Le quarterback et moi

Chapitre 2

Je suis réveillée par la voix de Shawn Mendes. J'ai mis There's Nothing Holding'Me Back en sonnerie de réveil. J'adore cette chanson !

Je me dirige vers la salle de bain pour enfiler une robe simple blanche. J'enfile un short en dessous de la même couleur au cas où il y aurai du vent. Je me brosse les dents et met un peu de mascara. Un peu de gloss et ma crème de jour.

Ensuite je poste une photo sur Instagram et commence à préparer mon sac de cours.

Mon téléphone ne fait que vibrer mais je m'en moque, les likes et les commentaires ne m'intéressent pas tant que ça. Après tout je ne partage pas mes photos juste pour avoir des likes mais seulement parque j'en ai très envie. Les photos sont des moyens d'expression et...

La photographie pourrai être un bon choix de carrière.

Je dois encore y réfléchir.

Je sors de chez moi avec mon petit frère. Ma meilleure amie m'attend devant avec un cookie aux trois chocolats : mon préféré !

- Oh merci !

- C'était le dernier, tu es chanceuse aujourd'hui.

Elle m'adresse un sourire et je lui rend. Élie est toujours sympa. On a grandi ensemble, nous nous connaissons depuis la maternelle. C'est comme une sœur pour moi.

Mon frère rejoins ses amis et ma meilleure amie profite immédiatement de son départ pour me poser des questions.

- Est-ce que c'est vrai ?

- De quoi ?

- Ne fais pas comme si tu ne savais pas de quoi je parle.

Je me creuse le cerveau mais je ne vois pas de quoi elle peut bien me parler. Je ne lui cache jamais rien.

- Le mec..., ajoute-t-elle.

Je ne vois toujours pas de quoi elle parle. Quel mec ?

Elle fronce les sourcils et affiche une moue vexée.

- Je ne comprend pas, dis-je.

- Le mec qui te plaît...

OH MON DIEU.

Ma mère lui en a parler pour savoir si elle le savais. La traître ! Je savais que c'était suspect qu'elle sorte de ma chambre sans me poser une seule question. Mais maintenant elle va penser que je lui ai mentis et me casser les pieds pour que je trouve la perle rare avec qui je me marierai.

Pitié dieu de la justice venez-moi en aide.

Je ne comprend pas pourquoi ma mère veut que je me trouve un copain. D'habitude les mères ne veulent pas que leur filles ait un copain. Ce n'est pas logique.

- AH...

C'est tout ce que je parviens à dire. Élie commence à se mettre en colère.

- Ce n'est pas ce que tu crois, je te jure, ajouté-je alors.

- Explique moi alors ! On n'avait jamais eu de secrets l'une pour l'autre.

Deux options s'offraient à moi :

1: lui dire que j'ai inventer ce gas et prendre le risque que ma mère lui fasse avouer que j'ai menti.

2: continuer mon mensonge et essayer de trouver un gars qui veuille bien mentir avec moi.

J'opte pour la deuxième.

- Je ne sais pas si je ressens vraiment quelque chose...

- Comment ça ? Hier ta mère m'a dit que tu allais bientôt te marier avec ce mec secret.

- QUOIII ????

Je n'en reviens pas. La réponse est sortit trop vite et je n'ai pas pu la retenir.

- Je n'ai pas dit ça. Elle abuse là. Tout ce que j'ai dit c'est que je pensais qu'il pouvait y avoir quelqu'un. Mais j'ai menti... Je vais trouver un mec qui fera semblant jusque la fac.

- Oh... Je crois que je me suis emballer pour rien.

Elle baisse les yeux un peu honteuse de m'avoir crier dessus et sûrement avoir penser que je l'ai trahi.

- Je ne te cacherai rien tu le sais Élie.

- Pardon d'avoir doutée.

Elle me prend dans ses bras. L'odeur de son shampoing emplie mes narines, shampoing à la fraise toujours le même depuis des années. Il y a des choses qui ne changent jamais visiblement.

Élie me raconte qu'elle compte trouver un petit ami pour ne pas être seule au bal de promo. Je ris car ça n'a pas d'importance pour moi.

- Du coup, qui va être ta cible ?, me demande-t-elle en battant des cils.

Sa question me prend au dépourvu, je dois l'avouer. Je n'y ai pas réfléchi hier mais je vais devoir trouver un faux petit ami pour que ma mère me lâche. Un mec qui jouera la comédie jusqu'à mon entrée en fac et à ce moment nous pourrons faire semblant de rompre. Ma mère n'y verra que du feu.

- Je n'y est pas réfléchi...

Ma meilleure amie me dévisage.

- Tu es vraiment pas possible ! Mais comme tu es populaire maintenant, tu dois trouver une cible cool.

- Élie...

Je déteste quand elle parle de différence de popularité, pour moi tout le monde est pareil. Ceci dit, je dois trouver rapidement un faux petit ami.

Je souffle un moment car la situation n'est pas facile. Pourquoi ai-je menti ? Je regrette déjà.

- Que penses-tu de lui là-bas ?

Je regarde la direction qu'elle m'indique et manque de m'étouffer en voyant le mec.

Jackson Rivera.

Quelle horreur !

Je hais ce type depuis la primaire. Depuis le jour où il m'a fait un croche pied et que le karma l'a rattraper en lui renversant mes petits poids sur son polo préféré. Il était tellement énervé qu'il m'a mit son yaourt à la cerise dans les cheveux. Ensuite nous nous sommes frappés l'un l'autre jusqu'à ce qu'on nous séparent.

- Non !

Mes mots sont sortis plus froidement que je pensais car mon amie écarquille les yeux et ouvre grand la bouche.

- Attend... Ce serait pas le mec qui ta fait un shampoing au yaourt en primaire ?

Je ris si fort que le principal concerné se retourne vers nous et me lance un regard meurtrier. Il croit m'effrayer ou quoi ? Je redresse mon majeur et le pointe en sa direction.

Élie saisit ma main et m'attire plus loin.

- Mais t'es folle ?

- Pourquoi tu dis ça ?

- Il t'a regarder comme s'il voulait te tuer.

Encore une fois je ris.

- C'est génial, puisque moi aussi je veux le tuer.

Elle prend son téléphone et me montre un article qui dit que les personnes qui se détestent sont souvent amoureuses en secret l'une de l'autre. Cet article est bidon. Aucune personne ne peut avoir une bonne relation avec son pire ennemi, aucune.

- Si un jour je sors avec lui pour de vrai, gifle moi, Ok ?!, lui demandé-je.

- Ça veut dire que tu vas lui demander ?

Je réfléchi et je pense que le torturer tous les jours me semblent être la meilleure des idées. Et puis je me souviens que je hais ce type, chaque secondes en sa présence serai l'enfer. Je ne pourrais jamais sortir avec lui, même pour de faux.

- T'es folle ? Jamais de la vie !