ELIXIR

#Special# Chapitre 36: Marianne

Alerte chapitre assez long les amis.

Agir comme une dure à cuire m'a toujours avantagé. J'ai toujours trouvé refuge dans ce rôle de Bad girl. Je voulais me protéger des gens, des moqueries et critiques, mais au fond, j'aspire à faire de grandes choses et ce n'est pas un obstacle tel que ma cousine qui va m'empêcher d'avancer.

J'ai toujours été sûre de moi, peu importe la situation, jamais je n'ai douté de mes capacités, la seule chose qui me manque, c'est la prise de décision. Je suis indécise ! Mais des l'hors où je me décide, je prends les choses en main comme une chef et je fais tout pour avoir ce que je veux. Absolument tout.

Je m'en fous maintenant des gens, de leur dire et tout. Mais lorsqu'il s'agit de quelque chose qui me tient à cœur, là... je prends les armes. Je suis une guerrière en armure de l'extérieur et faites de coton à l'intérieur. Je suis Marianne Crest.

Je vais y arriver. Je vais confronter cette mal élevé de Savannah.

Je me souviens encore de cette petite fragile de cousine, qui avait besoin de moi pendant les vacances pour l'aider à tenir tête aux autres qui l'harcelait et la taxer de tout, je me souviens de son insouciance et aujourd'hui, elle veut me défier, moi qui lui ai pourtant tout appris.

Savannah et moi n'étions pas trop proche comme cousine avant quand je vivais dans cette maison. Quand j'étais petite, elle vaut l'art de m'énerver, à être la petite fille modèle et je l'enviait d'avoir tout ce qu'elle veut. Nous étions de la même famille, mais pourtant, elle était née sur une plus belle étoile que moi. J'enviais sa maison, ses vêtements, ses fêtes, ses jouets, tout.

Mais je m'étais rendu compte après la mort de sa mère qu'elle n'était pas heureuse de faire la fille parfaite, elle voulait se lâcher et en même temps ne plus être la cruche de service. Les gens abusé d'elle, parfois se moquait d'elle. Elle avait un ami, Marco, qui l'aider à se défendre, mais elle ne voulait plus autant comptait sur lui.

Elle m'a demande de l'aide pour faire face aux gens qui lui faisait du mal moralement. Je ne voulais pas l'aider, mais elle m'a raconté tout ce qui lui passait par la tête et j'ai commencé à éprouver de l'empathie. Elle savait que j'étais une dur à cuire, capable de faire ce que je voulais quand je le voulais. Elle voulait savoir d'où me venais cette force et je le lui ai apprise.

Aujourd'hui, apparemment, élève à dépasser le maître et c'est même transformé en monstre.

Tout ce que je désire, c'est d'avoir une vie un peu plus calme, alors elle va devoir m'écouter.

- Cousine ! Qu'est-ce que tu fais là ? M'interroge-t-elle.

Dos à elle, je me retourne pour lui faire face, faire face à cette fille aux cheveux bleue nuit, cette fille que je ne reconnais plus depuis un bail déjà.

- Je veux le numéro de mon oncle.

- Tu veux dire mon père ? Pourquoi ?

- Je veux lui parler. Je sais qu'il a changé de numéro et que tu es la seule à l'avoir. Je veux lui parler, c'est urgent.

Elle me fixe et exquise un léger sourire avant de s'avancer vers la table en bois et se servant de l'alcool.

Son verre en main, elle se retourne vers moi avant d'en boire une gorgée.

- Tu veux encore lui demander de l'argent ?

- Non !

- Qui est malade ?

- Personne !

- Alors quoi ? Pourquoi veux-tu son numéro ? Vous avez tellement l'habitude abusée de l'argent de mon père dans cette maudite famille.