-TERMINÉ -
Enfant, elle c'était toujours dit que "si nous sommes perdu dans l'obscurité, nous devons chercher la lumière"
Elle a trouvé cette lumière dans le reflet de ses yeux, du moins c'est ce qu'elle pensait.
Car sa lumière avait bea...
Ce chapitre peut être dur à lire, j'en suis navrée.
Bonne lecture-
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Mes yeux s'ouvrent lentement, douloureusement.
Ma vue n'a même pas le temp de s'éclaircir que je les ferme immédiatement, grognant de mécontentement lorsque le soleil frappe ma rétine, la brulant. Une odeur de javel infiltre mes narines, me faisant froisser le nez.
Je me tourne, voulant me placer sur le ventre, le visage dans le coussin.
Mais lorsque mon ventre rencontre la surface rigide du lit sur lequel je suis posé, une forte douleur traverse mon bas ventre, mes dents crissent, mes épaules se contractent.
Une porte s'ouvrent, des pas se rapprochent de moi alors que des contractions continuent de me tordre de douleur. Des pas légers, rapides, se rapprochent de mon lit.
- Ne bougez pas trop mademoiselle ! Vous allez raviver la douleur !
- Sans déconner j'avais pas remarqué, je lui répond d'un ton agressif, crissant des dents en me redressant.
La personne venant d'entrer continue de me dire de ne pas bouger, mais je ne l'écoute pas, ressentant une autre douleur dans mon bras alors que celle dans mon ventre se dissipe.
Mon regard se pose sur la provenance de la douleur, mes yeux s'écarquillent légèrement lorsque je vois ce qui est enfoncé dans mon bras.
Un cathéter.
Je comprend rapidement que je suis dans un hôpital, mais pourquoi ?
La personne, que je sais maintenant être une infirmière, ne dit plus un mot alors que je continue de fixer l'aiguille enfoncée dans une de mes veines, un liquide se propageant dans mon sang. Mon regard se relève vers la poche remplie du liquide transparent, même si actuellement, elle est vide.
C'est pour ça que j'ai eu mal.
- Rallongé vous sur le dos s'il vous plait, soupire la femme d'une voix douce.
J'obéis sans un mot, alors qu'elle s'approche de moi, vérifiant que le cathéter n'a pas bougé, avant de se mettre à changer la poche. Je la regarde, son nez droit me faisant face, je ne vois que son profil mais je vois clairement les rougeurs de timidité sur les joues.
Mon ton agressif n'a pas du arranger les choses.
Je reste silencieuse, tentant de me rappeler de plus de détails de la soirée d'hier, et pourquoi je suis ici.
