-TERMINÉ -
Enfant, elle c'était toujours dit que "si nous sommes perdu dans l'obscurité, nous devons chercher la lumière"
Elle a trouvé cette lumière dans le reflet de ses yeux, du moins c'est ce qu'elle pensait.
Car sa lumière avait bea...
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Je fixe le parquet en bois sous mes pieds.
Je repère chaque traces d'usures, chaque fissures marquant l'écoulement du temps, chaque tâches impossibles à effacer.
Ce vieux parquet est vieux, et usé, mais cette usure le rend chaleureux.
Du moins, il est la seule chose chaleureuse que je peux fixer dans la pièce.
- Madame T/P ?
Je relève la tête, tombant sur une femme habillé de sa blouse d'infirmière derrière l'accueil.
Shota, qui était assis à ma droite depuis tout à l'heure, se lève, et se dirige vers le comptoir sans m'attendre, je ne bouge pas, restant assise, fixant à nouveau le sol, tentant d'ignorer les alentours, ne pas entendre.
Ce qui pour moi est impossible même dans un lourd silence.
- Il ne souhaite pas porter plainte, pour le moment, dit la femme au cheveux grisonnant d'un ton plus que désagréable, je peux presque sentir le regard de mépris qu'elle lance à mon égard, elle ne veux toujours pas dire pourquoi elle a fait ç-
- Non, et ça restera ainsi, bonne fin de journée, Shota la coupe, d'un ton aussi peu chaleureux.
Je ne sais pas si il m'a défendu ou en avait simplement marre qu'on lui parle de cette manière, mais je suis contente qu'il ai abrégé la conversation.
Je relève la tête lorsque j'entend des pas s'approcher de moi, Shota me fait un mouvement de tête, m'intiment de me lever et le suivre vers la sortie, son regard est vide, ses sourcils froncés.
Aucun doutes, il est furieux.
Ma gorge se serre et des larmes imbibent ma vue lorsque je comprend que cette colère est dirigée vers moi.
J'obéis, ne voulant l'énerver plus, me levant avant de le suivre vers l'extérieur, gardant une légère distance, ignorant le regard de la vielle femme derrière l'accueil lorsque je passe la porte.
Nous sortons du bâtiment, l'odeur de javel quittant enfin mes narines, Shota ouvre la portière passager, m'indiquant d'y rentrer sans un mot, je m'exécute, même si j'aurais préféré monter à l'arrière.
