Pdv Aleyna
Nous sommes tous les deux assis sur le sable mouillé par nos corps fraîchement sortis de l'eau pendant que j'attends d'entendre ce qu'il a me dire.
-J'aimerais sincèrement m'excuser. J'ai mal agi l'autre fois.
Lorsqu'il termine sa phrase j'attends qu'il poursuive mais il n'ajoute rien de plus.
- C'est tout ? Dis-je
- Comment ça c'est tout ? Je me suis excusé.
- Tu t'excuse pour quel raison Biel ? Parce que t'a pitié de moi ou parce que t'es amis t'y ont forcé ?
- T'insinue que ça ne vient pas de moi ?
- Oui.
- Fais attention, ne joue pas à...
- Sinon quoi ? Tu vas me frapper ? Puis ensuite tu vas partir comme un lâche ? Dis-je furieuse
- Putain mais c'est quoi ton problème ! S'écrit-il
Je me lève brusquement et le regarde de bas.
Je le fixe enragée et au bord des larmes à la fois.
-Mon problème Biel, c'est que t'a trahi ma confiance. Tu m'as rabaissée, poussée et t'es partis comme un lâche. Tu m'as blessée et t'a blessé tout le monde dans cette maison avec ton comportement de merde !
- Va te faire foutre ! Dit-il en se levant pour me faire face
- Toi vas te faire foutre putain ! Ce n'est pas de ma faute si je m'intéresse à un autre que toi ! Ce n'est pas de ma faute si je suis tombée en dépression lorsque t'a commencé à t'intéresser à moi, ce n'est pas de ma putain de faute d'être comme je suis ! Si tu n'es pas capable de m'accepter dans chacun de mes états d'esprits, que ce soit les meilleures ou les pires, ne dis pas que je te plais !
Je reprends mon souffle quelques secondes puis réplique tout bas :
- Moi aussi j'ai détesté être qui je suis. Mais je ne t'autorise pas à me rabaisser pour ce que j'étais et ce que je serais.
Nous sommes l'un face à l'autre et plus personne ne parle. Soudainement il s'agenouille en face de moi et baisse la tête en reprenant son discours.
- Je t'aime Aleyna, tu comprends ça ? Je t'aime mais tu ne m'aime plus. Tu ne me vois plus et j'accepte ce soir que tu ne me verras plus jamais comme je vois aujourd'hui la magnifique personne que tu es. Je veux simplement que tu ailles bien. Promets-moi d'aller bien, je t'en supplie.
Puis il relève doucement la tête pour me faire face.
Mon corps est figé, ma respiration l'est tout autant. Mes paupières clignent lentement et le temps me parait ralentir.
On ne m'avait jamais dit une chose pareille, même pas mes propres parents.
Que dois-je faire ?
Celui que j'aime ou celui qui m'aime ?
Je m'accroupis pour être à sa hauteur, je lui fais face et porte mes mains en coupe sur son visage.
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Luz.
RomanceImaginez, que vous prenez soudainement la décision de fuir votre ville de naissance, votre culture, votre langue et vos proches pour partir avec vos anciens amis du lycée sur un autre continent pour une durée indéterminée. 6 876 kilomètres, voici...