Chapitre 43

1.4K 68 6
                                    

C'est en ouvrant les yeux sur la fenêtre que je souffle encore en voyant le manteau blanc toujours présent

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


C'est en ouvrant les yeux sur la fenêtre que je souffle encore en voyant le manteau blanc toujours présent.

L'hiver s'est installé depuis quelque temps maintenant sur l'Angleterre et voilà maintenant trois semaines que je n'ai pas pu me rendre à la taverne à cause de la neige.

J'enlève délicatement le bras de Simon autour de ma taille et je me lève doucement de notre lit.

J'enfile ma robe de chambre ainsi que mes pantoufles et je sors de notre pièce à coucher.
Je descends les escaliers et je tombe bien évidemment que Madame Colson qui me laisse dorénavant tranquille malgré son regard toujours noir sur ma personne.

J'ouvre la porte du jardin et je me rends vers les écuries, les pieds enfoncés dans la neige tandis que celle-ci tombe encore.

«Votre Grâce, mais retournez à l'intérieur voyons » s'exclame Charles en me voyant arriver vers lui, vêtu d'une tenue d'intérieur.

«J'imagine qu'on ne peut pas aller à Cambridge aujourd'hui ? » dis-je.

«Malheureusement non, la neige est encore bien trop haute pour cela, elle devrait disparaître d'ici quelques jours le soleil va repointer le voit de son nez ne vous en faites pas » s'exclame mon cocher.

Je souffle telle une enfant capricieuse et je te tourne à l'intérieur au chaud.

J'enlève mes chaussons complètement mouillés et je me dirige vers la cheminé la plus proche, c'est-à-dire celle du salon où je regarde danser les flammes.

Depuis maintenant 5 mois c'est la première fois depuis longtemps que je n'ai pas pu me rendre là-bas.

J'ai du mal à croire que ça fait 7 mois que je vis ici et que je suis marié à Simon.

«Vôtre grâce vous avez reçu du courrier » me dit la voix de ma gouvernante.

Je saisis l'enveloppe que me tend Madame Colson et je la remercie avant de l'ouvrir et de me retourner vers le feu qui me réchauffe en ce milieu décembre.

« Ma chère sœur,

J'espère que tu vas bien et que ton mari se porte à merveille.

Je t'écris cette lettre depuis la France et Dieu sait quel temps, elle mettra à parvenir chez toi où peut-être que tu ne la liras jamais si cette dernière c'est perdu entre les deux pays.

Paris et splendide et je n'aurais jamais cru pouvoir y mettre le pied un jour surtout accompagné de mon époux qui t'embrasse, il tenait à te le dire.

Nous passons notre temps à nous promener sur les quais de la Seine, à visiter chaque recoin de cette ville d'écrire comme celle de l'amour.

En parlant d'amour, tu seras là première au courant, mais je crois que je suis enceinte et Luc est fou de joie, comme moi d'ailleurs.

Nous allons par tarder à rentrer chez nous, à Cambridge parce que Luc s'impatiente de reprendre son travail, un peu comme toi à l'époque.

D'ailleurs il se demande comment tu as fait pour tenir tout ce temps, parce que lui n'y arrive pas.

Je t'embrasse fortement et je te dis à bientôt,

Avec tout mon amour,
Daphné et Luc

»

Je souris en voyant les mots de ma sœur et j'imagine l'impatience de Luc, ce qui n'a jamais été son pont fort.

Ils se sont mariés il y a quatre mois, les deux n'en pouvaient plus et s'impatientaient à pouvoir vivre leur amour ensemble, aux yeux de tous.

Nous avons été conviés au mariage et c'était absolument parfait, Daphné était superbe et la réception aussi.

Ma mère bassine maintenant Anthony pour qu'ils une trouve une femme, et à notre grande surprise ce dernier n'avait pas l'air retissant de se trouver quelqu'un à la prochaine saison.

«Je suis enceinte », je crois que ses mots ne cessent de passer dans ma tête.

Il y a trois semaines, étant prisonnière de la neige, je me suis mise à visiter les pièces que je n'avais pas encore prit le temps de découvrir et je suis tombé sur une chambre d'enfant.

Si j'allais refermer la porte directement, je n'ai pas pu en voyant le landau ainsi qu'une petite peluche d'un agneau blanc.

Et depuis ce temps, la pièce ne quitte pas mes pensées.
Je sais qu'on n'aura jamais d'enfants, Simon ne peut pas en avoir et moi-même j'étais réticente au désir d'en vouloir mais, j'ai l'impression que c'est en train de changer.

L'ennuie de ses derniers temps, ce désir d'entendre les rires bercés cette chambre ou même de voir dans un futur proche les enfants de mes frères et sœurs jouer ensemble m'apportent un désir de maternité.

Malheureusement, ce désir ne sera jamais comblé, je ne suis pas triste, seulement déçu de ne pas avoir d'enfant à moi.
Mais je compte bien sur mon premier neveu ou nièce pour combler mon cœur de ce manque.

Je retourne face au parquet qui grince quand je tombe sur un Simon vêtu de sa robe de chambre, semi-noué.

«Tout va bien ? » dit-il en voyant ma tête ainsi que la lettre.

«Oui oui » dis-je en secouant la tête «Ce sont des nouvelles de Daphné et Luc, ils sont à Paris, amoureux plus que jamais » dis-je en lui souriant.

J'oublie de lui parler de la grossesse de Daphné, je n'ai pas envie de le blesser, peut-être que lui aussi a un désir de venir père, malgré son impossibilité.

«Diane ? » dit-il en me prenant dans ses bras.

«Oui ? » dis-je en relevant la tête vers lui.

«Qu'est-ce qu'il y a ? » me questionne mon époux.

«Rien, je suis juste énervé de ne pas pouvoir retrouver mes amis et de chanter » dis-je en regardant par la fenêtre.

«Tu veux chanter ? » dit-il amusé aloès que je le regarde étonné.

«Dans ce cas on y va » dit-il en attrapant la main pour nous diriger vers la salle de musique, installé spécialement pour moi.

Il lâche ma main à l'entrée de la pièce et part s'installer devant le piano en balançant sa robe de chambre tel un maestro sous mon rire.

«Que désirez-vous Mademoiselle, un bémol ou autre chose » dit-il en jouant les seules notes qu'il connaît au piano.

«Hmm hmm » dis-je en reflichant le doigt posé sur mes lèvres «J'aimerais entendre un air de Mozart » dis-je.

«Dommage » s'amuse-t-il « Je ne connais que du Bethoveen » dit-il alors que nous rions tout les deux.

Heureusement que je l'ai lui....

Voilà le chapitre 43, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Diane Bridgerton et le Duc de Hastings Où les histoires vivent. Découvrez maintenant