Chapitre 44

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il y a 10 ans. ( point de vue du frère de Jackson)

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Je rentre des cours avec l'envie de me flinguer comme chaque putain de jour de ma putain d'existence de merde. La vie en Amérique, c'est vraiment de la merde en boite. Je ne comprend pas la moitié des cours, les profs se déchaînent sur moi. Si seulement, je dis bien, si seulement mes parents me comprenais.

J'ai déjà essayer de leur parler mais ces con n'écoutent rien de ce que je leur dis. Au lieu de ça, ils me réprimande de ne pas parler comme les gens d'ici. Sauf que moi, j'aime parler ma langue natale. Je fais claquer ma porte avant de balancer mon sac contre le mur. Le bruit des cahiers qui se fracasse contre le mur m'arrache un mauvais sourire. J'aurais préféré que ce soit la tête de mon prof de maths qui s'écrase contre le mur.

Je maudis le jour où mon putain de frère est né, je maudis mes parents de m'avoir mis de côté et par dessus tout, je maudis mon frère d'être aussi adorable avec mi alors que je le traite comme un chien. Avec sa tête d'hamster a toujours me dire qu'il m'aime et que je suis son modèle quand il voit les parents m'engueuler. Je lui écraserai bien mon poing dans sa gueule à ce gosse.

Je me laisse tomber sur mon bon vieux matelas sus le quel je cache tous mes démons. Drogue, médoc, alcool, lame de rasoir. J'ai sombré comme la pire des enflures mais ça me calme. Je sors mon joint que mon pote m'a filé et commence à tirer une taff quand mon connard de frère entre sans frapper.

- Qu'est-ce que tu fous là, hamster ?

- Maman  veut te voir, Lorenzo.    

- M'appelle plus jamais comme ça sinon je te fait sauté la cervelle, tu as compris ?

Il ne répond. Il me sourit.

- Putain, sale gosse de merde arrête ça, le menacé-je.

- A tout de suite hermano.    

Ce que cette famille peut me péter les couilles, ras le bol d'eux. Si seulement ma grand-mère m'aimait... En plus de ça, je ne peux même pas fumer tranquillement , pff. Je sors la bouteille de vodka de mon tiroir et boit la moitié d'une traite. Tempi pour les conséquences.

Ma mère me regarde les bras croisés sur la poitrine. Elle a l'air encolère, je n'ai encore rien fait pourtant.

- Lorenzo Marco Diaz Rivera !

- Qué    ?

- C'est quoi ces notes ?

Et voilà, c'est reparti. Le marathon de leçon de morale pour des satanés note. Les effets de l'alcool de mon joint commence à faire effet. Je me sens si bien, je plane tellement que j'ai l'impression que ma vieille parle chinois. Son visage légèrement ridés se déforme et devient trouve, je trouve ça marrant.

- Bon sang ! Tu trouve ça drôle ?, raille-t-elle.

- Un poco.    

- Parle la langue de ce pays pour l'amour du ciel Lorenzo.    

- Que te follen, mama !

Sa main gifle si fort ma joue que je trébuche sur mon frère qui se tenais derrière moi.

- C'est de l'alcool que je sens ? Dios moi, qu'ai-je fait pour avoir un fils    comme toi.

- Voyons voir, pour commencer, tu as décidé de déménager !, lui    reprochais en imitant l'accent de mes profs adorés.    

Je suis à bout. Je me retourne et voit que mon crétin de frère pleure. Qu'elle chochotte ce gosse de merde.

- T'a même pas été capable de voir comment j'allais, tu préfères    t'occuper d'un gosse chouineur .

- Lorenzo...,geint le môme.    

Sans réfléchir, je le repousse de mon pied avec une telle force que sa tête claque contre le mur. J'espère qu'il aura une commotion. Ma vieille se met à crier des insultes que je n'avais jamais entendu, cette couille molle de Jacksonette pleure de plus en plus fort. Une famille de merde. Un sourire naît sur mon visage, de l'arrogance pure et dure.

- Maintenant, tu vas faire un choix la vieille, c'est la couille molle de fils ou moi !

- Voilà, c'est dit.

- C'est des croûtes que je vois sur sur ton poignet ?, s'inquiète-t-elle    soudain.

- Tu es un connard, vas t'en. Laisse mama Lorenzo, vas t'en. Vas t'en !

Mais c'est qu'il en a gros sur la patate le gamin. Même après avoir bouffer le mur, il se tient debout devant moi. Et prêt à défendre sa mère. Bah voyons. De toute façon, je n'ai plus rien à faire ici. J'attrape les clefs de voiture sur la table et crie avant de fermer la porte d'entrée :

- J'me casse, bye les losers.    

Plus aucun son dehors, c'est calme. Je veux que ma vie se résume à un silence constant. Je met le contact. Le bruit de moteur vrombit c'est le seul bruit que je tolère. La vie n'a plus sens c'est derniers, ce serait plus facile si j'abandonnais tout. De toute façon ma mère a déjà remplis des formulaire pour faire don de nos organes à notre mort lors pour quoi ne pas occuper quelques médecins aujourd'hui ?Je servirais au mins à quelque chose. Je m'engage dans la rue puis sur je prend direction le centre ville.

Mon pied appuie sur l'accélérateur sans le lâcher, la vitesse augmente. Je plane tellement que je ne vois pas pus loin que le volant. Avant de tout abandonner, je me met à crier pour tout libéré, j'en ai besoin.

- JE VOUS HAIS TOUS. ON SE RETROUVERA EN ENFER FAMILLE DE MERDE.

Puis BOOM. Mon crâne tape contre le volant dépourvue d'air bag.

- Pardonne-moi petit frère...

Je ferme les yeux avec le sourire aux lèvres et puis c'est tout noir. C'est la fin...

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C'est la première fois que je fais des notes...

Ce chapitre a été l'un des plus dur que j'ai pu écrire. Mon cher Lorenzo est inspiré de moi.. Et oui, j'ai en moi une haine si profonde envers mes parents.

J'espère que vous comprendrez cet ado torturé <3
( le chp suivant sera du Pdv de Jackson bb chou )

Le quarterback et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant