Chapitre 15

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La journée n'en finit pas. Chaque prof donne une pile de voir pour la toute petite semaine de «vacance » que l'on nous accorde. Et moi qui pensais que les vacances, même toute petite soit-elles, étaient faites pour sereposer. Le projet avec Jackson se termine dans moins de deux semaines et je n'ai toujours pas avancer plus que l'autre fois.


Il faut aussi que je règle l'histoire de faux petit ami parce que j'en ai marre qu'il se permette de  m'embrasser quand ça lui chante. Après j'avoue que ça a un côté positif puisque plus aucun mec ne s'approche de moi. J'ai juste peur que la situation blesse mon frère, il a l'air de vraiment apprécier Jackson.


Sa silhouette baraqué de quarterback se place devant moi avant que je puisse sortir de la classe du prof de littérature.


- Il faut qu'on parle blondie.

- Blondie ? Je t'ai connu plus créatif...

Il se marre et avance à mes côtés jusque mon casier.


- Je vois bien que ça te dérange que je sois là mais je ne bougerai pas tant qu'on aura pas parlé.

- Et si je te dis que je vais au toilette tu vas me suivre aussi

- Oui ! Bien sur en restant derrière la porte, je suis pas un pervers quand même !

- Permet moi d'en douter puisque je te rappelle qu'il y a deux ans tu les a bien regarder les photos que ta pouffe à balancer sur moi !, lui rappelais-je froidement.


Il fait mine d'être choqué et roule des yeux.


- Bref, ça change pas le fait qu'on doit parler, continue-t-il.

- Parler de quoi ?, demandé-je.

- De nous voyons petit pois énervé.


Il m'épuise, je redresse mon majeur dans sa direction accompagné d'un regard meurtrier.


- Les règles de notre cher couple merveilleusement faux, lâche-t-il.

- Si tu veux parler de sexe, c'est hors de question !

- Et les bisous ?

- Non plus !

- Comment est-ce qu'on va convaincre les autres alors ? Et Tara ?, demande Jackson.


Est-ce que je dois accepter ?Après tout je ne l'aime pas ça deviendrait bizarre que ça change du jour au lendemain. Mais d'un autre côté, ma mère me lâcherai la grappe. Ce qui est simple, c'est qu'elle le connaît déjà. Et puis on est obligé de se voir en privé tant que en public on fait de notre mieux pour convaincre tout les autres.


- Bon d'accord. Règle numéro 1 : Pas de sexe.

- Je suis d'accord pour celle-ci, déclare-t-il.

- Règle numéro 2 : Ne m'embrasse jamais sans me demander avant si je suis d'accord, poursuive-je.

- Hum, je ne suis pas d'accord. Tu crois que si tu étais ma véritable copine je te demanderai ton avis pour t'embrasser ?

- C'est une agression d'embrasser quelqu'un sans son accord, tu le sais ?


J'ai envie de le gifler mais il n'a pas tord. Aucune fille dans ce lycée refuserai de se faire embrasser par monsieur le plus populaire. Non mais regardez-moi, accepter de me laisser embrasser par lui alors qu'il m'inspire que de la colère. Comme je suis de bonne humeur aujourd'hui, je le laisse choisir la dernière règle en espérant qu'il n'abuse pas de l'opportunité.


- Hum, voyons voir... Je met la main dans la poche arrière de ton jean dès que tu en porte un et si, par pur égoïsme tu décide mettre que des robes je la mettrai sur ta cuisse.


Mais il est fou ce type ! Ma parole je vais lui faire voir où il peut se la mettre sa main. Et puis quoi encore ? Il va me demander de lui donner un surnom affectueux ? Ah mais il va un peu trop loin là !


- Pervers !, m'écrie-je.

- Non j'essaye de rendre tout ça crédible alors arrête de faire l'enfant cinq minutes !, gronde-t-il froidement.


La dernière fois qu'il a employéce ce ton, c'était le jour où il s'est prit le plateau sur ses chaussures.


- Et c'est quoi ton but, à quoi te sert ce service ?

- Éloigner mon ex toxique... Et toi ?

- Faire en sorte que ma mère me lâche.


Il hoche la tête. Puis Jackson prend un papier et note un numéro, sûrement le sien. Quand il me le tend, j'hésite.


Est-ce vraiment une bonne idée ? Si j'accepte ce bout de papier, je ne pourrais pas revenir en arrière après. Je pense que ça vaut le coup juste pour que ma mère me foute la paix même si je dois supporter sa tête d'âne pensant plusieurs repas de famille, eh bah je le ferais.


- Marché conclus monsieur le quarterback, annoncé-je.

- Prête à sortir avec moi ?

- Ça te va si je répond que je ne suis pas sûre ?


Il attrape ma main et m'emmène dehors en souriant bêtement.


- Ne t'inquiète pas mi corazón, tu ne le regrettera pas.

Le quarterback et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant