PDV Jackson.
Je m'en veux terriblement d'avoir créer de la panique dans son regard. Je m'agenouille près d'elle et pose ma main sur son genou.
- Nina ?
Elle ne me répond pas. Merde. Nina a l'air perdue dans ses pensées. Je secoue légèrement son genou, ses yeux noisettes croise les miens. Ils sont plein de larmes, oh non.
- Tu m'en veux ?, l'interroge-je.
- Non.
Si ce n'est pas de ma faute alors pourquoi est-ce qu'elle s'est mise dans un état pareille à l'évocation de son père ? Ma mère m'avait dit qu'elle ne s'était pas encore remise de sa mort. Je me suis remise de celle de mon frère en quelques années. De toute façon, il n'était pas regretté. Seule ma mère pleurait pour lui à son enterrement. D'ailleurs pour la cérémonie, je me suis habillé en blanc, je ne l'aimais pas. Mon frère fumait, buvait, manquait de respect envers ma famille. Le pire acte qu'il ai fait, c'est son dernier... Mais ce n'est pas le sujet.
J'aide ma copine à se relever. On marche jusqu'au banc devant la boulangerie préférée de Nina. Gourmande comme elle est, elle s'est prit un cookies.
- Chocolat pistache ?, remarqué-je.
- Bah quoi ?
- Rien.
- Je prend à emporter aujourd'hui, informe-t-elle la vendeuse.
En ressortant, elle se racle la gorge. Va-t-elle enfin me le dire ou va-t-elle me dire encore une chose à propos des cours ? À propos des cours, j'ai demander au prof d'annuler notre projet. Je lui ai expliqué que Nina va apprendre que bouleversante et que ce sera compliqué de terminer le devoir maison. La prof était super compréhensible mais en contre partie, je vais devoir faire une rédaction pour nous deux sur le sens de l'amitié selon moi. Tout ça pour ne pas qu'on ai un zéro pointé.
C'est dommage, j'avais pourtant terminé le devoir et d'après les dires de Nina, elle avait simplement terminer le croquis.
On prend place sur le banc.
- Pourquoi est-ce que tu veux qu'on parle de mon père ?
- Euh.. tu sais, rapport au cauchemars. J'aimerais comprendre pourquoi ils hantent tes nuits. Mais tu n'es pas obligée de m'en parler si ça te dérange.
Nina pose sa main sur la mienne en m'adressant un petit sourire timide. Qu'elle est magnifique. Mais dans quel monde je vis, sérieusement ? C'est à moi de la réconforter après tout, c'est elle qui va me confier un secret qui a traumatiser sa vie. Nina prend une grande respiration.
- J'ai besoin de le dire à quelqu'un. J'ai besoin que quelqu'un m'écoute sans me juger sans me couper la parole. Alors, ne me regarde pas et ne dis rien tant que je n'ai pas terminer, réclame-t-elle.
Je lui fait comprendre que je suis d'accord.
- Du plus loin que je me souvienne, mon père et moi, on était super complices. Je le suivais partout où il allait. Rie de plus normale pour un père et sa fille.
Elle respire de plus en plus fort alors je serre plus fort sa main. Puis elle reprend son récit.
- Le jour où Noah est né, mon père est venu me chercher à l'école en souriant. Il m'avait promis une surprise sur la route, comme d'habitude, il allumait la radio. Rien ne pouvait prévoir ça, rien...
Elle arrête de parler, la respiration toujours anormale. J'ai tellement envie de la prendre dans mes bras et de lui dire de ne plus prononcer un mot pour ne pas qu'elle souffre. D'un autre côté, je sais qu'elle en a besoin. Il faut qu'elle extériorise ses démons.
- J'ai eu la merveilleuse idée de demander à mon père de changer la musique et... la... et la... Il a suffit de deux secondes d'inattention pour... Pour que le conducteur d'en face nous... Putain ! Pour qu'il nous rentre dedans... Et la putain de lâche que je suis, elle a abandonnée son père pour ensuite le voir brûler devant ses yeux....
Je ne m'attendais pas du tout à ça. La pauvre, elle se sent coupable d'une chose qui n'est en aucun cas de sa faute. Comme elle vient de le dire, c'est le conducteur d'en face qui leur a foncer dedans. Ce qui est très similaire à... Impossible ! Ce serait une putain de sacré coïncidence quand même.
- Nina tu sais me donner la date de l'accident ?, requière-je.
- Pourquoi ?
C'est tout à fait normal qu'elle s'interroge sur le fait que je demande la date de mort de son père.
- Juste comme ça, je verrais quel jour je dois être encore plus présent pour toi.
- C'est demain...
Tout s'éclaire dans mon esprit, mon cœur lui manque plusieurs battements. Je sais qui a causé leur accident et Nina ne me le pardonnera jamais. Il faut que je trouve le temps de contacter sa mère et de lui demander de lui parler son cancer ensuite je l'emmènerai voir le meurtrier de son père.
Je la couvre de câlin et de bisous pour essayer de la réconforter au maximum, elle va un peu mieux que out à l'heure et ça, ça me rend plus qu'heureux. Je replace une de ses mèches derrière son oreille, je dois lui dire avant qu'elle ne me quitte pour tous les secrets que je lui cache. Elle doit savoir.
- Je t'aime Nina.
Mon petit pois devient écarlate. J'aurais voulu lui dire dans de meilleures circonstances mais vaut mieux qu'elle le sache avant qu'une tempête ne s'abatte sur elle.
- Tu..Tu peux répéter ça ?, réclame-t-elle.
- Je t'aime.
Ses lèvres trouvent immédiatement les miennes.
Je la raccompagne chez elle en lui répétant un nombre incalculable de fois que je l'aime. Nina n'y croyait sûrement pas. Elle est mon soleil, lumineuse, éblouissante et elle réchauffe mon cœur.
Sur le chemin entre sa maison et la sienne, je me pose un millier de questions. Et si ma mère savait pour l'accident ?Pourquoi m'aurait-elle cacher un aussi gros secret ? Est-ce qu'elle l'a dit à sa meilleure amie ?
J'entre chez moi en claquant la porte, je m'en fout des bonnes manières. Ma mère entre dans la salle à manger paniquée. Parfait.
- Dis-moi que tu ne savais pas !, m'écris-je.
- Savais pas quoi ? Et ne me cris pas dessus, je suis ta mère !
- Celui qui a tuer le père de Nina.
Son visage pâlit, c'est bon j'ai eu ma réponse. Sans réfléchir, je me met à jurer comme le fait souvent mon abuela quand j'oublie de l'appeler. Ce détails fait tilter ma mère.
- Qu'est-ce que tu as dis ?, s'affole-t-elle.
- Rien. Tu m'a menti, tu n'as pas honte ?
- Tu n'étais qu'un enfant hijo, tu n'avais pas besoin de savoir tous les détails.
- Putain, mamá ! J'en savais un paquets de choses sur lui. Même à 8 ans, tu penses que je suis con ?
- Ton langage !, me réprimande-t-elle.
Abuela avait raison, je ne peux avoir confiance en elle. Ma propre mère me cache des choses à propose de mon propre frère, c'est impardonnable. Je le déteste encore plus.
- Je vais le dire à Nina, lancé-je.
- Ne fais pas ça !
- Elle a le droit de savoir !
- Tu vas faire quoi de votre relation ?
Je souffle un bon coup. Je ne veux rien cacher à la fille que j'aime, et si pour ça je dois vivre loin d'elle alors soit.
- Je lui dirais quand même. Il faut qu'elle sache que c'est mon grand frère qui a renverser leur voiture et causer la mort de son père.
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Le quarterback et moi
RomanceLes opposés s'attirent toujours comme disait ma grand mère mais est ce toujours le cas ? Nina et Jackson se détestent depuis la primaire, ils ne peuvent pas se voir . Pourtant quelque chose va faire que ces deux là vont se retrouver à jouer les fa...