Luz.

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 21.

Pdv Aleyna

Cela fait maintenant deux semaines que Lewis ne me parle plus, ainsi que Nélya.

Les sortis ce font souvent sans ma présence. Une fois sur deux je n'y suis pas conviée, le reste du temps c'est Louis qui me le propose car il a pitié de ma situation.

Il y a deux semaines, il y a eu cet incident avec Sixtine. Elle, ne m'en veut plus mais nous sommes tout de même encore en compétition sur la piste d'athlétisme. De plus, même si Lewis ne souhaite plus m'adresser la parole, j'ai décidé de poursuivre mon plan.
J'ai d'ailleurs réussi à prendre une photo de Sixtine et notre coach après un entraînement, qui celui-ci n'a pas hésité à avoir des propos ambiguë envers moi pendant nos entraînements.

En athlétisme, je me suis considérablement améliorée. Je suis bien plus performante qu'au départ, mes progrès sont flagrants.

Ce sont les propos du coach.

J'ai appris lors d'un entraînement de boxe avec Alec qu'il le connaissait car il entraînait anciennement les athlètes de son lycée. Je l'ai informé de la situation et depuis il essaie de m'aider.

Grâce à lui j'ai appris que depuis son adolescence il avait des relations avec des femmes bien plus jeunes que lui, donc illégales. Il m'a déclaré qu'il n'avait pas de femme, ni d'enfant.

Pour mes entraînements à la boxe, je me suis aussi améliorée. J'avoue que ne plus sortir avec mes amis ma permise de me concentrer de plus sur mes sports et ma santé mentale, qui, sans m'en apercevoir était en train de se dégrader.

Car oui, ces dernières semaines j'ai agis à plusieurs reprises impulsivement : lorsque j'ai surprise Sixtine chez moi, lorsque j'ai giflé Biel ou encore quand j'ai saisi la mâchoire de Nélya.

Je m'étais promise de ne jamais avoir ce type de comportement. Il faut croire que j'ai héritée des gênes de mes parents. Mais je compte bien expulsée ou empoisonner ses gênes pour ne plus à devoir leur faire face. Peut-être qu'ils avaient raison pour la boxe, ça me canalise. Je ne peux écarter le fait que je suis de nature impulsive. Il m'est arrivée pendant mon enfance de faire des crises de nerfs, de cassée des objets ou de hurler à des moments qui ne me donnaient pas cet accord. Mais je n'avais encore jamais agi impulsivement sur des personnes.
Cela peut m'être impardonnable aux yeux des victimes, je comprendrais s'ils ne souhaitent plus m'adresser la parole. Comme je n'ai plus adressé la parole à mes parents.

Avec Adam, il ne s'est plus rien passé entre nous. C'était à peine si l'on se regardait. Et ça à commencer à partir du moment où je suis sortie de sa chambre il y a deux semaines. Peut-être qu'il a préféré sacrifier notre relation pour celle de son meilleur ami. Acte que je comprends tout à fait.

Même si ça me fait mal.

Pendant ces deux dernières semaines j'ai enfin pris le temps de prendre des nouvelles de ma grande sœur. Elle qui m'envoyait des messages chaque semaine depuis mon départ de la France et auxquelles elle n'a jamais eu de réponses. Seulement, j'étais tellement épanouie dans ma nouvelle vie que j'ai souhaitée me déconnecter de l'ancienne. Puis j'ai conclu que elle, qui m'a sauvée la vie tant de fois, avait le droit de faire partie de ma nouvelle vie.

Je lui ai demandé de ma part de déposer des fleurs sur la tombe de mon ami, chose qu'elle a fait le lendemain. Elle souhaitait me donner des nouvelles de mes parents et mon frère. J'ai refusée.

Maintenant je me retrouve seule, dans une maison dans laquelle j'ai l'impression d'être face à des inconnus et à l'autre bout de ma seule famille, ma sœur.