Dionysos

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La réaction d'Ariane face à Aphrodite m'a d'abord laissé perplexe. je ne l'aurai jamais cru jalouse, je l'imaginais parfaite, incapable de ressentir les moindres émotions négatives à l'égard d'un individu. Même quand elle m'a raconté s'être servi de Dédale, je lui ai trouvé une excuse. Je ne suis pas naïf, mais il faut avouer que cette femme me rend dingue. En tant que dieu, je l'ai directement mise sur un piédestal, à mon niveau.

Ariane a une excuse. Aphrodite laisse peu de femmes indifférentes. Elle suscite au mieux de l'envie quand ce n'est pas une profonde misogynie à son égard. Cela ne m'a même pas étonné. Aphrodite ne me laisse pas indifférent non plus, en particulier ses courbes affriolantes. Elle n'est pas la déesse de la beauté pour rien, elle la personnifie, elle la définie. Au fond, malgré toutes les qualités d'Aphrodite, Ariane n'a rien à lui envier. Parce qu'Ariane a quelque chose qu'Aphrodite n'aura jamais : mon cœur. Mon amour.

Sa réaction m'a légèrement amusé aussi, même si je ne rien laissé paraître. Son élan de jalousie voulait dire qu'elle tenait à moi quelque part, ou qu'elle commençait à m'apprécier plus que comme un ami. Et ça me plaisait. J'étais sur la bonne voie avec elle, je touchais au but.

Je n'avais qu'une envie, c'était de la rassurer. C'était mon rôle. Elle était dans une position inconfortable à l'Olympe, loin de sa maison, loin des mortels, entourée d'êtres imparfaits mais tellement puissants. Loin de sa zone de confort, elle résistait, luttait pour se faire une place là où il y en avait nulle part ailleurs. En l'enlevant de son monde, j'avais endossé une responsabilité encore plus grande. J'étais garant de son intégration dans ce monde cruel qu'est l'Olympe.

Je me suis approché d'elle pour la réconforter, lui prouver ma sincérité. Et je ne connaissais qu'une façon de la lui montrer. Les dieux sont accros aux sexe, tous autant qu'ils sont. Chez les dieux de la première génération, les enfants de Cronos, le sexe est un art de vivre. Ils baisent comme ils respirent. C'est une manière de faire perdurer un nom et de rester éternel. Mon père Zeus, en est la preuve vivante. C'est de loin le plus grand queutard que l'Olympe a porté. Ses nombreux enfants en témoignent : mortels, demi dieux, dieux, tout y passe. Son frère Poséidon, n'en est pas loin.

Le fruit est tombé bien loin de l'arbre, je suis le dieu d'une seule femme. Je ne veux qu'Ariane, et personne d'autre.

J'ai porté Ariane jusqu'à mon lit, fier. Nous avions passé un cap. Elle s'était offerte à moi la nuit d'avant, mais cette fois, ce serait différent. C'est à moi de lui faire l'amour, de l'honorer comme une déesse. je rêvais de l'entendre crier mon nom. J'avais été mesuré, toute en retenue la nuit d'avant, car c'est elle qui avait initié notre première nuit d'amour. Cette fois-ci, je comptais bien lâcher la bête en moi et lui montrer ce qu'un Dieu était capable de faire. Exit la tendresse, j'ai besoin de sexe intense. J'avais patienté plus que de raison, je méritais son corps cette nuit.

Je l'ai embrassé à travers ses vêtements, ses seins sous sa robe, son sexe à travers sa culotte, trempée. J'ai esquissé un sourire. C'est bon signe. J'ai écarté sa petite culotte et j'y ai glissé ma langue. Je rêvais de la voir jouir à nouveau. Son corps s'était détendu. Je n'étais pas le premier homme avec lequel elle couchait, mais à coup sûr, j'étais le premier à la faire jouir de cette façon. Son corps se trémoussait à mesure que je fouillais son intimité du bout de ma langue. Lorsqu'elle a agrippé mes cheveux, j'ai redoublé d'intensité, lui arrachant un cri aigu.

Je me suis redressé et attendu qu'elle récupère. Puis, j'ai conduit Ariane jusqu'à mon fauteuil. J'ai effeuillé cette fois ses vêtements un par un et je l'ai contemplé à nouveau nue devant moi.

- Tourne-toi, lui ai-je ordonné

Ariane s'exécute sans ciller. Je me déshabille à mon tour en prenant mon temps pour observer son corps nu devant moi.

- Penche-toi en avant et cambre -toi.

Ariane n'oppose aucune résistance, et soumise, réponds à mes attentes. Je me rapproche d'elle, et m'agrippe à ses hanches. Je frotte mon sexe contre ses fesses, savourant cette sensation. Puis je me cale et la pénètre profondément, sans la prévenir. Ariane pousse un soupir, réveillant mes plus âpres désirs. Mon esprit s'évade alors que j'accélère la cadence. Lorsque j'ouvre les yeux, c'est pour capturer les siens consumés par le désir, me permettant de mieux jouir en elle.


God's crushOù les histoires vivent. Découvrez maintenant