Chapitre 14

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BILLIE

- Je ne comprends pas à quoi tu joues, Billie.

Je me tourne vers Zoe, ne comprenant pas sa remarque. Athéna vient à peine de monter à l'étage que ma meilleure amie va me prendre la tête.

- Un problème ? répliquais-je sèchement. Si tu n'es pas contente tu sais où est la sortie.

Je me lève pour ranger la table et passer un coup d'éponge. Zoe me regarde, sans daigner m'aider.

- Tu comptes ouvrir une association pour les sans-abris ? À ce rythme, tu n'auras même plus de chambre pour dormir si tu receuilles tout le monde.

- Ils ne sont pas tout le monde.

Je lui lance un regard tueur, qui met fin à la discussion. Zoe prends son sac à dos, et sort de chez moi en claquant la porte d'entrée.

Je soupire de frustration. Ce n'est pas très grave, on va se réconcilier des demain matin. Elle va amener des croissants, s'excuser et je vais faire de même.

Je décide de monter à l'étage. La porte de la salle de bain est ouverte, signe que personne ne s'y trouve. Je pensais que tout le monde était dans sa chambre, mais j'entends des chuchotements.

Je colle mon oreille à la porte de la chambre de Milo.

- Tu dois arrêter de faire des caprices, dit sévèrement Athéna. Je sais que c'est compliqué, mais il ne faut pas que tu faiblisses maintenant.

J'entends Milo soupirer. Je comprends le blond, la difficulté de ce qu'il vit est monstrueuse.

- Je suis fatigué. Et je penses que Billie est touchée par notre situation.

Je sais qu'écouter à travers les portes ce n'est pas très honnête. Et c'est étrange car je fais cela dans ma propre maison.

- Écoute moi, poursuit Milo. Je vois comment tu es avec elle, et cela est étrange que tu aies des discussion sans l'insulter.

Cette fois-ci, je devine Athéna soupirer. Je peux même l'imaginer se gratter nerveusement la nuque en levant les yeux au ciel.

- Si tu es fatigué, va dormir, finit-elle par dire. Mais c'est la première et dernière fois que tu viens te réfugier ici.

Elle ouvre la porte, me faisant sursauter. Bredouille, je suis incapable de dire quoi que ce soit en apercevant son regard interrogateur.

- Çà t'arrive souvent de rester plantée au milieu du couloir ? demande-t-elle.

- J'allais me laver.

Je lui montre du doigt la douche, alors qu'elle acquiesce. Elle part s'enfermer dans la chambre qui lui est destinée.

...

- On pourrait regarder la suite de la série de la dernière fois ?

Avachie sur le canapé, je suis étonnée de voir Athéna arriver. Vêtue des vêtements que je viens de lui prêter, elle reste debout devant moi.

- The Office ? demandais-je.

- Ouais.

J'acquiesce, et elle vient s'asseoir à côté de moi. Je lance un épisode, et observe Athéna froncer les sourcils à chaques.intrigues.

Cela finit par me faire pouffer de rire. Mon inconnue se tourne vers moi, et me demande :

- Qu'est-ce qu'il te fait rire ?

- Rien.

Elle hausse les épaules, et se concentrer de nouveau sur la télévision. Je fais de même, et nous enchainons les épisodes pendant des heures.

The road that separates us ~BILLIE EILISH~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant