Chapitre 4

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ATHÉNA

J'ai passé ma journée à me balader dans les rues de Los Angeles. Je n'ai pas eu besoin de voler pour ramener quelque chose à la planque ce soir.

Billie m'a donné assez pour que je n'ai pas à m'inquiéter des prochains jours. De toute manière, nous fonctionnons comme cela : si on sait que demain nous allons survivre, tout va bien se passer.

Alors ce soir, c'est plutôt contente que je rentre à la planque. Je ne souris pas, mais l'intention est là.

- Salut.

À peine je mets un pied sur le vieux cartons au sol que l'on me crie dessus.

- Tu étais où putain ? me crie dessus Maria.

- Tu as dormi où hier soir ? Tu n'es pas rentré, s'exclame Milo. 

J'avoue avoir oublié tout cela. C'est le problème quand l'on vit dehors et que l'on a des "alliés". On doit se voir en personne pour prévenir de ce que l'on fait, n'ayant pas de portable.

Et j'avoue que cette Billie me les as fait oublier le temps d'une soirée.

- Cela n'a pas d'importe, déclarais-je sèchement. J'ai ramené un tas de trucs.

Je me dirige vers ce qui me sert de lit, et ôte enfin mon sac. Je l'ai porté toute la journée, et évidemment, tous mes objects sont dedans. J'ai mal aux épaules, maintenant.

- Alors, j'ai des sous-vêtements pour tout le monde, déjà, dis-je.

Je sors la pile de vêtements noirs, et distribue en premier les sous-vêtements. Billie m'avait vraiment sélectionné une tonne d'affaire. Cela me permet de donner un caleçon à Milo, et un soutien-gorge et un tanga à Maria.

- Ensuite, j'ai deux t-shirt, un pull, et un sweat, et un jogging, dis-je. J'en porte déjà sur moi, mais on peut toujours partager.

Je sors aussi trois bouteilles d'eau, que Billie m'a gentiment donné après le petit déjeuner. Et pour finir, sous les yeux ébahits de mes colocataires, le savon et le déodorant.

Si Milo me remercie d'un grand sourire, Marie elle, se méfie encore.

- Où tu as trouvé tout cela ?

- Ma vie ne te regarde pas.

Toujours fidèle à moi-même, je reste froide. Maria n'est pas le genre de personne à qui je parlais au collège. Elle parle un peu trop fort à mon goût, et se mêle de tout. En gros, elle me tape sur le système.

- Nos vies sont reliées, donc j'estime avoir le droit de savoir.

Dès que le ton monte, Milo dégage de la pièce. Et c'est exactement ce qu'il fait maintenant, en prétextant aller prendre l'air.

- J'attends des réponses.

Maria croise ses bras au niveau de sa poitrine, et tape du pied. On dirait vraiment une mère qui attend que sa fille avoue sa bêtise. Et je déteste cette situation.

Mais comme le dit si bien Maria, nos vies sont "reliées". À Los Angeles, la vie dehors est très compliquée. Personne ne s'en sort, ou du moins, cela est très difficile.

Pour survivre, nous sommes obligés de se trouver des amis. Ou du moins, des gens qui sont capable de se battre pour nous. Milo, Maria et moi sommes un des clans les plus redoutés.

- La personne qui m'a donné tout cela ne nous apportera aucun ennuie.

Un autre clan de trois personne est également redoutés. Entre nous, c'est un peu comme la guerre. Nous volons les autres, et notre réputations est plus que désastreuse.

The road that separates us ~BILLIE EILISH~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant