Luz.

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 61

Pdv Adam

Paris, 13h.

-  Je n'y arriverais pas. Me lance Aleyna en faisant encore demi-tour alors que je tente de la rattraper.

- C'est trop tard tu as accepté l'invitation !

- Mais je ne sais pas pourquoi j'ai accepté !

- Oui, moi non plus mais...Attend. Non, vient ici ! M'écriais-je alors qu'elle s'enfuit au fond du couloir pour retourner dans notre chambre.

J'accélère mes pas et la rattrape en peu de temps. Je saisis son bras puis la tourne face à moi.

- On en a parlé toute la nuit Leyna. C'est la dernière fois que tu les vois, après c'est terminé. Pour toujours.

Hier Leyna à reçue un sms de sa sœur qui l'informait que leurs parents les ont conviés à un diner de famille. Jusque-là, tout allait bien, jusqu'à que Aleyna pousse un cri avant de m'avouer que moi aussi je l'étais.

Il était évident que nous allions refuser. Mais sa mère a déclaré que si sa fille ne venait pas elle porterait plainte pour harcèlement moral contre elle.

Cette femme est le diable en personne.

Alors sous le coup de la pression, elle a accepté. Puis toute la nuit nous avons établi un plan.

- Souviens-toi, on se fait discret, on répond brièvement à leurs questions et on ne réagit pas à leurs provocations. Ensuite, à la fin du diner lorsqu'on partira tu annonceras à t'es parents que tu ne reviendras jamais les voir. C'est simple et en plus de ça c'est efficace.

- Et s'ils font encore du chantage ? Et s'ils me menacent ?

- On improvisera dans ce cas-là.

Elle lâche un soupir alors que je vois bien qu'elle a du mal à reprendre sa respiration à cause de l'appréhension.

Je la pousse jusqu'au taxis qui nous attend devant la chambre d'hôte puis nous sommes définitivement en route pour...rencontrer ma belle-famille.

J'ai peur. Très peur.

- Il y aura qui déjà ? Demandais-je peu confiant.

- Ma mère, mon père et ma sœur.

J'hoche la tête alors que des gouttes de sueur glissent sur mon front.

- ça va aller. Ça va le faire. Tout va bien se passer. Répète-t-elle plusieurs fois pour s'en convaincre alors qu'elle triture ses doigts de nervosité.

Je lui lance un regard du coin de l'œil puis nous explosons de rire.

Il n'y a que nous pour accepter de nous mettre dans une telle situation.

Mes yeux dévient sur son jean baggy clair qui descend jusque ses hanches puis je relève mon regard vers son haut à manche longue qui laisse apparaître une de ses épaules.

Je repose ma tête contre l'appui-tête de la voiture avant de sourire.

- Tu es belle Leyna. Incroyablement belle.

D'emblée ses joues deviennent rouges et ses mains viennent se plaquer contre celles-ci en pensant que je ne m'apercevrais pas de l'effet que mes paroles procurent sur elle.

- Merci.... Dit-elle gênée avec un petit sourire.

Mon sourire s'agrandit alors que le taxi nous annonce que nous sommes arrivés à destination.