Chapitre 9

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TW: Beaucoup, beaucoup de larmes, Survivor Guilt. 

Bonne lecture ! 





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   Je pousse la porte du bâtiment précipitamment. 

   Une fois dans la grand hall recouvert d'un carrelage blanc et d'une atroce peinture jaune, je prend une grande inspiration. Cet endroit est déjà  assez sinistre comme ça je ne souhaite pas en rajouter une couche avec ma panique. J'entend un tas de pensées inquiètes voir suppliantes, je tente de les ignorer comme je peux. 

   Je me dirige d'un pas souple vers l'accueil avant de doucement m'adresser à la femme derrière celui-ci: 

- Bonjour madame, je viens voir Izuku Midoriya, dans quel chambre il se trouve s'il vous plait ? Je lui demande, elle tape sur son écran le nom du garçon. 

- Bonjour, elle regarde son écran, alors chambre 24, 3ème étage. 

- Merci beaucoup, je lui dis dans un léger sourire avant de me diriger vers l'ascenseur. 

   J'appuie sur le bouton d'appel de l'ascenseur, il s'ouvre quelques instant plus tard, je presse le chiffre 3, la cage se referme devant moi. 

   Je continue de contrôler ma respiration dans l'ascenseur, ignorant les pensées environnantes, j'aimerais éviter de faire comme hier soir, surtout en public. 

   Les portes de la cage s'ouvrent, me dévoilant un long couloir blanc du sol au plafond, un fort éclairage blanc traverse la pièce et une odeur désagréable de javel s'en dégage, donnant une allure de film d'horreur à l'endroit, j'avance, cherchant le numéro de la chambre, que je trouve rapidement. 

   Je frappe deux coups, une voix rauque me dit d'entrer, clairement pas celle du garçon. Je passe la porte. 

   Shota est planté au centre de la pièce, les bras croisés, je lui souris. Je m'apprête à tourner la tête vers le blessé quand deux bras entourent soudain ma nuque et ma tête se retrouve plaqué à une poitrine imposante. 

   Elle sent super bon j'adore ! J'avais vraiment besoin d'un câlin. 

   Je reconnais immédiatement la voix forte de la jeune et jolie Midnight "l'héroïne interdite au moins de 18 ans", je ne sais pas si ce nom m'amuse ou m'embarrasse pour elle. Ses pensées sont tellement forte que je ne sais même pas comment j'ai fait pour ne pas les repérer du bout du couloir. 

   Je tape sur son épaule dans un signe de compassion alors qu'elle sanglote contre moi, balbutiant des phrases incompréhensible dans ses larmes, je me redresse et place mes mains dans son dos, le caressant et le tapotant doucement. Elle arrête de m'écraser contre sa poitrine et vient poser la sienne sur la mienne, je lui caresse doucement les cheveux, à vrai dire, moi aussi j'avais besoin d'une étreinte. 

DELUSIONAL ( Dabi/Toya x F.reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant