𝑷𝑨𝑩𝑳𝑶 𝑮𝑨𝑽𝑰 | Elvira, passionnée de cuisine, emménage dans son nouvel appartement à Barcelone. Pour l'anniversaire de sa meilleure amie, elle décide de lui préparer un gâteau, mais se rend rapidement compte qu'elle manque de la farine.
Dépou...
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PABLO Février 2022
Au réveil, un léger sourire éclaire mon visage, bercé par la douceur de la soirée précédente. Pourtant, mon cœur s'emballe avec vivacité dès l'instant où je découvre un message d'Elvira.
Je me surprends à réaliser que je n'ai jamais été engagé dans une relation amoureuse auparavant, jamais osé embrasser une fille. Pourtant, hier soir, l'élan de nos émotions a bien failli me faire céder, et me voilà lancé dans un jeu amoureux. Avec elle, j'ai même osé me montrer plus tactile, lui adresser des compliments, comme si une nouvelle audace s'était éveillée en moi. J'avoue que je me suis parfois servi de l'excuse de l'alcool pour justifier cette attirance grandissante.
De Elvira : Coucou, tu es là ?
Je regarde l'heure : il est neuf heures dix-huit. Elle n'était pas censée être en cours ? C'est alors que je remarque que le message date d'il y a trente minutes.
À Elvira : Excuse-moi, je dormais. Dis-moi tout.
Je repose délicatement mon téléphone, conscient qu'Elvira ne me répondra pas immédiatement. Pour une raison qui m'échappe, l'idée de me prêter à ce jeu m'excite. Jouer avec les émotions et les subtilités du cœur promet d'être une expérience divertissante. Je décide alors d'appeler Pedri, car aujourd'hui, nous avons la chance de bénéficier d'une journée de repos. J'ai besoin de lui expliquer toute cette situation inattendue, bien qu'il nous ait surpris hier soir.
Nous convenons de nous retrouver chez lui dans une heure. Je m'accorde alors un bref instant pour moi. Direction la douche, où je me rafraîchis, puis je m'habille avec soin, en optant pour un élégant pantalon ample blanc et un pull noir, que je compléterai, au moment de sortir, avec ma doudoune habituelle.
Après avoir pris soin de moi dans la salle de bains, je rejoins mon canapé et allume ma télévision pour regarder un bon film. J'opte pour *À contre-sens*, un film que j'apprécie particulièrement, l'ayant déjà visionné à maintes reprises, mais dont le charme opère toujours aussi efficacement.
Alors que je me laisse emporter par l'histoire au milieu du film, une lueur de conscience me rappelle l'heure. Je me hâte d'éteindre rapidement la télévision, puis je fonce vers la porte, enfilant mon manteau au passage. Je me rends à ma voiture pour me diriger vers le numéro 8 du FC Barcelone, là où Pedri m'attend.
[...]
Une fois arrivé chez lui, je salue son frère, qui semble toujours le suivre de près, puis je monte dans la chambre de Pedri, conscient qu'il ne peut être que là.
Dans sa chambre, il me fait signe de m'installer sur la chaise de bureau, prêt à m'écouter avec intérêt. Pendant qu'il s'accorde une pause en allant chercher une canette de Redbull pour lui, il me tend gentiment une simple bouteille d'eau.
Sans plus tarder, je lui livre tous les détails de la soirée, faisant fi de ses commentaires espiègles qui ponctuent chaque phrase, ou de ses interventions quand il prend un malin plaisir à me couper la parole. C'est typiquement Pedri, après tout. Une fois que j'ai tout raconté, il plisse légèrement les sourcils, adoptant une expression de surprise tout en esquissant un doux sourire amusé.
