Chapitre 56

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Je souffle en tournant ma page pour la énième fois sans vraiment faire attention à ce que je viens de lire

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Je souffle en tournant ma page pour la énième fois sans vraiment faire attention à ce que je viens de lire.

«Diane.. » commence Simon alors que je l'arrête tout de suite.

«Je suis allongé » dis-je alors que mes jambes sont étendues sur le canapé du salon «D'autant plus que je ne supporte pas la chaleur dans la chambre alors que cette dernière est exposée toute la journée au soleil et le mois de juin est très chaud n'est-ce pas ? ».

«Je sais bien, mais le médecin a.. » dit-il alors que je le coupe.

«Que je devais rester couché et à ce qu'il me semble je le suis non ? » je lui demande alors qu'il souffle fort tandis que je lui jette mon plus beau regard noir.

«En plus, je ne vois pas pourquoi ça te préoccupe à la base tu n'en voulais pas non ? »dis-je alors que c'est à son tour de me lancer son plus beau regard noir.

Ça fait maintenant plus de 3 mois que je reste couché toute la journée et que je ne fais quasiment rien de mes journées, à part écrire, lire et dormir.

Je commence à en avoir et je commence également à en avoir marre d'avoir toujours du monde sur mes côtés, Simon, Madame Colson, Angela et même Charles s'y met quand il est dans le château et que je suis au rez-de-chaussée, comme actuellement ou je suis allongé dans le canapé.

Je crois que je commence à être à bout, pas fatigué, mais seulement énervé et soûlé de rester là à rien faire.

Je sais qu'il en va de la santé de mon bébé, mais le médecin est déjà surpris que je n'ai pas déjà accouché, ce qui montre que je fais attention.

Simon va pour parler, mais il est coupé par Lady Danbury et ma mère qui rentrent dans le salon sous notre surprise.

«Ma chérie » s'exclame ma mère alors qu'elle me prend dans ses bras.

Si ma famille a été mise au courant de ma situation, aucun ne sait la réaction de Simon ainsi ce qu'il s'est passé au bar.
Ma mère sait que je dois rester couché parce que je lui ai dit que j'étais très fatigué.

«Tu es... en rogne » dit-elle.

«J'ai les raisons » dis-je en regardant Simon alors que Lady Danbury se contente de le regarder.

«Soit patiente, ça ne vas plus tarder à venir comme ta sœur d'ailleurs, elle est déjà au neuvième mois » dit-elle «Comment tu vas ? » me demande-t-elle alors qu'elle fronce les sourcils en voyant Simon et Lady Danbury partir de l'autre côté.

«Je veux que ça s'arrête, je veux pouvoir bouger comme je veux et profiter de mon enfant sans aucune crainte » je lui confie.

«Ça arrivera vite, crois-moi » dit-elle en regardant mon ventre le sourire aux lèvres.

«Et Londres ? » dis-je.

«Rien de nouveau, Anthony et Kate sont partis en lune de miel » me dit-elle.

Et oui, Anthony a fini par trouver quelqu'un et s'y j'en crois les lettres de ma mère ça a été compliqué.
Je n'ai malheureusement pas pu assister à leur mariage étant déjà dans l'obligation de rester allongé.

Je discute avant ma mère pendant de nombreuses minutes et je suis contente de voir enfin un membre de ma famille, ça fait du bien au moral.

C'est alors que Madame Colson arrive et fronce les sourcils en me voyant assise, oui je me suis mise dans une position plus accueillante pour mes invités, même si je n'ai pas pu encore parler à Lady Danbury.

«Votre grâce vous devez vous allonger, ce n'est p... » dit-elle coupé par ma mère.

«Je pense que ma fille sait ce qui est bon pour elle ainsi que son enfant » s'exclame-a-t-elle alors que je rigole.

Charles fait son entrée et tend une lettre à ma mère qui comme moi fronce les sourcils.

«Qui a-t-il ? » je demande alors qu'elle se lève d'un seul coup.

«Daphné est en train d'accoucher, il faut que je rentre sur Londres » dit-elle alors que je souris.

«Vas-y » dis-je.

«Lady Danbury elle... » je coupe ma mère.

«Pars, elle rentrera avec un de nos carrosses ».

Ma mère embrasse mon front.

«Je reviens vite ma chérie, quand ça sera ton tour » dit-elle.

«Vas-y, Daphné a besoin de toi » dis-je alors qu'elle me sourit et part de la pièce.

Je souffle me trouvant dorénavant seule et je décide d'aller faire un tour dans ma salle de musique.

Mais c'est sans tomber sur Madame Colson qui me voit debout dans le couloir alors qui cri d'effroi se fait entendre de sa bouche tandis que je continue d'avancer.

«Votre grâce, venez, je vais vous aider à remonter en haut » dit-elle alors que je lève les yeux au ciel.

«Votre grâce » dit-elle encore une fois.

Elle ne va jamais me lâcher, quand une porte se trouve devant moi je l'ouvre et rentre dans la pièce où personne n'a le droit d'entrer, même pas moi normalement.

Des tissus recouvrent les meubles et je contemple le bureau du père de Simon.

Je viens enlever le premier drap qui couvre un tableau où se trouvent ses parents et je découvre que sa mère était d'une beauté exceptionnelle.

Je viens tirer le drap de la chaise et je m'y assois avant de souffler un bon coup.

Je viens par la suite découvrir le bureau et je passe ma main dessus alors qu'aucune poussière n'est présentes sur la surface du bois.

Par curiosité et parce que je n'ai rien à faire j'ouvre les tiroirs et y vois beaucoup de choses, ainsi qu'un paquet de lettres entouré d'une ficelle jamais ouvertes.

Si j'en lis une personne ne le saura.
Je défais le paquet et j'ouvre la première enveloppe.

Je fronce mes sourcils quand je vois le nom du destinataire écrit en bas, qui n'est autre que Simon écrit de son écriture d'enfant.

Trente minutes plus tard, c'est les larmes dégoulinant sur les joues que je pose la dernière lettre alors que la porte du bureau s'ouvre.

Voilà le chapitre 56, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Diane Bridgerton et le Duc de Hastings Où les histoires vivent. Découvrez maintenant