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Le lendemain, je me suis levé tardivement vu que j'ai pas mal discuté avec Andrew. Je me lève et allais dans la cuisine, je prends un verre d’eau avec quelques biscuits en m’asseyant en silence sur une chaise. Et je déjeune calmement, je regarde ma mère entrer dans la cuisine et elle se sert un café sans un mot et elle s'assoit en face de moi calmement. Elle ne me regardait même pas, quand j'ai fini de manger je me suis levé, je suis allé dans ma chambre et je me suis changé. J’ai mis une chemise et par-dessus puis j’enfile un jean noir. Je me regarde dans le miroir puis je tourne sur le côté pour voir si on ne voit pas trop ma poitrine. Je soupire en me regardant, elle ne se voit pas vraiment mais c’est déjà trop pour moi. Je souffle et je me décale de mon miroir, ça ne sert à rien de me regarder indéfiniment. Malgré tous mes efforts pour cacher ma poitrine, je ne peux pas la changer enfin du moins jusqu’à mes dix-huit ans. Je me suis posé sur mon lit et j'ai pris mon téléphone.

Andrew
Bien dormi ?

Simon
Ouais et toi ?

Andrew
Nickel !

Simon
Tant mieux !

Andrew
Toujours bon pour le ciné cette
aprem ?

Simon
Ouep je te rejoins à quelle heure ? 

Andrew
17 heures ?

Simon
Ok à toute !

Andrew
A toute !

Je souris à son message, et je mets mon téléphone dans ma poche quand ma mère m'appelle pour que je l’aide. Et j’y vais, je passe le reste de la matinée à l’aider à cuisiner le repas du midi. Pour une fois qu’elle fait des efforts, je me dois de l’aider. Quand tout est prêt, on déjeune calmement sans vraiment se parler, je la préviens juste que je serais pas là en fin d’après-midi car j'étais avec ami. Et elle hoche de la tête à ma grande surprise. Le reste du temps à la maison est calme, ce qui m'étonne de la part de ma mère, quand je sors de la maison je me dirige vers le cinéma espérant ne pas être en retard. Je marche rapidement, et j'arrive devant le cinéma à l’heure. Le brun y était alors je m’approche de lui en lui souriant.

-          Désolé, je suis pas en avance.

-          C’est rien, vraiment.

-          Merci.

-          Aller on y va ?

Je hoche la tête, et il passe un de ses bras sur mes épaules comme le fait Léo et on rentre dans le cinéma pour voir le film qu’on a choisi de regarder la veille par message. Il a pris des popcorns et on s'est dirigé vers la salle, il n’a pas bougé son bras depuis tout à l’heure et mes joues avaient pris une couleur rose à force. On va s'asseoir tranquillement et il enlève son bras pour s'asseoir confortablement et il se tourne vers moi et me sourit en posant les popcorns entre nous.

-          J’aime bien ces sorties avec toi, c’est assez apaisent.

-          J’aime bien aussi, c’est vrai.

Il me fait un grand sourire, et les lumières de la salle commencent à s’éteindre alors ma vue s'adapte et je vois Andrew tourner la tête vers l’écran géant et je fais de même quelque seconde après. Et le film commence et je me concentre dessus. De temps en temps, je prends des popcorns timidement ne voulant pas faire énormément de bruit mais quand je veux piocher dans les popcorns, sa main touche la mienne. Je me sens rougir alors j’enleve ma main, en faisant comme si de rien ne s'est passé et je continue de regarder le film, heureusement qu’il fait noir. Et j’attendis la fin du film, j’essayais de calmer la chaleur de mes joues, elles me brûlent quasiment. Quand le film se termine, je me lève et m'étire, je les ai sentis les deux heures et demi assis dans la même position, je me tournais vers le brun et il me regarde déjà en souriant. Je lui rends et il se lève calmement. Et on se dirigea tranquillement, le soleil s'est couché et le vent est vachement plus frais que tout à l’heure ce qui me provoque un frisson. Je pensais que Andrew l’a remarqué car quelques minutes plus tard, il me tend sa veste. Je regarde sa veste pendant quelques secondes puis je la regarde.

-          Tu vas avoir froid.

-          C’est rien, j’habite pas loin prends là

-          Merci, je la rendrais lundi.

-          T’inquiète, garde-la.

-          Mais… C’est ta veste Andrew.

-          Et c’est qu’une veste.

-          Merci beaucoup.

-          C’est rien.

Il me souris et je lui rends. Et il me prend dans ses bras comme lors de notre premier rendez-vous et je lui rends son étreinte en souriant. J’ai ma tête sur son torse et lui a posé son menton sur mon crâne. On reste un moment comme ça puis on se décale doucement l’un de l’autre et il me dit :

-          Passe une bonne fin de soirée, et bonne nuit.

-          Merci.

-          On se reparle en message hein ?

-          Bien sûr.

Je lui souris et il me rend mon sourire, et on se salue pour partir chacun. Alors je commence à marcher pour rentrer chez moi avec cette veste bien trop grande pour moi mais ce geste m’a fait plaisir, et je souris bêtement pendant tout le chemin. Quand j’arrive devant chez moi, je sort mes clés en voyant que c’est fermé, ma mère a dû aller boire un coup mais pour une fois je m’en fous. Je n’ai que ce date en tête, derrière moi je ferme la porte et je vais directement dans ma chambre. Assis sur mon lit, je retire sa veste et je la porte jusqu’à mon nez. Elle a l’odeur de Andrew, je m’allonge avec celle-ci, Léo a sûrement raison il doit sûrement m'apprécier plus que de simples amis et moi aussi je crois. Je regarde de nouveau la veste et je ne peux plus enlever ce sourire bête de sur mon visage.

La noirceur auprès de la lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant