𝑷𝑨𝑩𝑳𝑶 𝑮𝑨𝑽𝑰 | Elvira, passionnée de cuisine, emménage dans son nouvel appartement à Barcelone. Pour l'anniversaire de sa meilleure amie, elle décide de lui préparer un gâteau, mais se rend rapidement compte qu'elle manque de la farine.
Dépou...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
PABLO Janvier 2022
Elvira incarne une personnalité charmante, empreinte de simplicité et d'authenticité. J'aurais aimé la rencontrer bien avant... À cet instant, elle doit probablement être plongée dans ses examens. J'espère sincèrement que tout se passe bien pour elle.
Mais revenons à moi. Le temps presse, je dois me rendre à l'entraînement dans cinq petites minutes. La fatigue m'envahit, mes paupières s'alourdissent. Après le départ d'Elvira hier soir, je me suis retrouvé à contempler le ciel pendant une longue heure. Mais une fois de retour dans mon appartement, le sommeil m'a fui, tel un fantôme insaisissable. Ces maudites insomnies m'ont empêché de fermer l'œil avant 6 heures du matin.
[...]
—Ah bah enfin ! s'exclame mon meilleur ami. On a cru que tu n'allais jamais arriver.
Dès que je franchis les portes des vestiaires, l'urgence de l'entraînement imminent me submerge. Rapidement, je me glisse dans ma tenue d'entraînement, ajustant mes crampons avec précipitation. Ignorant les regards des jeunes filles qui filment pour le compte Instagram du Barça, je grimpe les escaliers. Mon équipe est habituée à mes arrivées tardives, mais aujourd'hui, je vais tenter d'être à l'heure, pour une fois.
Le soleil tape fort sur le terrain d'entraînement alors que je m'échauffe pour une session particulièrement intense. C'est jeudi, et qui dit jeudi, dit entraînement intensif. Pedro, à moitié essoufflé, s'approche de moi.
— Pablooo ! Prêt pour cet entraînement ? Ça va être du sérieux aujourd'hui, soupire-t-il.
— Grave, je suis prêt à tout donner. Même si je suis crevé et que j'ai tout sauf envie de mourir aujourd'hui, ces entraînements sont vitaux pour notre jeu sur le terrain.
Nous nous dirigeons ensemble vers le groupe d'entraînement où Xavi, notre entraîneur, nous attend avec un programme bien costaud.
L'entraînement commence par des sprints autour du terrain. On court, on change de direction, on pousse nos limites physiques.
Pendant une pause, Pedro reprend son souffle et se tourne vers moi.
— J'en ai marre, gros...
En dehors du terrain, Pedro et moi n'avons jamais de conversations aussi profondes, mais il sait trouver les mots pour me motiver, tout comme moi pour lui.
Nous continuons avec des passes et des tirs rapides. La coordination entre nous est fluide et précise, chaque mouvement calculé pour atteindre la perfection.
Au milieu de l'entraînement, je tente une technique de dribble que je n'avais pas souvent osé essayer. Pedro s'approche de moi, impressionné.
— Merde, Pablo ! Ce dribble, c'était fou. Comment t'as fait ? Va falloir que tu me montres tes techniques !
