait que tu t'ais débattu au début t'as aider à ne pas succombé. Et merci de ne pas avoir bouger quand je suis arriver, je ne t'ai pas blesser. Tu devrais entraîner un peu plus ton alter!
Je baissa la tête. Une chance hein? Ma vie complète n'était que malchance. Problèmes sur problèmes.
- Désolé mais je... je n'ai pas d'alter...
- Ah euh... je suis désolé pour toi. Pourtant tu m'as l'air bien battit et plutôt musclé.
Alors qu'il s'excusait, il était gêner. C'est sûr. Qui s'attendait à ce qu'un garçon de mon âge soit sans-alter.
- Ne vous en faite pas, je suis habitué à ce qu'on se trompe. Dites euh, All Might. Est-ce que c'est possible de devenir un héros sans alter?
Il baissa le regard, comme s'il voulait évité ma question.
- Non. Je suis désolé, c'est impossible. Si tu veux sauver des vies, tu pourrais aller dans la police? Ils sont aussi très important pour nous, héros. Ou ambulancier? Les victimes des actes de vilains ont besoins d'être soignée, non? Je suis désolé mon garçon, mais un héros sans alter, c'est comme si tu essayais de manger une soupe avec une fourchette. Ça peut fonctionner une ou deux fois, mais les autres vont te juger, et tu vas rapidement abandonner pour faire comme eux. Encore désolé, mais je dois partir.
Puis, il sauta, et disparu. J'aurais dû m'y attendre. Qu'est-ce que j'espérais? En plus, tout les autres métiers qui « sauvent des vies » sont de près ou loin en lien avec les héros. Alors, à quoi bon? Je marcha, d'un pas lent et régulier, vers ma maison. Mes derniers espoirs venaient d'être détruit, et ce, par l'homme que je respecte le plus. Non, que je respectais. À présent, je le déteste. Tout comme société merdique dans laquelle on est, et qui se repose que sur les pouvoirs. Si tu n'en as pas, tu seras inévitablement au bas de la pyramide, en dessous de tout et tout le monde. Des larmes commencèrent à couler sur mes joues. Je les essuya immédiatement, sinon j'allais avoir les yeux rouges quand ma mère allait revenir. Je continuais de marcher, mais j'avais l'impression que c'était ailleurs. Je n'étais pas sur le chemin pour rentrer chez moi. J'étais sur le chemin de la vie. Si je tombais, je plongerais dans un gouffre sans fin, là où tout ce qui m'attendais serait la mort. Quand je repris conscience, je regarda autour de moi. Où étais-je? Je vis un bâtiment avec de la lumière, alors j'y entra. Un bar banal, presque inoccupé. Il n'y avait que le barman, ressemblant à une fumée, et un homme à capuche avec une main sur le visage. Je m'approchai d'eux, et leur demanda où étions-nous.
- Excusez-moi, euh... j'aimerais savoir où je suis...
Les deux homme me dévisagèrent.
- Dans un bar... et avec des personnes pas trop fréquentables pour un gamin comme toi. Allez, va t'en et va demander de l'aide aux héros, sinon des choses mauvaise pourraient t'arriver.
Il le dit avec un sourire qui commençais à remplir son visage caché. Je rigola.
- Aux héros hein? J'en ai rien à foutre des héros, et si vous me blesser aussi. Tuer-moi si ça vous chante, c'est pas comme si j'étais utile à quelqu'un, ou qu'un de ces héros allaient s'occuper d'un sans-alter comme moi. Merci quand même.
Je tourna les talons et marcha vers la sortie. Je les entendis parler derrière moi, et l'un m'appela.
- Eh bien gamin, si tu restais un peu? Je sens qu'on pourrait s'entendre...
Il laissa sa phrase en suspense pour m'inviter davantage à le rejoindre. Après tout, je n'ai rien à perdre, alors je revins sur mes pas.
- Tomura Shigaraki, et lui c'est Kurogiri, alias Black Mist. Donc, jeune homme, pourquoi n'aimes-tu pas les héros?
Je rigola de nouveau.
- Pourquoi je ne les aime pas? Hum, voyons voir... Parce que dès que j'avais besoin d'eux, personne n'est venu m'aider. Parce que dès qu'on m'harcelait, tout le monde m'ignorait. Parce que même mon intimidateur, celui qui m'as pousser au suicide des dizaines de fois, veut en devenir un. Parce que même le héros numéro 1 du Japon a anéantis mes rêves et ma vie d'une seule phrase.
Je me tut en voyant leurs expression. Une personne normale aurait tenté de me faire retrouver la raison, me convaincre que les héros sont gentils et aident tout le monde, mais pas eux. La fumée ambulante regardait l'homme aux mains, et celui-ci avait le même sourire que tout à l'heure.
- Eh bien, tu es comme nous, à peu de choses près. On fait parti d'une ligue, une organisation qui rejette tous les super héros, en tentant de prouver qu'il ne sont gentils que de façade. Veux-tu nous rejoindre?
- Attendez, vous êtes sérieux? C'est une des pires présentations que j'ai jamais entendu, de un, et de deux vous demander à un adolescent suicidaire et sans-alter de rejoindre une organisation criminelle. Alors qu'une tortue serait plus forte que moi?
Les deux hommes ne me répondirent pas, soit cherchant leur mots, soit ne voulant juste pas parler. Je leva les yeux au ciel.
- Enfin, je vieux bien. Par contre, quand vous verrez que je serais inutile, comme toujours, vous me jèterais comme les autres.
Je crus voir un sourire sur le visage de Kurogiri. Celui qui c'était présenté comme étant Shigaraki repris la parole.
- Entraîne-toi encore une semaine et reviens ici, j'aurais quelque chose pour toi, dit-il sans avoir effacer son sourire.
En bref, je devais continuer ce que je faisais depuis trois ans, et tout simplement revenir ici la semaine prochaine? Bon, j'ai rien de mieux à faire, alors pourquoi pas. J'accepta et quitta le bar dans lequel je me trouvais. La ligue des vilains hein...