Chapitre 58

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C'est le bruit de la campagne qui me sort doucement de mes rêves

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C'est le bruit de la campagne qui me sort doucement de mes rêves.
Je finis par ouvrir les yeux et je découvre que la fenêtre d'hier soir n'a pas été fermé et en vue des valeur de ce mois de juin relativement chaud, je comprends aussi.

Mais là, ça m'agace car j'aurais voulu dormir davantage, comme Simon qui lui dort à poings fermés de son côté comme à son habitude.

«La chance » dis-je à haute voix sans le réveiller pour autant.

Je me lève et je pars directement de la chambre pour aller dans la cuisine, car vu l'heure, rien ne sera encore servi.

Une fois dedans je salue les cuisiniers et Madame Colson.

«Vous êtes déjà réveillé, allez vous allonger dans le salon je vais vous apporter ça rapidement » me dit-elle alors que j'ouvre la porte donnant l'accès au jardin.

Une fois dehors, je me dirige vers l'herbe ou je viens marcher pied nu sur le gazon encore humide de la rosée du matin.

Le soleil est déjà là et annonce encore une journée magnifique, d'autant plus qu'il fait déjà assez chaud.

Je m'installe devant la table du jardin alors que Madame Colson me ramène des tartines de beurre et de confiture aux figues, ainsi que des fraise, un jus d'orange venant tout juste d'être pressé et du thé.

Je commence à manger sous le soleil, la brume encore fraîche et le chant des oiseaux qui est quand même reposant.

Je n'ai pas le temps de manger ma troisième tartine que mes jambes se retrouvent littéralement trempées tandis que mes pieds sont également mouillés.

Je me lève doucement en comprenant ce qu'il se passe et je marche en direction de la cuisine .

«Vous voulez d'autres tartines ? » me demande ma gouvernante.

«Peuterre plus tard, mais là je vais accoucher » dis-je alors qu'elle regarde le bas de ma chemise de nuit devenue transparante à cause de la poche d'eau qui s'est brisée.

«CHARLES ALLEZ CHERCHER LE MÉDECIN IMMÉDIATEMENT » crie-t-elle après avoir ouvert la porte que j'avais fermé quelques secondes plus tôt.

Tout le personnel me regardent en me souriant tandis que Madame Colson m'aide à remonter en haut dans la chambre.

«Votre Grâce » dit-elle à Simon qui dort encore.

«VOTRE GRÂCE » dit-elle presque énervé après avoir essayé de le réveiller au moins quatre fois.

Il ouvre les yeux et me regarde directement.

«Levez-vous immédiatement de votre lit, votre femme va accoucher » dit-elle alors qu'il pose ses yeux sur moi.

Il se lève si précipitamment qu'il s'emmêle dans les draps et vient tomber à nos pieds.
Il se relève rapidement tandis que je me moque de lui.

Diane Bridgerton et le Duc de Hastings Où les histoires vivent. Découvrez maintenant