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TW : agression sexuelle/viol

- Simon…

- Mmh ?

-Ça va aller je te le promet. Il t’approchera plus.

Je ne réponds rien, je ne sais pas quoi répondre, je me sens bête de lui avoir accordé de l’attention. Je suis si bête, si bête. Mais je redresse et je sèche mes larmes.

-Je dois récupérer mes affaires.

-Tu veux que je t’accompagne ?

-Non merci.

-D’accord, à tout à l’heure.

-A tout à l’heure.

Je me lève et je sors de la salle, je me dirige vers mon casier et je l'ouvre pour prendre mes affaires, je prends mon temps, je n’ai pas hâte de retourner en cours, je n’ai aucune voir Andrew ou même l’apercevoir. Je soupire, et je sens une main qui m’attrape par le poignet et m’entraine. Je fronce des sourcils, je n’ai pas aperçu qui s’est mais je peux reconnaître cette odeur. Andrew. J’essaie de me dégager mais il a clairement plus de force que moi.

- Lâche moi.

Il ne répond pas, il m'emmène dans les toilettes des garçons je me débat du mieux que je peux mais j’y arrive pas à m'enlever de son entreprise. Qu’est ce qu’il me veut ? Il ferme la porte derrière lui et il me regarde.

- Qu’est ce que tu me veux ?

- T’as vraiment cru t’allais t’en aller comme ça ? T’as cru que j’ai terminé de jouer avec toi ?

- Si si t’as assez joué.

- Oh que non.

Il s’approche et je me recule mais il resserre son emprise sur mon poignet et il bloque contre le mur derrière moi. Je ne peux plus bouger. Je le regarde dans les yeux, il avait un sourire malicieux, un sourire qui me fait peur, qu'est ce qu'il va me faire. Son corps vient se coller à moi totalement, je ne pouvais plus bouger et ses lèvres viennent se poser sur les miennes, je ne lui réponds pas. Il m'embrasse et je ne veux pas qu'il m'embrasse. Comparé à la veille, il est plus violent par rapport à ce qu'il fait. Je sens ses mains sur moi, me toucher, me caresser. Je ne veux pas. J'essaye de le repousser mais il est bien plus fort que moi et ne me laisse rien faire. Il me pousse dans une cabine de toilette et fermé à clé. Il me plaque contre la porte violemment, que j'en ai eu mal je grimace alors que Andrew sourit. Il m'embrasse mon cou, ma mâchoire et mes lèvres. Les larmes commencent à couler. Pitié qu'il s'arrête  de simples baisers volés. Mais je sentis sa main passer dans mon pantalon et là la panique s'empare de moi et il le voit très bien. Alors il me plaque encore plus contre la porte. Alors que les larmes coulent à flot sur mes joues, sa main arrive à mon intimité et inséra ses doigts violemment. Et fait ces va et vient d'une façon qui n'est pas délicate. Je ferme les yeux de force, je ne peux pas regarder ça, je veux crier à l'aide mais aucun son n'allait sortir je le sais.

- Tu me fais bander tu sais ça ?

Je déglutis, il enlève sa main de mon pantalon. C'est terminé ? Par pitié. Non ça ne l'est pas, il vient de baisser mon pantalon et mon sous vêtements pour qu'il m'arrive à la cheville, je suis paralysé. Et il se déshabille également et je sens qu'il rentre en moi. A partir de ce moment-là, mon cerveau se déconnecta, je n'ai plus de force de me débattre depuis un moment, mes larmes n'ont pas arrêté de couler. Il me touche partout. En me disant des mots qui me répugne. Je ne sais pas combien de temps il est resté là à me faire… ces choses. Mais ça m'a paru une éternité. Quand il eut fini, il me laisse tomber au sol et sortit de la cabine. J'étais seul, à moitié nue, paralysé, dégoûté. Et personne n'est venu me sauver de cet enfer. Je suis salis. Après un moment je me relève pour me rhabiller mais je reste assis sur le sol à pleurer. Qu'est ce que j'ai fais pour mériter tout ça ? Je l'ai peut-être cherché ? En fait, j'ai peut-être mérité tout ce qu'il m'arrive. J'ai mérité la transphobie, j'ai  mérité l'homophobie, j'ai mérité que mon père m'abandonne, j'ai mérité que ma mère ne m'aime pas, j'ai mérité que Nick joue avec moi, j'ai mérité la mort de mon père, j'ai mérité que Andrew joue avec moi et j'ai mérité….cette chose qui vient de se passer. Je veux rentrer chez moi. Je veux rentrer chez moi et me laver. Me laver jusqu'à ce que cette saleté parte de mon corps. Après un moment je me lève. Les jambes encore tremblante, je sortis, je pris mon sac et je m'en vais. Je rentre chez moi, les larmes qui continuent de couler de mon visage alors que je marche dans la rue, les gens me regardent mais je pleure trop pour m'en soucier. Quand je suis rentré, j'ouvre la porte et file dans la salle de bain prendre une douche. Je ne sais pas combien de fois je me suis frotté avec du savon, mais de toute manière je me sentais toujours autant sale.

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Chapitre un peu plus court que d'habitude a cause du sujet.

Alors comment va votre cœur ?
Elio-Luan.

La noirceur auprès de la lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant