Lee Minho n'était pas n'importe qui. Pourtant, personne ne savait qui il était réellement.
Il y avait bien quelques éléments qui pouvaient décrire son apparence de façade qui ornait son si beau visage chaque jour. Mais si le monde savait que cette apparence avait été construite petit à petit par sa faute, il tomberait des nus...
Car la première chose qui caractérisait réellement Lee Minho, c'était tout d'abord son pouvoir aussi incroyable soit-il : l'absence de pouvoir. Jamais son pouvoir ne s'était manifesté, et jamais il ne se manifestera à ses yeux. Dans un monde où quasiment trois-quarts de la population avait un don inné, lui faisait partie du quart restant sans-pouvoir. C'était devenu rare de voir ce type d'individu singulier, mais pourtant, il fut considéré comme un imposteur au sein de la société.
La deuxième chose qui le caractérisait, eh bien, c'était son enfance. Car oui, Lee Minho n'était pas un enfant désiré. Ses géniteurs, irresponsables, lui faisaient bien comprendre sa place dans le monde pendant les six premières années de sa vie. Ce furent ses voisins de l'époque, qui venaient à peine de déménager dans le coin, qui lui sauvèrent la vie, alertant la police et les services sociaux aux premiers cris qui suivirent une longue dispute dans le taudis. À six ans, après quelques mois en orphelinat, Minho fut d'abord mis dans une première famille d'accueil pas si accueillante que ça, finalement. Le pauvre ne faisait confiance à aucun adulte, alors il repartit en orphelinat, où il y resta un peu plus d'un an, avant qu'une autre famille, sa famille actuelle, ne l'accueille à bras ouvert. C'était un couple, très charmant, et qui n'arrivait pas à avoir d'enfant, la femme étant stérile malheureusement. Le jeune garçon d'à peine huit ans mit du temps à leur faire confiance, mais ce fut à son neuvième anniversaire, lorsque ses parents adoptifs lui offrirent un petit chaton roux du nom de Soonie, qu'il décida de leur ouvrir son cœur.
Le troisième élément qui le caractérisait était son adolescence. Ses années de collège, nous n'allons pas nous attarder dessus, elles pouvaient être résumées en quelques mots : harcèlements, absence de pouvoir, enfant adopté. Un mot pouvait synthétiser tout cela : imposteur. Les adolescents à cet âge-là ne sont pas très matures, c'est pourquoi Lee Minho fut très vite mis à l'écart à cause de son absence de pouvoir et de sa condition d'enfant adopté. Ses parents l'avaient alors inscrit à faire du krav maga, pour pallier son absence de pouvoir, en plus de l'avoir introduit dans la musique, mais plus particulièrement, la danse. Ce qui l'étonnèrent cependant fut la capacité de Minho à comprendre très rapidement sa situation, et qu'au milieu du collège, il a commencé à tout analyser, à développer son mental le plus possible pour surpasser tous ses camarades, quand bien même il avait redoublé la première année de collège.
Le quatrième élément le caractérisant... ne mériterait pas d'être considéré comme une face de lui à part entière, loin de là. Il avait ce qu'il appelait des visions, qui lui prenaient de temps en temps, mais pas souvent. C'était souvent désagréable, très oppressant, et même sa faculté d'analyste ne pouvait rien faire contre ça. Il le subissait en silence, et le subira toujours.
Enfin, le cinquième élément qui le caractérisait fut ses années de lycée, cette période sur laquelle il est important de s'attarder.
Ces années étaient comme une sorte de libération en quelque sorte. Enfin, pour un temps court du moins. Si en dehors des cours, Lee Minho a continué à pratiquer le krav maga, c'en était tout autre pour la danse : il en avait découvert tous les vices, et se l'appropria jusque dans le fond de son âme, en pratiquant sa passion première. Ses camarades du collège avaient laissé tomber son statut de souffre-douleur pour laisser place à l'ignorance pure et dure. Minho s'en moquait bien, il était très bien tout seul.
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Vision (Tome 1) - Stray Kids Fanfiction
FanfictionLee Minho, danseur avéré et passionné, n'a eu que la musique, ses études mais aussi sa famille et ses amis pour l'aider à ne pas perdre pied. Dans un monde où avoir un pouvoir était la norme, lui faisait partie du quart de la population sans pouvoi...