𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 56

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Pdv Adam

Beaufort, 9h30.


Après avoir terminé avec Lewis de déposer nos valises dans le coffre du taxi, je retourne sur mes pas pour dire au revoir à mes amis.

Aleyna prends dans ses bras Nélya ainsi que Louis avant de se retrouver face à Biel. Quand elle élargit ses bras et s'approche de lui, il agite sa tête avant de faiblement s'écarter.

Il lui offre bonnement un sourire et un signe affectif avant de rentrer dans la maison.

- Tu me préviens quand vous êtes à Paris. Et profites-en pour voir ta mère, tu dois lui manquer. Me dit mon meilleur ami.

En effet Aleyna et moi avons pris un vol pour Paris mais nous n'en avons pas pris un pour notre retour. Disons qu'on ne peut pas prévoir un jour de départ lors d'une période de deuil.

J'hoche la tête alors qu'il remarque mon inquiétude.

- Si tu veux savoir, j'ai déjà croisé sa mère par le passé et elle était sympa.

- Et son père ?

- Jamais vu. Dit-il en haussant les épaules, ce qui ne me rassure pas davantage.

- T'inquiète tout va bien se passer et faites attention à vous. Poursuit-il en me prenant dans ses bras.

Aleyna me rejoins alors qu'elle enlace Lewis une dernière fois avant de monter dans notre taxi.

Pourquoi ça ressemble à des putains d'adieux ?

Nous avons trois heures de routes avant d'arriver à l'aéroport de Charlotte, puis huit heures de vol ce qu'il risque d'être très ennuyant pour nous.









- Je reviens. Dis-je à Leyna quand nous arrivons à l'aéroport.

Elle hoche la tête puis part à l'intérieur de celui-ci alors que je m'éloigne des portes d'entrées et saisis mon téléphone.

- Allô maman ? Dis-je quand elle décroche.

- Adam ! J'allais justement t'appeler !

Menteuse.

- Je voulais te prévenir que je rentre en France.

- Pourquoi ça ? Dit-t-elle d'un ton inquiet.

- Je te l'expliquerais quand on se verra. Tu as un jour de libre dans la semaine, ou un moment où je pourrais te voir ?

- Bien-sûr, j'ai toujours du temps pour toi mon fils. Viens quand tu veux mais préviens-moi avant.

- D'accord. Je t'appelais simplement pour ça. Je dois te laisser maman.

- Tout vas bien mon fils ? Tu es bizarre.

- Oui, je t'assure que tout va bien.

Menteur.

- D'accord, préviens-moi quand tu es dans l'avion. Je t'aime.

- Moi aussi. Dis-je avant de raccrocher.

Je n'avais pas communiqué avec ma mère depuis notre dernier appel. Et elle n'avait pas tenté de me contacter à nouveau, probablement était-elle trop embarrassée par la désinvolte manière dont elle avait mis un terme à notre appel alors que j'étais en pleure.

Je saisis finalement ma valise puis presse le pas jusqu'un des nombreux magasins qui s'offrent à moi.

J'entre dans un d'eux et saisis aussitôt des nounours au chocolat et une bouillote autochauffante.

Luz.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant