XXI

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Camilla :

Deux mois se sont écoulés depuis que je me suis disputé avec Noah et que j'ai quitté son cartel. Il ne m'a plus jamais recontacter ni même essayer de le faire, comparer à Antonio qui m'envoie quelques messages de temps en temps pour prendre de mes nouvelles.

Et me dire comment ça se passe au cartel, j'ai appris que depuis mon départ Noah n'arrêtait pas de ramener des filles juste pour un soir. Et qu'il était différent, qu'il avait changé.

Mais bon maintenant, qu'est-ce que ça peut me faire ? Ce n'est plus mon problème.

Je sais que ce n'est pas une bonne idée de garder contact avec un membre d'un autre cartel mais c'est quelqu'un de bien, et personne n'est au courant pour l'instant.

Je pense que vous vous en êtes douté mais j'ai du rejoindre le cartel de mon père « Il cartello dei lupi » même si je ne le voulais pas au début je n'ai pas eu vraiment le choix.

Il y a un mois de ça je suis rentré chez moi, j'ai revu ma mère et je lui ai raconté des mensonges par rapport à mon « travail ». Je ne lui ai pas dis pour mon père je ne pouvais et ce n'était pas à moi de le faire.

Puis quelques semaines plus tard quelqu'un toquait à ma porte, cela m'a directement rappelé la toute première fois où j'ai vu Noah, et par je ne sais quel miracle j'ai prier pour que ce soit lui qui revenait me chercher. Je vous avoue que j'ai vraiment envie de le revoir, mais ce n'était pas lui.

C'était Léo.

Au début quand j'ai ouvert et que je l'ai vu je lui ai fermé la porte au nez, mais il l'a retenu en passant son pied entre le mur et l'entrée. Alors j'ai ouvert et je l'ai laissé rentrer.

...

- Qu'est-ce que tu veux ? Demandais-je en partant dans le salon.

Il ne répond pas tout de suite et prend soin de refermer la porte derrière lui avant de me rejoindre.

- Te parler, dit-il d'une voix rauque.

- Et si moi je n'ai pas envie ?

- Alors tu te contentera d'écouter, dit-il en souriant avant de s'installer dans le fauteuil.

Je lève les yeux au ciel et m'appuie contre le plan de travail en le regardant dans les yeux.

- Je n'avais jamais remarqué mais t'es yeux sont magnifiques, finit-il par dire.

- Ferme là et parle, dis-je froidement.

Il soupire et lève les sourcils.

- Tu dois revenir au cartel, Camilla.

Mes yeux s'écarquillent et je fronce les sourcils.

- Alors là, rêve toujours ! Hurlais-je en partant dans ma chambre.

Il me suit et ferme la porte derrière lui, nous voilà tous les deux dans la chambre, ça craint.

Je me retourne pour ne pas lui faire face puis pose mes mains dans mes cheveux tout en me retournant.

- C'est mort Léo ! Je n'y retournerai pas, je ne veux-

Mais je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il prend mon visage en coupe avant de m'embrasser, surprise je le repousse et reprend mon souffle en le regardant dans les yeux.

- J'ai toujours voulu faire ça depuis la première fois que je t'ai vu, dit-il dans un souffle court.

Je ne répond pas et l'embrasse à nouveau, lui laissant l'accès à ma bouche entièrement, mes mains passant derrière sa nuque. Les siennes parcourant mon dos.

𝐈 𝐜𝐚𝐫𝐭𝐞𝐥𝐥𝐢 𝐧𝐞𝐦𝐢𝐜i Où les histoires vivent. Découvrez maintenant