XVII

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Une bonne heure est passé quand Enzo et Alessandro se retourne vers moi pour me demander le signal.

Je lève ma main et pause mes doigts sur mon oreille et dis :

- Lorenzo, on peut démarrer ?

- Oui vous pouvez, tout est en place, répond t'il à travers l'oreillette.

Un sourire se dessine sur mes lèvres et leurs fait un signe de la tête, Enzo sourit avant d'enchaîner avec un coup de poing dans la mâchoire de mon homme.

Je me tourne vers Marso et ses hommes se dirigent directement sur eux, les autres cartels faisant un cercle autour de ces derniers.

Je me lève avec Antonio et me dirige vers la porte de la cave, une fois à l'intérieur du couloir il y en a un à gauche et l'autre à droite.

- Lequel ? Demandais-je.

- Gauche.

Je cours dans la galerie de gauche suivie de très près d'Antonio, une bonne dizaine de minutes plus tard nous arrivons devant une porte.

- Normalement elle est derrière, dit Matteo.

- Comment ça normalement ? Demandais-je froidement.

- Je ne sais pas, peut-être qu'on s'est trompé.

- Il n'y a qu'un seul moyens de le savoir.

Je prend une profonde inspiration et ouvre la porte, je continue tout droit et arrive devant une cellule.

Camilla :

J'entendis la cellule s'ouvrir j'ouvre mes yeux et essaye de distinguer la personne mais je n'y arrive pas, je vois encore flou.

Cette personne ce dirige vers moi avant de me porter comme une princesse et de sortir de la cellule, en pensant que c'est Noah j'enfuie ma tête sur son torse, mais très vite je me retrouve inconsciente.

Je me réveille dans un grand lit, mais je m'aperçois que ce n'est pas ma chambre, ni mon lit, ni le cartel de Noah !

Oú suis-je ? Je m'assieds sur le matelas en me recroquevillant sur moi même lorsque quelqu'un toque à la porte.

Cette dernière ne me laisse pas répondre et rentre, mes yeux s'élargissent et les larmes montent, je me lève pour me rapprocher de cet homme et le regarde attentivement pour m'assurer que c'est bien lui.

C'est bien lui, je recule jusqu'à ce que mon dos heurte le mur derrière moi. C'est impossible, comment ? Des larmes tombèrent sur mes joues.

- Papa ? Demandais-je.

- C'est moi...dit-il tristement avec un sourire.

- Non, c'est impossible tu es mort ! Criais-je.

- C'est ce qu'on t'a fait croire.

- Comment as-tu pu !?

- Qu'est-ce que tu veux dire ? Demande t'il.

- Tu nous as fait croire que tu étais mort à moi et à maman ! Tu nous a laissé tomber, tu sais combien ça a était dur pour maman ? Elle ne s'en est jamais remise putain, elle souffre encore ! Hurlais-je.

𝐈 𝐜𝐚𝐫𝐭𝐞𝐥𝐥𝐢 𝐧𝐞𝐦𝐢𝐜i Où les histoires vivent. Découvrez maintenant