Chapitre 6: Elena

39 7 12
                                    

Petite annonce: Coucou tout le monde, alors juste pour vous dire que j'evite un peu de mettre le nom propre des lieux citer dans l'histoire. Limite, je vais peut être inventé. Bonne lecture mes cocos.

Ici, à mon lieu de travail, je me sens le mieux à l'aise... Je crois. Parce qu'en fin de compte, je suis libre de mes mouvements. Le fait de sourire au client même si c'est un sourire de courtoisie, me fait quand même du bien, me donne l'impression que tout n'est pas perdu pour moi. Si j'ai la force de sourire, alors je pourrais avoir la force de me libérer.

C'est bientôt la pause, j'enlève mon tablier pour aller me réfugier comme j'en ai l'habitude, mais, Béthanie, l'une de mes collègues me demande de patienter avant d'y aller et de servir la table 5.

— D'accord, j'y vais.

Je reprends mon tablier et le remets. Je mets la pizza quatre fromages et les deux jus de pêche sur un plateau et m'avance vers la table 5.

En m'avançant petit à petit vers la table, je reconnais le garçon assis sur cette table. Il était dans le même bahut que moi. Maintenant que je le vois, je me souviens aussi tôt qu'il n'a pas fréquenté dans notre lycée cette année. Peut-être a-t-il changé d'école ?

— Elena ? Me reconnaît-il en me regardant d'un air surpris et avec un sourire.

— Salut Marco !

— Wow ! Ça fait un bail. Tu travailles ici ?

— Euh... Oui, je travaille là. C'est bien pour toi la commande ?

— Ouais, ouais, c'est pour moi.

Je dépose le plateau de pizza et les jus de pêche sur la table.

— Et tu comptes finir une pizza entière ainsi que ses deux verres de pêches tout seul ?

Il ricane face à ma question. Pourquoi rit-il ? J'ai dit quelque chose de drôle ?

— Nah ! Je suis avec quelqu'un, mais il est allé aux toilettes. Il ne va pas tarder.

Je souris timidement avant de lui souhaiter un bon appétit, accompagnée de mon sourire spécial clientèle. Je me retourne munie de mon plateau, avant d'heurter quelqu'un d'assez robuste, j'ai littéralement cru que j'allais tombé à la renverse.

—  Aie !! M'exclamais-je

Mais c'est mon plateau qui c'est plutôt retrouver par terre à ma place.

Étant donné le bruit qu'a fait le plateau quand il est tombé, les gens dans le restaurant avaient les yeux fixés sur moi et l'inconnue qui m'avait bousculée. 

Je me dépêche de me baisser pour le ramasser, mais je vois une autre main s'avancer pour le ramasser aussi. Je le laisse faire avant de rapidement me redresser, et il le fait à son tour.

Il me fixe pendant un long moment sans rien dire, comme s'il m'avait déjà vu quelque part. Ça m'étonnerait, vu que je ne sors presque jamais et en plus, je ne l'ai jamais vu au lycée. Mais ses yeux... Oui ses yeux sont vraiment charmants. Je n'avais jamais vu quelqu'un avec de si beaux yeux, d'un noir intense je dois dire.

Mais qu'est-ce que je raconte encore ? Qu'est-ce qu'on en à foutre de ses yeux ? Je suis en service là, et je ne dois parler a aucun client pendant mon service et encore moins les laisser me regarder comme il le fait. Qu'attend-il pour me remettre mon plateau ? Je ne me préoccupe plus de ça et me contente de prendre mon plateau sans dire un mot. Je le contourne avant d'aller vers le comptoir.

Je dépose le plateau et enlève mon tablier à nouveau pour enfin prendre ma pause. Je passe un regard discret sur la table 5, et je vois le garçon de tout à l'heure me regarder encore sans gêne. Quoi qu'on ne dirait pas qu'il me regarde pour le plaisir, mais plutôt comme s'il voulait me dire qu'elle que chose.

Je n'y prête plus attention et vais à l'arrière boutique pour me retrouver seule avec moi-même. Les autres doivent être en train de prendre leur pause au centre commercial. Moi, je préfère rester ici à regarder des vidéos de danse et si possible acquérir plus d'expérience dans le domaine, car oui, la danse, c'est ma passion.

Direction l'arrière boutique où se trouve mon sac à dos et mon pull gris, je m'arrête dans mon avancer quand je surprends l'une de mes collègues la main dans mon sac. 

Mais comment elle ose fouillé dans mon sac celle-là? Pourquoi fait-elle ça ? Je sens la tension monter et m'avance rapidement vers elle, avant d'arracher mon sac entre ses mains.

Non mais !

— Je peux savoir ce que tu fiches avec mon sac s'il te plait ? Demandais-je.

Devant cette fille qui auparavant ne m'avait jamais adressé la parole, je me demandais pourquoi soudainement elle avait l'air de s'intéresser à moi au point de fouiller mon sac. Elle possède une coupe de garçon manqué avec ses cheveux blonds, un piercing sur le nez et un tatouage sur le cou si je ne me trompe pas. Je la trouve très belle et pleine d'assurance aussi. Si seulement...

— Rien, qu'est-ce que tu crois ? Je cherchais juste un tampon. Me dit-elle.

Elle n'a même pas l'air déranger d'avoir fait quelques chose qu'il ne fallait pas. Non mais je rêve.

— T'aurais pu attendre que je vienne pour me le demander.

— Ahh parce que madame à des secrets qu'elle cache dans ce sac peut être ? 

— Ça ne te regarde pas. Tu n'as pas le droit de fouiller mon sac, Marianne. C'est une violation de ma vie privée.

 — Et puis quoi ? Tu vas le dire à ta mère pour qu'elle le raconte à la patronne et me vire ? Et puis d'abord pourquoi t'es tout le temps fourré ici pendant la pause ?

Ses questions m'irritent de plus en plus.

— ... Ça n'te regarde pas.

— Les filles comme toi, je les emmerde. Tu te crois meilleur que nous et du coup trop bien pour traîner avec nous sois disant parce que ta mère, c'est une amie de la patronne. Ouais, la fille pour qui on mâche tout et elle avale juste. 

Pourquoi elle me parle comme ça ? J'ai pas raison de l'as réprimander à-propos de mon sac ? Pourquoi mêler ma mère a sa ?

— Tu sais quoi, reste là toute seule si ça te chante. T'es vraiment nul comme nana.

Avant de sortir, elle me bouscule un peu, me laissant là, à me poser tout un tas de questions sur mes relations humaines. 

Je sais pas ce qu'il fallait que je fasse ? J'ai bien fait je pense, elle voulait quoi ? Que je lui dise que c'est bien qu'elle est fouillée mon sac ? Que je suis contente et qu'elle devrait plus souvent le faire?

Elle ne m'avait jamais parlé comme ça. En fait, elle ne m'avait jamais parlé tout court. À croire qu'elle n'attendait qu'une occasion pareille pour me dire toutes ses méchantes paroles.

Je m'assois au sol dans un coin et je sors mon téléphone pour regarder des vidéos comme prévu. Les pieds repliés sur moi-même et les écouteurs à l'oreille, je vais sur YouTube me divertir.

Voili, voilou, un autre chapitre sur Elena. J'espere que vous allez aimé et que pour vous l'histoire, bien qu'elle va un peu lentement 😅, j'espere qu'elle va sûrement aussi.  Laissez des commentaires, dites moi si ça vous plaît. Xoxo.

ELIXIROù les histoires vivent. Découvrez maintenant